News du mercredi 08 janvier 2014
VESA DockPort : le Thunderbolt low-cost ?
Le consortium VESA, qui est notamment à l'origine de la norme DisplayPort, avait une nouveauté dans ses cartons pour le CES : le DockPort.
Il s'agit d'une extension de la norme DisplayPort 1.2 initiée par AMD et Texas Instruments (qui commercialise déjà depuis mi-2013 un contrôleur DockPort) pour permettre de faire cohabiter dans un câble DisplayPort le signal vidéo et un signal de données USB. Sa finalisation est prévue pour le second trimestre 2014.
D'après les spécifications du contrôleur TI lancé l'été dernier, le signal USB 2.0 est véhiculé dans le canal auxiliaire du DisplayPort (qui permet une bande passante de 720 Mbit/s, suffisante pour l'USB 2.0), tandis que l'USB 3.0 sera multiplexé avec deux des quatre canaux audio/vidéo. La bande passante disponible pour l'USB 3.0 pourra donc monter jusqu'à un peu plus de 8 Gbit/s, dans le meilleur des cas, mais il faudra alors renoncer au support des écrans 4K à 60 Hz, qui nécessite d'utiliser les quatre canaux, en attendant la norme DisplayPort 1.3, qui augmentera de 50% la bande passante de chaque canal et pourrait donc permettre de faire cohabiter la 4K à 60 Hz et l'USB 3.0.
Sur le papier, le DockPort sera donc inférieur au Thunderbolt sur le plan des performances. Il pourrait par contre avoir un certain avantage sur la souplesse d'utilisation grâce à sa gestion de l'alimentation électrique. Le DockPort fournira en effet une alimentation pouvant aller jusqu'à 19V, ce qui laisse supposer qu'il pourra véhiculer une puissance électrique largement supérieure aux 10W du Thunderbolt, et ce dans les deux sens, ce qui permettra de l'utiliser pour alimenter des périphériques gourmands (baies à disques durs 3.5" par exemple), mais aussi pour recharger l'ordinateur.
Il devrait aussi avoir un gros avantage tarifaire par rapport au Thunderbolt. En effet, comme d'habitude, le consortium VESA ne réclamera pas de royalties pour cette norme, et les contrôleurs seront bien plus simples. Le contrôleur TI est par exemple 25% plus compact que le plus petit contrôleur Thunderbolt d'Intel et TI le vend moins de 2$ pièce pour 1000 unités. Le DockPort fonctionne de plus avec de simples câbles DisplayPort passifs.
Panasonic lance des tablettes 4K
Panasonic a dévoilé celles qui sont probablement les premières tablettes 4K ou plutôt Ultra HD avec une définition de 3840 x 2560 (15:10).
Il y a toutefois un petit bémol, ces tablettes ont une diagonale de 20" et pèsent 2,5 Kg. Ce sont en fait des PC dotés de processeurs Core i5 ou i7 destinés aux marchés professionnels comme les millieux médicaux.
Outre le prix, jusqu'à 8000$ il y aura un autre frein à leur adoption en masse, leur autonomie inférieure à 3h qui refroidira même les médecins aux bras musclés.
4G: Bouygues champion de la couverture, Orange des débits
ZDNet a publié une cartographie 4G concernant Paris, Lyon et Marseille comprenant couverture et débits des opérateurs.
C'est l'occasion de voir les conséquences des choix technologiques différents des opérateurs:
- Pour avoir une couverture maximale très rapidement, Bouygues a massivement utilisé la bande de fréquence des 1800 MHz qui permet d'avoir une bonne portée mais ds faibles débits, entre 15 et 30 Mbits/s.
- Orange, de son côté à une couverture moindre avec sa bande des 2600 MHz utilisée majoritairement mais en échange a des débits supérieurs à 30 Mbits/s.
Pour le reste, la tendance montre que Orange est en train de dépasser SFR en couverture et que Free a toujours une couverture très en deça des autres et des débits mesurés inférieurs aux 15 Mbits/s.
AMD parle du FreeSync, le concurrent du G-SYNC de Nvidia
En octobre dernier, Nvidia annonçait une nouvelle technologie appelée G-SYNC. En substance il s'agit d'un nouveau procédé permettant de faire varier dynamiquement la fréquence d'affichage des écrans informatiques, en l'augmentant quand c'est nécessaire et en la baissant dans le cas contraire. Les premiers tests réalisés ont montré une réelle amélioration de la fluidité perçue dans des jeux 3D, les cartes graphiques étant sollicitées à fond seulement aux moments les plus cruciaux. Le seul gros défaut de cette technologie est de nécessiter des moniteurs à l'électronique compatibles et encore très coûteux, plus de 500 euros auxquels il faut ajouter une carte Nvidia récente.
AMD a réagi à cette offre en annonçant le bien nommé FreeSync. Cette technologie pratiquement identique dans son fonctionnement est gratuite contrairement à celle de Nvidia. D'ailleurs, selon AMD le groupement Vesa a dans ses cartons une telle technologie proche de la ratification.
AMD ne donne pas de date sur la sortie du FreeSync mais l'aurait avant tout développé non pas pour améliorer les performances mais essentiellement pour baisser la consommation de ses cartes graphiques embarquées. Ainsi, lorsque l'écran est très peu sollicité, par exemple lors de la lecture d'une page web la carte pourrait grandement baisser le rafraichissement de l'écran ce qui lui demandera moins de puissance.
L'affaire est à suivre étant donné qu'AMD a plus souvent fait des promesses que réalisé de réelles percées. C'est d'autant plus vrai que son annonce semble avant tout viser à casser la dynamique que rencontre Nvidia avec son G-SYNC et juste au moment où nombre de moniteurs compatibles arrivent sur le marché. Promettre la même chose pour moins cher est certainement le meilleur moyen de mettre des bâtons dans les roues d'un concurrent.
Les téléviseurs incurvés bon marché arrivent
Samsung et LG ont présenté pratiquement en même temps leurs premiers téléviseurs incurvés dont la principale caractéristique à part un écran courbe est de coûter très cher.
TCL, une marque chinoise qui a envahi le marché américain a décidé de se lancer aussi dans l'aventure en proposant un téléviseur 4K (ou plutôt Ultra HD) d'une diagonale de 55". La courbure moins prononcée que sur les écrans OLED des Coréens est annoncée comme idéale car suivant celle de la rétine, tout un programme.
Le prix n'a pas encore été dévoilé mais TCL a l'habitude de proposer des tarifs très inférieurs à ceux de ses concurrents.
Microsoft songe à permettre d'avoir Windows et Android sur les smartphones
En interne, ou tout du moins loin d'annonces officielles, Microsoft travaille à refaire son retard sur Android sur le marché des smartphones. L'une des pistes envisagées serait de faire cohabiter sur un même appareil son Windows Phone et Android.
Hélas, il ne s'agit pas d'avoir un vrai dual boot sur les appareils, ce qui serait complexe à gérer et pas forcément très utile, les applications n'étant pas compatibles entre les deux systèmes. Il s'agirait plutôt de proposer aux opérateurs des appareils capables de fonctionner aussi bien sous Windows Phone qu'Android. Le client qui achèterait l'un de ces appareils aurait alors le choix, lors du premier démarrage d'installer l'un ou l'autre des OS mobiles.
Il s'agit donc là plus d'une opération commerciale qu'autre chose. En effet, on peut présumer que les appareils proposeront au démarrage d'installer par défaut l'OS de Microsoft et optionnellement celui de Google si le client en fait le choix. Toutefois, cela permettrait à Microsoft d'augmenter son potentiel de vente car aujourd'hui les produits proposant son OS, en résumé les appareils Nokia sont loin d'avoir la même visibilité qu'iOS ou Android.
Dans un registre similaire qui est une bonne nouvelle pour Microsoft, Sony a annoncé son intention de proposer une gamme de Windows Phone.
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