MacBidouille

Voilà une annonce de la part de cette société qui pourrait faire grand bruit : Netflix semble vouloir proposer ses services en France pour cette année (septembre 2014 ?).

Qui est donc Netflix pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette compagnie ?

Netflix est une société américaine (qui a commencé par louer des DVD) et qui propose via un abonnement un accès de vidéos à la demande (VOD ou VAD) : rien de bien nouveau sur ce point. Pour les consommateurs nord-américains qui ont bénéficié en premier lieu de leur offre, la différence s'est jouée sur l'attractivité du prix (8 $ US par mois et en illimité), tout en ayant accès à ce jour à une quantité impressionnante de titres (environ 100000), et ce sur un large choix d'équipement : ordinateur, consoles de jeux, tablettes, etc... Cerise sur le gâteau, et contrairement à ce que nous connaissons en France, la limite de temps pour visionner un titre est bien plus attractive que les quelques jours dont nous avons l'habitude.

Fort de ses quelques 40 millions d'abonnés, Netflix a même commencé à produire ses propres séries comme "House of cards". Ironie de la chose, Canal Plus diffuse cette série dont elle a acheté les droits de retransmission et se retrouve donc face à un concurrent à l'appétit féroce ! Avec environ 260 000 abonnés en moins entre 2011 et 2013, Canal Plus doit voir d'un très mauvais œil l'arrivée possible de Netflix sur notre territoire. Les autres acteurs français de la télévision sont bien sûr aussi directement concernés, même si nous disposons de 25 chaines gratuites via la TNT.

C'est donc bel et bien une éventuelle crainte (ou menace ?) pour les acteurs "classiques" du marché, même si notre bon vieux pays a mis en place tout un arsenal législatif protégeant les auteurs et leurs ayant-droit : rappelons-nous entre autre des discussions sur l'exception culturelle au sein de l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce).

Gageons quand même que le débat et le niveau sonore qui en découleront en France se fasse sereinement. La mayonnaise commence d'ailleurs à prendre, Fleur Pellerin (la ministre déléguée à l'économie numérique) aurait émis le souhait de voir Netflix débarquer en France.

Maintenant que tous les Mac sont dépourvus d'appareils optiques et que le Superdrive externe d'Apple n'évolue plus (certainement le plus ancien produit au catalogue d'Apple) il est temps de s'intéresser aux solutions proposées par d'autres fabricants. Si vous ne voulez que lire et graver des CD et DVD l'offre est pléthorique et très bon marché. En revanche si vous voulez un produit très complet, Pioneer a présenté son dernier graveur Blu-ray compact.

A la norme USB 3.0, le BDR-XD05J grave les CD en 24x, les DVD en 8x, les Blu-ray simple et double couche en 6x ainsi que les triple et quadruple couche en 4x.
Pour rappel, sous OS X il est possible de créer facilement des Blu-ray de stockage de données directement via le système. En revanche, il faudra un logiciel tiers pour créer un Blu-ray vidéo.
Le tarif de ce produit n'est pas encore connu.

Combien vaut une action Apple ? Le prix que les marchés lui donnent, enfin maintenant qu'elle verse des dividendes, quelques décennies pour toucher ce qu'elle a coûté au départ.
En bref, sa valeur ne dépend pas de ce que la société gagne mais seulement de ce que les gens sont prêts à payer pour s'en offrir, comme Carl Icahn qui en a pour 3,5 milliards de dollars. Nous présumions que la volonté d'Apple de se concentrer sur le bonheur de ses actionnaires visait à parfaire sa politique globale désireuse, tout en gardant une aura spéciale, de devenir une société comme les autres, mettant de côté son encombrante communauté de fans. Hélas, il semble que le contraire soit arrivé et que les marchés soient devenus comme les "MacUsers" des mécontents chroniques toujours désireux d'en avoir plus.
La preuve on l'a encore eue après l'annonce des résultats historiques de la société, une baisse de plus de 7% du cours de l'action. Mais que veulent alors ces actionnaires ou marché ? Tout comme les MacUsers (ou tout du moins une partie d'entre eux) ils veulent plus. Ils reprochent aujourd'hui à Apple non pas de vendre toujours plus, mais de ne pas avoir encore sorti de nouveaux produits, ou plus exactement de ne pas avoir étendu son business à d'autres produits comme avec l'iPod, l'iPhone et l'iPad. Ils veulent de nouveaux marchés à forts potentiels, de la nouveauté capable d'élargir considérablement le potentiel de vente d'Apple. Ils s'impatientent d'ailleurs et menacent annoncent qu'ils ne vont pas attendre indéfiniment. Dans le même temps, ils veulent aussi qu'Apple commence à s'intéresser aux autres marchés que le premium, toujours dans le but d'élargir le potentiel commercial de la société. Remarquez, ils reprocheront ensuite très certainement à Apple de voir ses marges brutes fondre.
Voilà l'écheveau que Tim Cook doit déméler. A côté, celui de Steve Jobs, confronté à une communauté qu'il considérait comme surannée, impossible à satisfaire en un mot gênante pour le renouveau de la société, semblait facile à gérer, car cette communauté au moins était fidèle de toute façon, ce qui n'est pas le cas des actionnaires dans leur immense majorité.

L'un des dogmes de Nintendo a toujours été de ne jamais porter ses licences phares, Mario, Zelda ou encore Pokemon sur d'autres plateformes que les siennes, considérant que ces locomotives étaient trop précieuses pour la vente de ses produits.
Toutefois, les derniers résultats des ventes de ses consoles, encore plus mauvais qu'attendus, semblent avoir infléchi ce dogme, tout du moins un petit peu.
Il n'est encore pas question de porter ses jeux en intégralité sur d'autres produits comme les iPhone ou appareils sous Android mais la société songe à les utiliser comme vecteurs de vente de ses consoles en proposant des contenus partiels ou des mini jeux liés à ses produits phares.
C'est un mieux et si la société continue à enregistrer de mauvaises ventes elle finira probablement par craquer. Elle doit craindre que ne lui arrive la même chose qu'à son principal ennemi à une époque, SEGA. Une fois la guerre des consoles perdues, Sega a commencé à porter ses licences sous d'autres produits, ce qui ne lui a pas permis le rebond espéré, au contraire.

[Màj] Nintendo a nié vouloir créer des jeux pour d'autres plateformes même "mini".

Dell, à la recherche d'un business model capable de le faire rebondir, a annoncé un partenariat avec la société MakerBot afin de commercialiser à destination des PME des systèmes de scanners et imprimantes 3D.
Le but annoncé est de faciliter à ces sociétés la mise en place de systèmes simples et rapides de prototypages.
Avec ce partenariat, Dell commercialisera dès le 20 février prochain aux Etats-Unis toute la gamme MakerBot et en assurera le suivi chez ses clients. 

L'idée n'est pas saugrenue alors que ce marché bien qu'encore balbutiant est un des plus dynamiques et enregistre une forte croissance permise par une baisse de prix significative de produits de plus en plus performants. Ainsi, une imprimante MakerBot ayant une précision de 100 microns coûte seulement 2200$ alors qu'il en aurait fallu des dizaines de milliers pour un produit similaire il y a quelques années seulement.

Microsoft qui s'intéresse aussi de près à ce marché a commencé à inclure dans Windows les API nécessaires au pilotage d'imprimantes 3D.

Nous donnons la parole à Jean-Baptiste.

Pour info, je viens de recevoir un mail d'Apple comme quoi mon MacPro est expédié.
Je l'ai commandé dans les premières minutes de la dispo sur l'Apple Store le 19 décembre.

Merci à ceux qui reçoivent leurs machines de nous donner leurs impressions avec un petit mot sur leur usage de ces Mac Pro.