MacBidouille

Le correcteur orthographique est une des caractéristiques du téléphone "made in Apple" qui a beaucoup fait parler d'elle. Certains se plaignent de son inefficacité, d'autres de son manque de souplesse. Depuis la version 2.2 du firmware, on peut enfin le désactiver complètement… Mais avant d'en arriver la, voici comment le maîtriser un peu mieux.
Le correcteur est censé "apprendre" les mots que l'on utilise beaucoup. Si vous écrivez plusieurs fois dans le bloc notes un mot avec une faute, et que vous refusez la suggestion du dictionnaire, il finira par ne plus vous proposer de modification. Le fait est que cet apprentissage ne tient pas, et au bout d'un moment il "oublie" et revient à la correction originale.
C'est la qu'intervient la découverte d'Erica Sadun (Créatrice de plusieurs applications pour l'iPhone et rédactrice depuis peu d'Ars Technica).
Elle s'est rendue compte en effet que le champ de texte qui était le plus pris en compte par le dictionnaire est le champ de recherche de Google dans Safari mobile ! On se demande vraiment ce qui a poussé Apple à mettre cette caractéristique à cet endroit !
Dorénavant donc, si vous utilisez des mots originaux, des abréviations, ou si vous en avez marre des suggestions erronées, il ne vous reste plus qu'à lancer une recherche dans Google (vous n'êtes pas obligés d'attendre le résultat ;) parmi les tests que j'ai effectués, pour l'instant les mots ajoutés ont été reconnus à tous les coups et dans toutes les applications de l'iPhone.
Pour ceux qui ont un iPhone jailbreaké, le fichier qui garde les ajouts au dictionnaire est le suivant : /private/var/mobile/Library/Keyboard/fr_FR-dynamic-text.dat

Comme prévu, Intel a baissé le prix de certains de ses processeurs Core 2 Quad afin de faire de la place aux nouveaux modèles dotés d'un TDP de 65W, ceux que la rumeur tend à faire rentrer dans la prochaine génération d'iMac que l'on attend depuis quelques semaines. Les processeurs sont au nombre de 3:
- C2Q Q8200s: 2,33GHz 2x2 Mo de cache FSB 1333 MHz pour 239$
- C2Q Q9400s: 2,66GHz 2x4 Mo de cache FSB 1333 MHz pour 318$
- C2Q Q9550s: 2,83GHz 2x6 Mo de cache FSB 1333 MHz pour 367$

Ces tarifs sont ceux pratiqués pour 1000 processeurs vendus. Apple les paye plus que certainement bien moins chers. Etant des processeurs de machines de bureau, ils sont vendus à un tarif inférieurs aux Core 2 Duo pour mobiles actuellement utilisés par Apple, ce qui peut laisser espérer une baisse de prix des iMac, sauf si le reste des composants devait coûter plus cher à Apple.

Actuellement, Intel a deux plate-formes mobile, celle à base de Core 2 duo et destinée aux portables classiques, et de l'autre côté la plate-forme à base d'ATOM qui vise les netbooks d'entré de gamme. Entre les deux, il y a un manque que les fabricants d'ordinateurs portables aimeraient combler en poussant l'ATOM avec des écrans plus grands, ce que refuse Intel. Il faut dire que cette dernière leur fait gagner largement moins d'argent, le prix des produits étant très faible.
Afin de combler ce manque, Intel devrait lancer au second trimestre une nouvelle plate-forme destinées aux machines comprises entre 699 et 899$ et ayant des écrans entre 11 et 13,3". Elle devrait consommer moins d'énergie que le Core 2 Duo, tout en étant moins puissante, et ainsi permettre aux constructeurs (les plus gros revendeurs PC seraient sur les rangs) de proposer de quoi combler l'écart entre les deux gammes de produits actuels. Bien entendu, elle sera vendue plus cher par Intel qui s'assurera ainsi de meilleurs profits dans une période où les choses sont plus compliquées que jamais.

Ne sachant plus quoi faire pour endiguer la baisse sans fin des puces mémoire, la plupart des fabricant ont décidé de mettre au point mort des coûteuses lignes de production. Depuis septembre dernier, la production a ainsi baissé de 22%, une première. Il semble que ce pari se soit avéré le bon pour les fabricants qui ont trouvé ainsi un équilibre. Le prix des mémoire flash NAND MLC destinées aux clés USB, baladeurs ou encore disques SSD est reparti à la hausse de 3% en une semaine. Certains contrats à terme auraient même vu la valeur des puces augmenter de 7 à 30%
Le marché de la mémoire vive semble aussi suivre le même chemin avec un frémissement à la hausse de 1 à 3%
Mais comme nous le disions dans une brève il y a peu, ces industriels auront du mal à garder très longtemps à l'arrêts des chaînes de production qui ne sont plus amorties. Dès que le premier craquera, les autres suivront ce qui provoquera à nouveau une chute des cours.

Décidément, l'affaire des problèmes de firmware de disques dur de Seagate tourne en eau de boudin.
Dans la journée d'hier, peu après que nous vous avons fait un point, les serveurs du fabricant de disques durs se sont effondrés sous la charge.
Ensuite, la plupart de ceux qui ont réussi à avoir le logiciel de mise à jour se sont aperçu qu'il ne fonctionnait que chez de rares et chanceux (si l'on peut utiliser ce mot en cette occasion) utilisateurs.
Tout ceci s'est passé sur fond de jour férié, un moment où personne ne semblait assurer de permanence, ce qui a encore ajouté à l'ire des utilisateurs.
On retiendra quand même que cette crise sans précédent aura fait comprendre une fois pour toute à la plupart des internautes qu'il est capital d'avoir en toutes circonstances une sauvegarde aussi à jour que possible de ses données.
[MàJ] Seagate a retiré la mise à jour qu'ils proposaient hier, ceci après en avoir mis en téléchargement une seconde, censée être plus fiable. Cette histoire tourne en eau de boudin, non seulement pour les particuliers qui ont des disques touchés (et il y en a bien plus que ceux fabriqués en décembre 2008) mais aussi pour tous les professionnels qui en en ont commercialisés, que ce soient des revendeurs, des fabricants de boîtiers externes ou tout simplement des sociétés de service qui en ont mis dans les machines de leurs clients.
Il est difficile de quantifier ce que coûtera la résolution de cette crise, mais on peut sans risquer de se tromper parler de centaines de millions, entre les disques que Seagate devra échanger, les disques en boîtier que les revendeurs devront reprendre sous garantie... Et encore, il faudra quelques mois pour connaître le coût qu'aura cette affaire sur le déficit d'image dont Seagate pâtira forcément alors qu'ils venaient d'annoncer la baisse de la garantie de leurs disques de 5 à 3 ans.
[MàJ]2. Les plus motivés peuvent aller à l'adresse suivante:

http://www.msfn.org/board/index.php?showtopic=128807

Vous y trouverez la technique pour relancer un disque dur Seagate "briqué". Attention, elle nécessite de brancher le disque à une prise RS232 (inexistante sur Mac) afin d'envoyer à son électronique des commandes qui lui permettront de sortir de la transe dans laquelle il s'est mis par erreur (bug du firmware).
Faute de pouvoir être appliquée par tout le monde, cette manipulation prouve qu'il sera possible à moindre frais de récupérer ses données et disques perdus, pour peu que des professionnels décident de proposer ce service. Etant donné le peu de complexité de l'opération une fois le matériel mis en place, elle ne devrait pas coûter plus de quelques dizaines d'Euros au grand maximum.

Selon 9to5mac il est possible d'utiliser la gestuelle à 4 doigts sur sur les Macbook Pro Penryn avec les bêta de Snow Leopard et sans la moindre bidouille.
Si la chose se confirme avec la version finale (on ne sait jamais) ce sera un petit cadeau fait à ceux qui pensaient Apple incapable d'en faire aux clients ayant déjà acheté un produit.
C'est peut-être aussi le moyen qu'a trouvé Apple pour activer cette fonction sans avoir à le faire via une mise à jour payante comme ce fut le cas pour l'activation du 802.11n à cause de la loi Sarbanes-Oxley.