MacBidouille

Après les photos, voici la vidéo de la coque de l'iPhone 5

A moinq que ce ne soit un faux prototype laché par Apple dans la nature pour remonter à la source de fuites, le connecteur dock semble bel et bien avoir radicalement changé.

Depuis hier et la découverte de l'incroyable indiscrétion de son logiciel iOS LinkedIn fait face à une fronde de ses utilisateurs. C'est certainement ce qui a poussé la société à proposer très vite une version 5.0.3 de son logiciel (Merci Ian).
La seule amélioration apportée est, "calendar improvements ", pour améliorations du calendrier, ce qui signifie certainement entre les lignes que le logiciel n'ira plus récupérer à l'insu des utilisateurs le contenu de leur calendrier iCal. On peut présumer qu'Apple a aussi mis une forte pression sur LinkedIn, ce genre de chose étant interdit dans les règles de développement iOS.

Merci à Emmanuel de nous avoir envoyé cette photo du futur Apple Store de Strasbourg.

Les choses bougent enfin de manière visible et les palissades en bois qui seront ensuite recouvertes de noir sont en cours d'installation. C'est certainement la boutique d'Apple dont les travaux auront duré le plus longtemps avec l'Apple Store de l'Opéra à cause également des contraintes liées au lieu classé.

MicGadget a obtenu des information sur les futurs Mac Pro. Au programme:

• Processeurs Xeon E5 à  six et huit cœurs,
• mémoire DDR 3 1600MHz sur 8 canaux,
• SATA III et SAS en natif (sans adjonction de carte fille),
• USB 3.0 et Thunderbolt,
• PCI-Epress 3.0.

En fait, l'essentiel de ce qui est dit au dessus était plus que prévisible, obligatoire, puisque correspondant aux spécifications de la plateforme Xeon Ex.

Dans le procès qui l'oppose à Google sur la violation de brevets et la copie de fragments de code Java dans Android, Oracle a essuyé il y a quelques jours un nouveau revers, et non des moindres.

En effet, après avoir déjà tranché en faveur de Google il y a deux semaines sur la question des brevets, le juge en charge du dossier, Williams Alsup a également rendu un verdict favorable à Google sur la question de la violation du copyright des API de 37 packages Java reprises par Google dans Android. S'il a bien reconnu que la mise au point de ces API a nécessité un travail créatif, théoriquement couvert par le copyright, Williams Alsup a en effet jugé que les API représentent une "structure de commandes", et entrent donc dans le cadre d'une exception au copyright prévue par la loi pour permettre l'interopérabilité. Le juge indique ainsi que "tant que le code utilisé pour l'implémentation est différent, le Copyright Act permet à n'importe qui d'écrire librement du code pour effectuer exactement les mêmes traitements que n'importe quelle méthode utilisée dans l'API Java", précisant en plus que le nom et la signature des méthodes peuvent être repris.

Il est intéressant de noter que, une fois n'est pas coutume, le dossier est tombé entre les mains d'un juge maitrisant parfaitement le sujet, Williams Alsup ayant indiqué en pleine audience qu'il est lui même développeur, dans une tirade contre l'avocat d'Oracle, pour expliquer à ce dernier qu'une portion de code copiée par Google est particulièrement simpliste, et donc, que cette copie n'a pas pû permettre à Google de prendre un avantage en sortant Android plus rapidement. Baptisée rangeCheck, la fonction en question sert simplement de vérifier qu'un entier est compris entre deux bornes, ce qui est à la portée de n'importe quel étudiant selon le juge, même si l'avocat d'Oracle prétend qu'il ne serait pas capable de le faire lui même en six mois...

Ces quelques lignes de codes sont d'ailleurs le dernier point en suspens dans ce dossier. Mais compte tenu des déclarations du juge sur le sujet, qui a qualifié cette question de "cas de copiage innocent et sans importance" (9 lignes dans une classe en contenant près de 3200), il serait surprenant que la décision finale soit très favorable à Oracle. Au maximum, Oracle pourrait espérer des dommages et intérêt à hauteur de 150 000 dollars, une goutte d'eau par rapport aux plusieurs milliards de dollars initialement exigés par Oracle, qui a déjà revu ses prétentions à la baisse plusieurs fois.

Bien entendu, il reste à Oracle la possibilité de faire appel, ce que l'éditeur a d'ores et déjà annoncé qu'il fera... en espérant probablement tomber sur un juge dominant un peu moins le sujet...

Depuis plusieurs années on attend le retour d'AMD sur le devant de la scène et hélas pour la société ce retour n'arrive pas. La société a beau lancer de nouveaux produits visant tous les segments occupés par Intel, elle n'arrive pas à lutter. C'est tout particulièrement vrai pour un segment sur lequel elle avait beaucoup misé, les APU, ces processeurs embarquant plusieurs coeurs et une partie graphique bien plus performante que ce que propose Intel.
En fait, si l'on regarde les annonces faites au Computex et qui conditionnent le reste de l'année, AMD est de moins en moins présent. Tous les fabricants ont présenté leurs nouvelles configurations Ivy Bridge, surtout des Ultrabook et pratiquement rien avec des puces AMD.
La société qui perd chroniquement de l'argent depuis très longtemps sauf quand Intel lui signe un colossal chèque semble avoir atteint une fois encore son point le plus bas et devra encore se cantonner à vendre à très bon marché des puces destinées à des produits de seconde zone.
Son avenir semble maintenant totalement bouché et Intel ne lui laissera que la place nécessaire pour ne pas se retrouver en monopole sauf si les lois antitrust considèrent un jour que les processeurs ARM sont suffisants à assurer une concurrence. Dans ce cas il y a fort à parier qu'Intel enfoncera le clou et finira de faire couler AMD. 

Le Computex, un salon informatique qui se tient actuellement à Taïwan a été l'occasion pour de nombreux fabricants de PC de présenter leur nouvelle gamme d'Ultrabook Ivy Bridge.
Intel a communiqué là dessus, le sujet lui étant très cher, et a annoncé que d'ici 30 jours il y aurait 35 modèles en vente, preuve que la mayonnaise a enfin fini de prendre. Le fondeur espère qu'il y en aura 1100 référence d'ici l'an prochain ce qui en ferait un marché incroyablement diversifié.
Il reste bien entendu à voir si le grand public va adhérer à ces produits, mais c'est fort possible étant donné que l'on en trouve de plus en plus sous les 800$ y compris le Sony T13 dont le modèle d'entrée de gamme est à 749 euros.
L'autre inconnue concerne le marché qui sera canibalisé par ces machines. Intel espère que ce sera celui des tablettes. Il y a pourtant des chances que ces machines remplacent des portables plus gros. 

Après des hésitations les fabricants de cartes mères destinées aux PC commencent à ajouter à leurs produits des connecteurs Thunderbolt. Asus a fait un choix différent des autres en proposant une carte fille Thundertbolt à ceux qui souhaitent rajouter ce connecteur à leur machine.

Le système a toutes les apparences d'une usine à gaz. Outre le connecteur PCI-Express 4x utilisé, il faut en plus avoir une carte mère compatible pour y brancher un connecteur dédié, mères mais aussi aller récupérer au dos de cette carte mère la vidéo sur un des connecteurs Displayport à l'arrière.

Bien entendu nous ne vous parlons pas de cette usine à gaz pour en vanter les mérite mais pour illustrer les difficultés auxquelles Apple sera confronté avec ses prochains Mac Pro dont la sortie serait imminente. Il n'est en effet pas réellement envisageable que ces machines soient dépourvues d'au moins un connecteur Thunderbolt. Or son intégration est infiniment plus complexe que sur un iMac ou un ordinateur portable pour deux raisons:

• Les Xeon n'ont pas de vidéo intégrée (contrairement aux Core iX comme pour la carte mère PC) qu'on pourrait récupérer pour la dévier sur le Thunderbolt,
• La carte graphique est sur un connecteur PCI-Express et pas directement sur la carte mère. 

Les solutions pour offrir du Thunderbolt sont donc complexes en résumé, deux pistes sont envisageables:

• Apple propose des cartes graphiques dotées d'un connecteur Thunderbolt. Cela impliquera dans ce cas de détourner une partie des lignes PCI-Express destinées au GPU pour ce port. Il faudra aussi faire transiter l'audio à travers cette carte.
• Apple met un connecteur Thunderbolt sur la carte mère et fait repartir la vidéo calculée par le GPU à travers le PCI-Express. En théorie c'est faisable, même si ce genre d'usage n'est réellement exploité actuellement que pour le GP-GPU.

On pourrait imaginer d'autres solutions exotiques comme un connecteur prorpiétaire PCI-Express 20x qui permettrait de ne pas ralentir la carte vidéo tout en offrant les 4 lignes au Thunderbot par exemple.
Dans tous les cas, comme vous l'aurez saisi, il s'agit de développements spécifiques nécessitant des choix et des arbitrages complexes. Cette seule contrainte pourrait probablement à elle seule expliquer le retard pris par ces machines.

Depuis plusieurs mois on ne parle plus que des forfaits de téléphonie mobile, ceux destinées uniquement aux données étant mis de côté. Bouygues a décidé de relancer la concurrence sur ce segment avec deux forfaits.

L'opérateur propose un forfait occasionnel à 9,90 euros par mois sans engagement doté de 500 Mo de données et un Fair Use au delà, de quoi télécharger très lentement jusqu'au début du mois suivant.
L'autre forfait se veut très pro avec une limite de 5 Go (et toujours le fair Use donc pas de coupure) Pour 19,90 euros par mois et 5 euros de plus sans engagement.

On notera surtout que ces deus forfaits permettent de télécharger au maximum à 42 Mbits/s de quoi rendre l'ADSL lent et qu'actuellement la troisième version de l'iPad est compatible. Ce sont donc les propriétaires de cette tablette ou ceux qui achèteront une clé USB compatible avec cette norme qui seront ravis. 

Sonnet a annoncé la sortie prochaine de deux produits utilisant à fond le Thunderbolt:

Le premier est un chassis PCI-Express capable d'héberger la plupart des cartes à cette norme dotées d'une interface PCI-Express, même les 16x (bien que limitées au débit du 4x. Il y en a deux modèles, avec un ou deux emplacements pour ces cartes, le premier supportant une puissance maximale de 100W et le second de 150W. Notez que les deux ont un second port Thunderbolt pour le chaînage. Ils coûtent 599 et 799$.

Le second est encore plis ingénieux puisqu'il transforme un Mac mini Thunderbolt en serveur rackable. Il apporte là aussi deux emplacements PCI-Express, ajoute des connecteurs Thunderbolt pour le chainage ainsi qu'un port USB supplémentaire en façade. Il devient done envisageable par exemple de rajouter des ports réseau au Mac mini pour un usage serveur. Il coûte lui aussi très cher, 1295$ soit presque le prix d'un Xserve de base avec le Mac mini à une autre époque.