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MacBidouille

News du mercredi 18 mai 2011

30%, le pourcentage magique d'Apple

Souvenez-vous à la sortie du premier iPhone. Apple avait mis en émoi tous les opérateurs de téléphonie mobile du monde en imposant une nouvelle règle, le partage des revenus liés à l'iPhone. Ils exigeaient que ces derniers leur reversent 30% de l'argent encaissé auprès des clients. Si cette initiative a fini par faire long feu, le chiffre 30% s'est imposé chez Apple comme un dogme. Il est devenu le pourcentage gardé par Apple sur les ventes de l'App Store et plus récemment sur le Mac App Store. C'est visiblement le compromis maximal qu'Apple considère comme acceptable par ses partenaires pour travailler avec eux. Sur le papier, c'est un excellent plan pour la société. Alors que la plupart des fabricants d'électronique ne gagnent de l'argent que lorsqu'ils vendent un de leurs produits, Apple en gagnera (autour des 30% de marge brute, tiens) à la vente, mais aussi pendant toute la durée de vie de ce produit. Nous serions presque tentés de dire qu'ils sont en train de remplacer leur service après-vente par un service vente après, mais ce n'est que partiellement vrai...

Dans un autre registre, nous avons souvent retrouvé ces 30% liés au nom d'Apple. C'est selon les témoignages que nous avons reçu la perte de revenus des acteurs du marché Mac lorsqu'un Apple Store s'implante dans leur région (à une exception près qui parle au contraire d'effet halo). Sachant que la plupart ne sont pas en grande forme, ils vivent ça comme la chronique d'une mort annoncée. Notez que comme d'habitude, Apple s'arrange pour que les choses ne se voient pas trop. Pour éviter que ces acteurs jettent l'éponge, ils leur font des promesses et vont parfois jusqu'à négocier des arrangements pour leur maintenir la tête hors de l'eau. La société semble vouloir tout faire pour retarder l'inéluctable, la fermeture de certains APR et CSAA.
Nous avons entendu (très doucement, tout ne se dit pas, même pas en privé) que certains d'entre eux se rapprocheraient pour lancer une action commune contre Apple Store SAS, mais il est encore trop tôt pour en dire plus

Où l'on reparle du NFC chez Apple

Depuis un petit moment maintenant on entend parler de la technologie NFC (Near Field Communication) qui permet de faire communiquer à très faible distance deux appareils, sans contact. C'est pour de nombreux acteurs du marché de l'électronique le futur Graal visant à remplacer les cartes de crédit. Des tests en grandeur nature sont en cours un peu partout dans le monde et tous les géants dont Google veulent s'accaparer ce marché.
Ces derniers mois, la rumeur n'a cessé de donner ou de retirer au futur iPhone 5 des capacités de paiement NFC. Un coup il l'aura, un coup il ne l'aura pas.
Une autre rumeur se rajoute maintenant à cette dernière. Apple serait sur le point de proposer cette technologie de paiement dans ses Apple Store. Si c'est moderne et branché, Apple aurait tort de s'en priver. Mais nous ne les voyons pas trop faire les affaires de Google ou de toute autre société, donc si la piste NFC se confirme dans les boutiques Apple, il ne fera aucun doute à nos yeux que les prochains iAppareils en seront aussi dotés, histoire que l'argent tourne en famille.

SanDisk se paye un savoir-faire dans le marché des SSD

Aujourd'hui, tous les grands fabricants de mémoire se sont aussi lancés sur le marché des SSD que ce soient Intel/Micron, Toshiba ou Samsung. SanDisk a aussi tenté l'aventure, mais sans grand succès.

Si la société a bien développé sa gamme de disques, ils n'ont pas eu de succès leurs performances étant largement en retrait. Afin de refaire son retard sur ce marché au potentiel économique énorme, la société vient de se payer la société Pliant Technology. Si son nom ne vous est pas connu, c'est que Pliant est spécialisée dans les SSD hautes performances dotés d'interfaces SAS et destinés aux marchés professionnels. Il n'empêche que SanDisk n'a pas hésité à dépenser 327 millions de dollars pour l'acheter.
Avec un peu de chance, ceci aboutira à court terme sur une nouvelle gamme de SSD dotés de contrôleurs performants, et la concurrence aidant à une baisse du prix des disques. Ce sera d'autant plus facile à obtenir le jour où tous les fabricants de mémoire auront leur gamme. Eux seuls sont à même de casser les prix au Go des puces qu'ils fabriquent choisissant ainsi de s'imposer au plus vite sur le marché des SSD. 

Un coup de jeune pour les SSD de 2009 ?

Si vous avez été parmi les premiers à acheter un SSD courant 2009, vous avez certainement acquis un disque doté du contrôleur star du moment, l'Indilinx Barefoot. On le trouvait dans pratiquement tous les disques performants vendus à l'époque sauf les SSD X25-M d'Intel. Depuis, Indilinx est tombé dans l'oubli, supplanté par d'autres. On a récemment reparlé de la société lorsqu'elle a été rachetée par OCZ qui veut devenir indépendant des fabricants de contrôleurs et surtout pouvoir proposer des solutions maison pourquoi pas plus performantes. C'est probablement pour prouver son savoir-faire que la société a annoncé avoir développé un firmware "miracle" pour les vieux Barefoot. Il intégrerait de nouvelles fonctions comme l'HyperQueuing qui amélioreraient de manière conséquente les lectures et écritures aléatoires. Outre ce gain en performances, ce firmware supporterait les puces gravées en 25nm et serait optimisé pour les rendre aussi endurantes que possible.
Visiblement, ce firmware pourrait être proposé à ceux qui ont déjà des SSD dotés de ce contrôleur. Reste à savoir si les fabricants de ces disques qui en ont maintenant d'autres modèles à vendre prendront le risque de perdre une partie de leurs futurs clients potentiels en améliorant un produit qui n'existe plus. Ce n'est pas gagné à moins qu'OCZ ne propose un firmware générique pour tous les SSD Barefoot, histoire de se mettre tout le monde dans la poche.

Bientôt une solution pour remplacer sans tracas le disque dur d'un iMac 2011

La semaine dernière l'annonce des difficultés que l'on rencontrera à remplacer le disque dur d'un iMac 2011 a soulevé énormément de vagues, peut-être même trop sachant qu'il n'est pas impossible de contourner cette limitation. Seulement, la technique de contournement la plus simple consiste simplement à désactiver les sondes de l'emplacement disque dur, ce qui est efficace mais pas forcément très "propre". Nos lecteurs et amis de Gravis, un revendeur allemand, ont développé une solution très intéressante.

Ils ont développé un petit module externe qui va assurer les fonctions dévolues à la sonde intégrée au disque dur et réellement mesurer la température et la renvoyer à la carte mère afin qu'elle puisse fonctionner normalement mais aussi ajuster au mieux la vitesse de rotation du ventilateur chargé de refroidir ce disque.
Ce bloc appelé cBreeze fonctionne sur tous les iMac à partir des modèles 2009. Le tarif du produit n'a pas encore été fixé. Il sera disponible en quantité dans le courant du mois de juin.

Nous ne pouvons que les féliciter de ce développement rapide et efficace.

Vers une remise à plat totale de la redevance sur la copie privée

Depuis la naissance de MacBidouille qui a été contemporaine à la création de la Commission Copie Privée, nous avons toujours été hostiles à ses décisions.
Mais avant d'aller plus loin, il est nécessaire de faire une clarification sur notre hostilité, en revenant à l'esprit de cette redevance. Elle a pour vocation unique de compenser les inévitables échanges de contenus soumis à des droits d'auteurs dans le cadre familial. Ainsi, il n'y a rien d'illégal à copier un CD de musique à un membre de votre famille proche. Dans ces conditions, payer une redevance pour compenser à cette occasion la perte de revenus de l'artiste n'a rien de choquant, au contraire.
Hélas, depuis sa création, cette Commission s'est transformée en ogre insatiable. Elle a commencé par taxer les CD, puis les DVD, puis les baladeurs, puis les smartphones, puis les disques durs externes, puis les cartes mémoire, les clés USB, les iPad...
À chaque fois, le credo est le même. On peut y stocker de la musique (essentiellement) donc c'est éligible à la redevance. Pire, pendant un moment les ayants droit ont fait la terrible erreur de vouloir aussi compenser le piratage qui n'a rien à voir avec la destination de cette Commission puis a eu le culot de ne pas changer ses barèmes une fois qu'on leur a interdit de prendre en compte le "vol de musique".
Pour finir, et c'est là leur nouvelle erreur, les membres de la Commission ont taxé aussi les médias destinés aux professionnels, qui eux les utilisent à bien d'autres destinations que le partage de musique.

C'est ce dernier point qui va provoquer une nouvelle remise en question de ces barèmes. Or, en 2010, un jugement rendu par la Cour de justice de l'Union européenne a tranché en considérant que les professionnels n'ont pas à payer de telles redevances.
Si les ayants droit ont considéré qu'ils n'avaient pas à tenir compte de cet avis, le rapporteur du Conseil d’État en a décidé autrement et a déposé hier une demande visant à annuler tout le barème de la redevance sur la copie privée fixé en 2008.
On saura d'ici un mois si sa demande est acceptée ce qui ne fait pas beaucoup de doute. Il souhaite alors qu'un autre barème soit mis en place, épargnant les professionnels. Ayant certainement regardé les décisions de cette Commission, il a assorti sa demande d'une suggestion visant aussi à ce que le nouveau barème des particuliers soit plus consensuel, autrement dit que les ponctions soient moins élevées.
La Commission aura 9 mois après une éventuelle décision favorable à cette demande pour revoir sa copie. Nous sommes prêts à parier qu'elle cherchera à étendre l'assiette de ses ponctions à d'autres produits non encore touchés afin de préserver le montant de sa cagnotte. Notez que ce n'est qu'une supposition, mais basée sur l'expérience des décisions prises par le passé. 

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