MacBidouille

Outre l'arrivée d'ARM, un autre domaine donne à Intel des cheveux blancs, le CP-CPU mis en avant par NVidia et qui se montre très efficace dans des supercalculateurs.
On se rappelle également qu'Intel avait tenté de se lancer en grand dans le monde des cartes graphique avec Larrabee, qui voulait utiliser de nombreux coeurs X86 pour remplacer les cartes graphiques. Ce projet a été abandonné, tout du moins sous cette forme. La société vient en effet, de recycler, tout du moins en apparence, le projet Larrabee, mais plus pour concurrencer les cartes graphiques en tant que pourvoyeuses d'affichage vidéo mais en tant qu'unités de calcul.

La technologie MIC, pour Many Integrated Core ou beaucoup de coeurs intégrés veut en quelque sorte créer du CP-CPU.
La carte que l'on voit sur l'image contiendrait jusqu'à 50 coeurs X86 gravés en 22 nm et servirait de super coprocesseur auxquels on pourrait envoyer (certainement via du PCI-Express 3.0 16x) des données à traiter.
Selon Intel, avec un telle architecture, on pourrait remplacer les plus puissants supercalculateurs avec uniquement des avantages. Bien entendu, il faut que les tâches à accomplir soient hautement parallélisables ce qui est surtout le cas dans certains domaines de la recherche comme par exemple la simulation d'explosions nucléaires.
Accessoirement, mais nous sommes certains qu'Intel y a pensé, les développements sur ce type de composant aidera sans le moindre doute à l'amélioration des compilateurs de quoi par effet ricochet d'améliorer aussi le développement de logiciels sur des machines dotées de 8, 12 et bientôt 16 coeurs. 

France Télécom a déjà été condamné en 2003 pour son attitude anti-concurrentielle face aux autres opérateurs d'Internet dans les années qui avaient précédé. Ensuite, la société avait accepté de dédommager à l'amiable tous ses concurrents lésés sauf Numéricable qui avait refusé de transiger et a été devant la justice pour avoir gain de cause. Il faut dire que Numéricable voulait toucher la timbale estimant que son préjudice subi était compris entre 157 millions et 1,5 milliards d'euros.
En fin de compte, la société touchera 10 millions d'euros, la justice n'ayant considéré la perte d'abonnés liés aux malversations d'Orange qu'à 45 000. Il n'y a donc pas réellement de gagnant dans cette affaire, cette somme étant somme toute minime pour les deux sociétés.

OWC a annoncé en début de semaine une nouvelle gamme de SSD SATA III utilisant le même contrôleur que les Vertex 3.

Selon Barefeats ce disque se permet d'être un peu plus rapide que le Vertex 3 dans certains tests.

Le disque sera commercialisé dans les prochaines semaines aux tarifs suivants:

• 319,99$ pour le 120 Go
• 579,99$ pour le 240 Go
• 1799,99$ pour le 480 Go

Bien entendu, il faudra d'ici là qu'OWC ait trouvé un moyen de remplacer la nappe des MacBook Pro 2011 défaillante si Apple ne fait rien. Dans le cas contraire, ils ne pourront pas les proposer pour ces machines, les seules pour le moment à en tirer partie. D'ailleurs Mac Performance Guide en a été aussi victime et n'a pas pu pleinement tester le SSD d'OWC.

Alors que les premiers SSD dotés de mémoire Flash 25 nm débarquent à peine, Intel et Micron ont annoncé avoir réussi à en produire à la finesse de 20 nm.

Cette nouvelle finesse de gravure permet de produire des puces 30 à 40% plus petites à capacité équivalente. Bonne nouvelle selon les fabricants de cette mémoire, cette réduction de taille se fait sans perdre en performance ou en endurance par rapport à la 25 nm. Il est vrai qu'il aurait été difficile d'aller plus bas sans risquer de faire une mémoire jetable.
Dans un premier temps cette mémoire sera destinée aux appareils embarqués où toute réduction de taille est la bienvenue. Dans un second temps, probablement d'ici un an, on devrait voir arriver des SSD qui auront des capacités supérieures, et surtout un prix au Go inférieur.
Pour le moment cela n'a pas été réellement le cas lors du passage des 34 aux 25 nm, mais ce n'est pas surprenant. Il faudra encore que la concurrence joue et que l'effet de volume permette à cette nouvelle mémoire de baisser significativement.
Pour donner une idée de l'avenir, Intel et Micron annoncent qu'avec de la mémoire gravée en 20 nm il serait possible de fabriquer un SSD de 128 Go qui tiendrait dans le volume d'un timbre. 

Parmi les nouveautés apportées par les MacBook Pro 2011, et que nous avons négligé, il y a le support de la norme Wi-Fi à 450 Mbits/s. Nous n'y avions pas accordé d'importance jusqu'à nous décidions de basculer un réseau Wi-Fi en 802.11n en 5 GHz avec l'option canaux élargis (la bande 2,4 GHz était trop saturée).

La machine s'est alors connectée à une Time Capsule (dual band simultanée) au maximum comme le montre la capture.

Bien entendu, nous avons fait des tests et avons été bluffés par les résultats obtenus. Dans les deux sens, capsule vers ordinateur l'inverse, nous avons enregistré des débits atteignant les 22 Mo/s dans la même pièce que la borne et encore 9 Mo/s dans une autre pièce séparée par un mur porteur, ce qui n'est pas l'idéal pour la bande des 5 GHz.
C'est sans conteste une nette amélioration sachant. Avec des MacBook pro plus anciens et dans des conditions similaires, notre record était de 14,6 Mo/s en vue de la borne et 5,5 Mo/s à distance.
L'amélioration est donc notable et même impressionnante d'autant plus que nous ignorions que les bornes Airport et Time Capsule (nous avons testé les deux) actuellement commercialisées supportaient ce débit. 

Hier nous vous pariions de l'arrivée de l'USB 3.0 dans les chipsets AMD. Intel n'a pas tardé à réagir en rappelant qu'ils supporteront aussi cette norme à la fin de l'année avec leur prochaine plateforme en plus du Thunderbolt.
Toujours sur le même thème, Renesas (ex NEC) n'est maintenant plus le seul à proposer un contrôleur USB 3.0. Texas Instrument propose dorénavant deux produits à intégrer aux cartes mères.

 L'un d'entre eux est similaire aux produits Renesas et supporte deux sorties USB 3.0 tandis que l'autre innove et apporte 4 ports, de quoi par exemple alimenter tous ceux d'un Mac Pro. en revanche, ces contrôleurs gardent des limitations puisqu'ils sont connectés au reste de la machine par un unique lien PCI-Express 2.0 ce qui limite la bande passante totale de ces ports à 500 Mo/s. C'est en tout cas bien mieux que 4 ports USB 2.0 natifs qui ont une bande passante cumulée encore 3 fois inférieure.