MacBidouille

Apple et Imagination Technologies ont annoncé avoir renouvelé leur contrat de licence pluriannuel. Cela signifie qu'Apple va continuer à utiliser dans les prochaines déclinaisons de ses processeurs Ax des coeurs PowerVR. Il n'y avait après tout aucune raisons de changer une forumle gagnante, Apple ayant réussi à faire de l'excellent travail depuis 2010 avec ces coeurs, en commençant par un mettre un, puis deux et même parfois trois comme dans l'A6x pour faire face aux besoins grandissants de puissance graphique.

Aujourd'hui le Mac Pro le plus véloce proposé par Apple embarque un Xeon E5-2697v2 doté de 12 cœurs à 2,7 GHz (TDP 130W). Les offres du fondeur devraient rapidement évoluer, la société ayant présenté un nouveau Xeon qui en aura 15 unités.

Il ne s'agit pas d'une simple évolution des Xeon actuels mais une nouvelle architecture appelée Xeon Ivytown. Elle se démarque assez radicalement de l'architecture des Xeon actuels au moins par le positionnement des cœurs. Comme on peut le voir sur la photo, ils sont architecturés en blocs de 5 cœurs verticaux avec à côté la mémoire cache, 12,5 Mo par colonne. Le but de cette nouvelle architecture est simple, gagner en consommation étant donné qu'il est possible de mettre en veille à la demande une ou deux colonnes. De plus, les autres transistors de la puce, en dehors de ceux des cœurs, ont été optimisés pour consommer moins par une maîtrise des courants de fuite. Tout ceci permet de contenir pour le plus puissant de ces Xeon la consommation à 140W.
Techniquement il sera possible de mettre un de ces Xeon dans un Mac Pro 2013, l'architecture restant la même. Il faudra toutefois certainement une mise à jour de l'EFI pour que le processeur soit reconnu, chose qui ne se fera pas forcément.

La dernière inconnue reste son prix. Le Xeon E5-2697v2 coûte déjà chez Intel 2618$. Ce nouveau processeur atteindra donc des sommets, à moins que le fondeur ne baisse le prix des autres modèles, ce qui arrive parfois.

Selon le Wall Street Journal, Foxconn et Google se sont rapprochés discrètement afin de travailler ensemble à des projets liés à la robotique.  Ce n'est pas très surprenant sachant que Foxconn travaille d'arrache-pied à fabriquer des automates capables de remplacer les humains à certains postes et que Google a de grands projets comme les Google cars, des voitures totalement autonomes. Google y croit tellement que la société a racheté l'an dernier 8 entreprises spécialisées dans les domaines touchant la robotique.
Visiblement Foxconn a besoin de l'expérience de Google dans ce domaine pour mener à bien ses projets, en particulier au niveau de l'intelligence de ses automates qui à terme pourraient être pilotés sous Android. En échange il est probable que Foxconn sera en bonne place à terme pour fabriquer une partie des robots que Google finira par vendre et qui seront fabriqués par d'autres robots...

Aujourd'hui si l'on trouve dans l'industrie énormément d'automates, le marché grand public en est à ses balbutiements avec quelques aspirateurs intelligents mais il y a un colossal potentiel à investir, que ce soit en donnant de l'intelligence à des appareils existants comme les lave-linge ou lave-vaisselle ou en proposant des appareils inédits et capables de remplir des tâches plus complexes que débusquer de la poussière dans les recoins, quand ils y arrivent réellement.

Pour terminer, si Apple n'a pas communiqué sur des projets de robotique, elle a toutefois lancé en juin 2013 l'API ANKI dont on a depuis très peu parlé alors qu'elle est justement destinée à l'intelligence artificielle et la robotique. Pour rappel elle tourne sous iOS et sera destinée à piloter des automates à partir d'un appareil iOS, l'intelligence restant au sein des iPhone ou iPad en attendant que la société sorte un jour un robot sous iOS.

Aujourd'hui les Etats-Unis détiennent pratiquement toute la gouvernance d'Internet en ayant non seulement les principaux acteurs mais aussi les clés de la plupart des instances de gouvernance du réseau mondial.
Les révélations des affaires d'espionnage d'internet ont poussé l'Union Européenne à demander un partage plus équitable des responsabilités sur ce réseau. Neelie Kroes, commissaire en charge de la politique des télécommunications, a déclaré que l'Europe doit contribuer de manière crédible à la gouvernance d'Internet et donc que les Etats-Unis doivent accepter de partager leur pouvoir. La première instance visée par cette demande est l'ICANN, la seule ayant le droit de délivrer des extensions de noms de domaine. Elle est pour le moment basée en Californie mais surtout largement contrôlée par les autorités américaines. Pour l'Europe, et certainement d'autres grandes puissances, il serait naturel qu'une entité aussi importante et ayant tellement de pouvoir soit sous contrôle international.
Il ne serait peut-être pas stupide étant donné le rôle qu'a maintenant Internet que son contrôle soit maintenant délégué à d'autres instances, par exemple l'ONU.

Les rumeurs se suivent et se répètent plus ou moins au sujet des futurs iPhone. Une dernière en date prédit qu'Apple présentera lors du renouvellement de gamme deux nouveaux modèles, l'un doté d'un écran de 4,7" et un autre qui aura une dalle d'une diagonale de 5,5".
Dans les deux cas on aurait donc un format supérieur aux actuels 5C et 5S, un moyen pour Apple de relancer le renouvellement des clients avec des modèles radicalement différents des précédents.

D'autres rumeurs prédisent que ces futurs iPhone seront dotés d'écrans sans bordures. Ce serait un moyen de gagner en diagonale sans rendre les mobiles énormes. Pour finir, certains prédisent encore que ces écrans seraient intégralement recouverts de saphir au lieu des verres actuels. Là nous attendons de le voir pour nous en convaincre car le saphir est très coûteux même si Apple a réussi en finançant la sortie de terre d'une usine à l'avoir à des tarifs très privilégiés.

Toshiba, qui s'intéresse comme tout le monde aux appareils connectés et à l'internet des objets, a développé une nouvelle mémoire SRAM dans laquelle les courants de fuite ont été largements réduits. Ces courants de fuite représentent en résumé l'énergie qui n'est pas réellement utilisée pour le fonctionnement des transistors mais qui est perdue à cause de leur gravure de plus en plus fine. Cette nouvelle SRAM gravée en 65 nm aurait des courants de fuite largement diminués, assez pour que Toshiba revendique une autonomie de 10 ans de rétention de données lors de la veille des appareils sur une seule charge.
Elle a toutefois un revers, être plus lente que la RAM classique. Toshiba la réserve donc soit à un usage sur les appareils très peu puissants, soit comme sauvegarde de la RAM classique, elle serait alors en doublon, ce qui permettrait un réveil instantané contrairement à la recopie de la RAM dans une puce de mémoire Flash.

Which? a réalisé un comparatif d'autonomie des principales tablettes disponibles sur le marché.

Apple obtient largement la première place avec son iPad Air qui malgré sa finesse fait mieux que les autres produits, aussi bien en navigation internet qu'en lecture de vidéo. L'iPad mini arrive second dans le premier test. C'est pour Apple un satisfecit qui prouve tout l'intérêt pour la société de fabriquer ses propres processeurs quitte à se démarquer de ce que propose la concurrence en refusant par exemple de s'aventurer sur le terrain des puces à 4 cœurs ou plus. C'est aussi une reconnaissance pour iOS qui gère au plus juste la consommation nécessaire à un usage.

Voilà fort longtemps que des barrettes de mémoire 8 Go sont disponibles, en fait depuis l'arrivée de la DDR3. La principale chose qui les a démocratisées est leur constante baisse de prix, qui les rend aujourd'hui acessibles à la plupart des acheteurs d'ordinateurs en ayant le besoin (ou pas...).
Techniquement, d'après la norme DDR3 il est possible d'aller encore plus loin et c'est ce que se propose de faire la société I’M Intelligent Memory.

Aujourd'hui les barrettes de 8 Go, au format DIMM ou SO-DIMM sont composées de 16 puces de 512 Mo. I’M Intelligent Memory a décidé d'aller plus loin en empilant à chaque fois deux puces de 512 Mo pour créer 16 modules de 1 Go. Si cela n'a pas été fait jusqu'à maintenant c'est que cet empilement nécessite une très grande rigueur d'assemblage car la tolérance d'accès aux puces ne peut dépasser l'ordre de la picoseconde.
Un autre problème se pose ici. Il s'avère que pour utiliser cette mémoire, les contrôleurs des machines doivent savoir gérer l'adressage mémoire sur ces puces de 1 Go. Or, ce n'est le cas que depuis très récemment pour Intel et même les chipsets de la plateforme Haswell ne savent pas le faire. Ces barrettes ne s'adresseront donc qu'à un marché de niche, tout du moins tant qu'Intel ne le supportera pas. Pour le prix de ces barrettes, il sera élevé, entre 320 et 350$ par barrette.