MacBidouille

Savez-vous que votre iPhone sous iOS 4 enregistre en permanence ou presque votre localisation ? Savez-vous que ce fichier de logs est envoyé sur votre Mac à chaque synchronisation ?
Cela aurait pu être un poisson d'avril et nous pensions que c'était une blague jusqu'à ce que la preuve en soit apportée sur le site http://petewarden.github.com/iPhoneTracker/.
Vous y trouverez un logiciel qui affichera ces fichiers de logs et vous montrera avec fidélité les endroits où votre iPhone vous aura accompagné.

Nous ne vous cachons pas que nous sommes outrés qu'une telle collecte d'information puisse exister sans notre consentement. Apple mérite que dans chaque pays la justice et des instances comme la CNIL s'intéressent de près aux raisons de l'existence de ce qui est tout bonnement un traceur !
Avec des "amis" comme Apple, il n'y a plus besoin d'avoir d'ennemis, et la violation de la vie privée est patente !  

[MàJ] Notez que l'image au dessus est celle issue des logs d'un iPhone 3 GS qui n'a pas d'abonnement 3G. La collecte se fait donc même lorsque l'on a accès à aucun réseau.
[MàJ2] En fait, le système de localisation ne passe pas par le GPS mais par une triangulation GSM ce qui peut expliquer certaines mais rares grossières erreurs. 

Hier, YouTube a annoncé sur son blog officiel avoir déjà converti en WebM 99% des vidéos les plus regardées. Ce chiffre représente 30% du stock total. Étant donnée la quantité de vidéos uploadées chaque jour (une durée équivalente à 6 ans est envoyée quotidiennement !), c'est déjà un chiffre impressionnant.
Derrière cet événement, se cache en fait un épisode de la guerre des navigateurs que se livrent Google, Mozilla, Microsoft et Apple en plus de quelques autres moins importants en nombre d'utilisateurs. Le champ de bataille, ce sont les codecs vidéo et audio pour le HTML 5.
Petit rappel : devant l'absence de consensus à propos des codecs vidéo et audio pour les spécifications du HTMl5, en juin 2009, le W3C (Worldwide Web Consortium, censé mettre en place les standards du web) avait choisi de ne pas choisir. Ce non-choix impliquait la guerre des formats à laquelle on assiste actuellement, jusqu'à ce qu'un standard s'impose de fait.
Le WebM est le format que Google, Mozilla et Opera ont créé, il est sous licence BSD et donc complètement libre. Constitué du codec vidéo VP8 et du codec audio Vorvis, le tout dans un container basé sur Matroska. Il est soutenu par de grands noms comme Adobe, Oracle, Skype et beaucoup d'autres
L'opposant principal est le H.264 qui est une variante de MPEG4 (part 10) aussi appelé H.264 AVC. Il est soutenu par Apple et Microsoft.
Aujourd'hui, beaucoup considèrent que la qualité vidéo est à l'avantage du H.264, mais le développement du WebM continue, et l'on peut dire à sa décharge qu'il a commencé plus tard que son opposant.
Safari qui semble oublié pour l'instant, mais en mars dernier Google avait sorti un plug-in pour compatibilité du WebM avec Internet Explorer. C'était déjà une réponse à Microsoft qui avait sorti un plug-in pour lire le H.264 sur Chrome.
Un standard n'est pas prêt de faire surface, et ces rivalités risquent de durer encore quelques années. 

Alors qu'Apple a toujours autant de mal à répondre à la demande pour l'iPad 2, le site chinois chinatimes.com et Digitmes ont identifié un nouveau fournisseur potentiel pour le rétroéclairage de la tablette, Everlight Electronics. La société taïwanaise aurait envoyé des échantillons à Cupertino pour certification, dans le but de devenir fournisseur officiel.
Du côté d'Apple, ce serait le moyen d'assouplir la "supply chain", la chaine d'approvisionnement. Cela pourrait être aussi une tentative pour régler le problème des écrans "qui bavent" révélé à sortie de l'iPad 2.
Sur un autre registre, Bloomberg rapporte que la filiale de Foxconn, Chimei Innolux corp. aurait signé avec Apple un contrat pour devenir le troisième fournisseur de capteurs pour écran tactile (en plus de TPK Holding Corp. et Wintek Corp.). Ces capteurs permettent de reconnaitre le mouvement des doigts sur le verre. Pour correspondre aux critères exigés par Apple, Chimei Innolux fait aussi des efforts pour augmenter le rendement de ses chaines de fabrication de dalles IPS (actuellement fournies par Samsung et LG)
Les livraisons de ces deux composants majeurs pourraient commencer dès le mois de mai.

En 9 mois, Apple a vendu 15 millions d'iPad de première génération. Selon les analystes, l'estimation des ventes d'iPad 2 oscille entre 30 et 45 millions pour 2011.

C'est la très sérieuse agence de presse Reuters qui vient de confirmer les informations que nous vous dévoilions hier.
La production de l'iPhone 5 ne démarrera qu'au mois de juillet pour une commercialisation prévue dans le courant du mois de septembre.
Il conserverait un design très similaire, mais aurait à l'image de l'iPad 2 un processeur plus puissant, forcément le A5 peut-être à une fréquence légèrement inférieure. 

Il y a quelques temps nous vous avions promis de vous donner quelques astuces basiques pour dépanner votre Mac en cas de petit ou gros problème. Nous revenons à ce thème qui nous est cher en vous parlant de l'intérêt de faire dans certains cas un reset SMC de votre machine.

A l'époque des Mac Power PC, lorsque l'on avait un problème, il était fréquent qu'il soit réglé par un reset de la PRAM, une mémoire qui contenait certains réglages et qui pouvait se corrompre provoquant un fonctionnement anarchique de la machine. Si la PRAM existe toujours sur les Mac Intel, l'essentiel des choses capitales sont maintenant gérées au niveau du SMC.
Il gère les choses suivantes selon Apple.

• La réponse à l’utilisation du bouton d’alimentation
• La réponse à l’ouverture et à la fermeture du couvercle de l’écran d’un ordinateur portable Mac
• La gestion de la batterie
• La gestion thermique
• Le capteur de mouvements brusques
• Le capteur de lumière ambiante
• Le rétroéclairage du clavier
• La gestion du voyant d’état
• Les voyants d’état de la batterie
• La sélection d’une source vidéo externe (au lieu d’une source interne) pour les écrans de certains iMac

Si vous rencontrez des problèmes avec l'une de ces fonctions, un reset du SMC pourra le régler. Il y a trois méthodes pour le réinitialiser en fonction de machine:

• Sur les Mac de bureau, il faut les éteindre, débrancher le cordon d'alimentation et presser le bouton de démarrage pendant 5 secondes. Ensuite, rebranchez et redémarrez
• Sur les portables à batterie amovible, éteignez les, débranchez le MagSafe, retirez la batterie, pressez 5 secondes le boutons d'alimentation, remontez la machine et redémarrez.
• Sur les portables à batterie inamovible, il faut les éteindre, BRANCHER l'adaptateur Magsafe dessus, et pressez simultanément les touches (à gauche) majuscule, ctrl, option et le bouton d'alimentation quelques secondes et relâchez les toutes en même temps.

Nous vous conseillons d'effectuer un reset SMC de manière très large dès que votre Mac semble présenter un problème avant toute autre manipulation de dépannage. Elle ne présente aucun danger.

En février dernier nous vous avions parlé d'un bug affectant le Superdrive des Mac démarrant sur un kernel 64 bits. Dans ce mode, le lecteur était largement plus lent qu'en 32 bits. Cela posait un problème à ceux qui avaient forcé le démarrage de leur Mac dans ce mode, mais surtout les possesseurs de Mac Pro 2010 qui démarre par défaut en 64 bits.
Apple a mis à jour la note technique concernant ce bug en interne et annonce qu'il a été réglé sur les versions de Mac OS X équipant les MacBook Pro 2011.
Hélas, ce n'est pas encore le cas pour les autres machines. En effet, malgré la récente mise à jour 10.6.7, il coexiste toujours deux builds différentes de cette version, l'une destinée aux portables 2011 et l'autre à tous les Mac qui n'en sont pas.
On peut espérer que ce bug sera définitivement réglé lors de la mise à jour 10.6.8 et de toute façon avec l'arrivée de Lion. En attendant, les possesseurs de Mac Pro 2010 devront toujours forcer le redémarrage en mode 32 bits s'ils ont besoin de débits conséquents sur leur Superdrive. 

Nous donnons la parole à Christophe Ducommun à qui nous devons déjà des logiciels comme MovieGate ou StarFire:

CLBuilder est un outil pour développeur OpenCL, il permet de rapidement mettre au point des kernels OpenCL sans avoir à écrire tout le code host (CPU) pour l'exécuter. L'éditeur possède une coloration de la syntaxe avec completion de code automatique, ce qui rend le développement plus convivial. Il est possible de compiler le kernel sur tous les devices OpenCL pour vérifier les erreurs de compilation, d'ailleurs CLBuilder affiche les erreurs de manière intuitive et permet au développeur de rapidement les corriger sans devoir exécuter et débugguer sa propre application ce qui sauve un temps précieux. CLBuilder permet aussi de créer des réglages d'options de compilation, une fois de plus cela permet de compiler le kernel rapidement avec différents réglages, de pouvoir l'executer et le profiler (mesure du temps d'execution) avec ces réglages. 
Une fenêtre Work Item Set permet de créer différents set de taille globale et locale pour l'execution, aussi dans le but de profiler l'execution du kernel avec différents réglages. CLBuilder affiche aussi le log d'exécution d'appel des fonctions C OpenCL, afin que celui-ci ne soit pas une boîte noire et aide le développeurs à comprendre ce que fait CLBuilder.
CLBuilder possède aussi un générateur de code source pour la partie host, c'est-à-dire qu'à partir du code source du kernel et des réglages effectués par le développeur, CLBuilder est capable de générer le code source en C permettant d'exécuter ce kernel. Cette fonctionnalité, permet aux développeurs OpenCL débutant d'apprendre à développer en OpenCL,mais permet aussi aux autres développeurs de réutiliser ce code source dans leur application afin de rapidement intégrer le support d'OpenCL dans leur application.
Une fonctionnalité aussi intéressante est le fait de pouvoir débugguer un kernel sur le CPU avec des traces (printf), CLBuilder affiche ensuite dans sa console les messages de debug. 
Le manuel utilisateur de CLBuilder est disponible sur le site web (voir lien ci-dessous) afin de se faire une idée de comment utiliser CLBuilder avant l'achat.
Etant donné qu'il s'agit d'une version 1.00, CLBuilder à tout de même quelques limitations, par exemple, il ne permet pas d'executer des kernels avec des arguments de type Image2D ou Image3D (prévu pour une mise à jour). Il ne permet pas non plus d'executer un kernel avec une structure écrite par le développeur.
Les prochaines mise à jour incluerons aussi la possibilité de plotter les valeurs des arguments, mais une fois de plus c'est prévu pour des mise à jour ultérieures.
Fabio et moi-même invitons tous les développeurs OpenCL à nous faire part de leurs besoin, suggestions et améliorations.

Fabio Verna (LiquidCD)Christophe Ducommun (MovieGate, StarFire)
http://web.me.com/cducommun/CLBuilder/Home.html 

Le logiciel est proposé via le Mac App Store au prix de 19,99 euros

Selon Digitimes, la tragédie japonaise risque de causer des problèmes à moyen et long terme dans le domaine de l'électronique. Les usines fabricant certains composants n'ont toujours pas repris leur production nominale ce qui provoque des difficultés d'approvisionnement. Plutôt que de ne pas pouvoir fabriquer certains produits, les sous traitants auraient décidé de s'approvisionner ailleurs, utilisant parfois des composants de moindre qualité. Cette pénurie se ferait essentiellement sentir sur des produits chimiques spécifiques ou sur des condensateurs.
Même si tout semble mis en oeuvre pour éviter de se retrouver avec des produits défaillants, le risque sera difficile à maîtriser sur le long terme. On se souvient par exemple des centaines de millions de condensateurs chimiques défectueux qui avaient été vendus et qui avaient provoqué des pannes en cascades sur des iMac G5 ou des cartes graphiques.
Il n'y a plus qu'à espérer qu'Apple arrive à convaincre ses partenaires de ne pas utiliser de composants moins fiables. Nous aurions aimé en être persuadés, mais les récents problèmes avec les dalles LCD LG des iMac nous ont montré que la bonne tenue des composants dans le temps ne semble pas toujours être leur priorité.