MacBidouille

Une étrange attaque touchant certaines gammes de routeurs Linksys a été découverte. Elle les infecte par une faille qui permet de contourner leur authentifications et modifie certains paramètres comme les DNS qui sont alors échangés par ceux de Google, 8.8.8.8 et 8.8.4.4. Une fois installé, le "virus" va commencer à chercher d'autres routeurs vulnérables et tenter de s'y répliquer. Il en découle une forte consommation de bande passante.
Si l'on regarde ce que fait ce cheval de Troie, il ne semble pas réellement virulent. Il ressemble plus à un test en grandeur nature avec le risque de détournement des DNS, ce qui peut devenir très dangereux en vous faisant croire par exemple que vous accédez au site de votre banque ou d'iTunes alors que vous êtes sur une page de phishing. 
Il y a pour finir une bonne nouvelle. Pour le moment son code lui permet de s'installer en RAM seulement et pas en dur dans le routeur. Un simple redémarrage suffit à l'effacer... jusqu'à la prochaine infection. Souhaitons maintenant que Linksys mette à jour le firmware des appareils concernés par la faille exploitée et que les propriétaires de ces produits soient au courant et lancent la mise à jour, ce qui sera certainement le plus dur, nombre de possesseurs de routeurs ne sachant même pas à quoi sert leur appareil.

A la fin 2013, nous vous parlions de la technologie G-Fast permettant d'atteindre le débit symétrique de 500 Mbits/s sur une paire de cuivre, mais à faible distance, 100m.
Bouygues Telecom est intéressé par cette technologie et voudrait l'utiliser pour éviter d'avoir à tirer des fibres optiques verticalement dans les immeubles ( dans les étages). La société voudrait donc apporter la fibre au pied des immeubles, ou plutôt dans leur cave et utiliser ensuite le G-Fast pour apporter le très haut débit dans les appartements.
Ce sera une solution non seulement économique mais aussi une voie de replis dans le cas où Numéricable se rapprochait en fin de compte de SFR alors qu'il est actuellement partenaire de Bouygues. 
Si la solution n'est pas aussi optimale que tirer une fibre optique dans les appartements elle a le mérite d'être plus simple à mettre en oeuvre et donc ouvre l'espoir d'une arrivée massive du très haut débit pour plus de monde et surtout de créer une concurrence encore trop rare sur ce segment du marché.

Sandisk a dévoilé sa nouvelle gamme de cartes Extreme PRO SDHC™/SDXC UHS-II. La société annonce que ce sont les cartes SD les plus rapides du monde avec un débit en lecture de 280 Mo/s (1867x) et 250 Mo/s (1667x) en écriture.
Comme la plupart des constructeurs la société met en avant leur capacité à enregistrer des contenus en 4K pour justifier de tels débits.
Afin de bénéficier de débits maximums sur les ordinateurs Sandisk propose dans la foulée un adaptateur USB 3.0 SD qui sera capable de les remplir ou les vider à leurs débits maximums, tout du moins sur les machines ayant des systèmes de stockages internes assez véloces.
Le modèle 16 Go sera proposé à 119,99$, le 64 Go à 299,99$ et le l'adaptateur USB 3.0 à 49,99$. A ce prix élevé est associée une garantie à vie et une licence pour un logiciel de récupération de photos effacées par erreur.

Après HGST (grâce à l'hélium) et Seagate (grâce à l'intégration de 6 plateaux), Toshiba a annoncé l'arrivée de sa nouvelle gamme de disques durs 3,5" dépassant la barre des 4 To. La gamme des disques durs MG04 atteindra une capacité de 5 To. Comme pour les autres sociétés, ces modèles de plus de 4 To seront destinés aux marchés professionnels et seront disponibles en SAS et SATA. Dans le second cas, ils tourneront à 7200 tours par minute, auront 128 Mo de cache, un fonctionnement certifié en 24/7 et une garantie de 5 ans. Toshiba annonce des débis supérieurs à 200 Mo/s pour les modèles 5 To et propose une option innovante, un système de cache persistant qui ne s'efface pas en cas de coupure de courant. Cette option intéressera certainement les entreprises qui tiennent tout particulièrement à leurs données et ne veulent pas prendre le moindre risque de perdre celles qui n'auraient pas eu le temps d'être recopiées sur les plateaux en cas de brusque coupure de courant.

On ne connaît pas encore le prix de ces produits, mais il sera certainement très élevé comme celui de tous les disques de plus de 4 To.

Le DARPA est une agence américaine dépendant de l'armée et chargée de développer des technologies de pointes destinées aux militaires. Cette agence a signé un contrat avec IBM et lui a débloqué une ligne de crédits de 3,450 millions de dollars afin que la société explore toutes les pistes envisageables pour créer des processeurs ou autre composants électroniques capables de s'auto-détruire.
Cette demande fait face au risque que redoute l'armée américaine de voir certains de ses appareils de pointe tomber dans les mains d'ennemis et d'être utilisés ou recopiés. Or, sur un champ de bataille il reste toujours des choses à récupérer et toutes les armées du monde, ennemies ou alliées apprécient d'aller à la pèche aux appareils des autres.

Aujourd'hui, l'une des méthode les plus utilisées pour détruire des composants est de les soumettre à de fortes surchages électriques mais le DARPA veut aller bien plus loin. Une des pistes envisagées est d'intégrer aux compososants un substrat de verre qui pourra être réduit à l'état de poudre ne laissant rien d'intéressant à en tirer. Ce système d'auto-destruction devra de plus pouvoir se déclencher à distance ou au bout d'une période prédéterminée.

Voilà certainement l'ultime méthode pour créer de l'obsolescence programmée et souhaitons qu'aucune société n'ait un jour l'idée de louer des produits qui se désintègreraient si l'on cesse de payer la redevance mensuelle ou si l'on arrive en bout de contrat...