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MacBidouille

News du mercredi 23 décembre 2009

[Mise à jour] Apple a dû faire face à des fraudes au SAV

Lors de nos nombreuses enquêtes et discussions avec des personnes initiées, nous avons appris qu'Apple a été victime de fraudes de la part de certains Centres de maintenance agréés. C'est l'une des raisons qui a provoqué le durcissement des conditions de prise en charge d'Apple, et en particulier la création de nombreux logiciels qui décident à la place des techniciens si une machine peut être réparée sous garantie ou pas. Un lecteur ayant travaillé il y a quelque temps dans un centre de maintenance a tenu à nous apporter son témoignage (sous couvert d'anonymat) sur ces pratiques.

Chaque machine déposée en SAV fait l’objet d’une saisie au sein d’une base de donnée Apple (gsx.apple.com). Cela permet de vérifier si elle est sous garantie ou pas.
A partir du numéro de série le technicien a accès au pdf de démontage et a toutes les pièces détachées disponibles.
Là ou ça devient drôle c’est que les numéro de suivi des pièces ne sont pas enregistrés chez Apple. Donc en gros si vous voulez une carte mère de portable mais que celui de votre client (ou le votre) n’est pas sous garantie … bah ya qu’a essayer le numéro de série suivant, pourvu que ce soit la même machine, mais les numéros de série se suivent donc bon…

Ainsi, certains SAV faisaient passer sous garantie des réparations de machine qui n'étaient pas couvertes, et facturaient au client ces réparations ce qui leur assurait un joli bénéfice. Voici la suite du témoignage. Elle ne concerne que partiellement ce problème de fraude, mais pourra vous éclairer sur certaines pratiques auxquelles vous avez peut-être été confronté sans en comprendre la cause profonde.

Les SAV sont rémunérés selon 5 tarifs selon les difficultés de montage de la pièce, de 5 euros pour un échange de casque d’ipod à 80 euros pour une carte mère de portable.
Là dessus est appliqué un coefficient propre a chaque centre résultant de ses performances. De mémoire le coefficient allait de 0,5 a 1,5 fois le montant de base.
La performance est en grande partie calculée sur le nombre de pièce utilisée par réparation (si vous changez plus d’une pièce c’est que vous êtes mauvais). Ainsi de nombreux client ont dû attendre 30 jours de délai entre deux pièces le temps de fermer le dossier SAV et d’en rouvrir un nouveau !!!
A l’époque la productivité comptait, la plupart des diagnostics étaient faits sans démontage (quitte a recommander une piece sur un autre numéro de série si on se plantait, 2 pieces, 2 numéro de serie = 2 rémunérations).

Nous savons que ce type de pratique est maintenant rendu bien plus difficile par Apple qui en a pris conscience et lutte contre avec une redoutable efficacité. Entre temps, ces fraudes leur auraient coûté une fortune.

[MàJ] Voici un autre témoignage.

Etant technicien agréé depuis plus de 8 ans et gérant d'un petit cmaa depuis 6, je peux témoigner de plusieurs choses : - il est parfaitement vrai de dire qu'il a longtemps été possible pour tous les centre de maintenances de réparer la machine d'un client en utilisant la garantie d'une autre machine, ce qui très clairement lèse Apple. La chose était d'une facilité déconcertante. - personnellement, je l'ai fait et autorisé, à très petite échelle, et je n'ai jamais facturé le client dans ce cas : la plupart du temps (ayant été client avant que prestataire), j'ai réparé gratuitement les machines de mes clients qui n'étaient plus sous garantie depuis quelques jours ou semaines en utilisant la garantie de mes propres machines ! ceci d'ailleurs plus pour éviter des temps de dossier ou de reconnaissance sous garantie ou demande de prise en charge exceptionnelle auprès d'apple.
- pour vous rassurer, aujourd'hui cette pratique est impossible car apple impose la saisie du numéro de série de toutes les pièces détachées remplacées sous garantie. Autrement dit pour réparer la machine d'un client, on doit saisir le numéro de série de la machine, les coordonées complètes du client (y compris adresse email et Apple effectue des vérifications sur cette adresse dont la saisie est obligatoire), le numéro de série de la pièce défectueuse, et le numéro de série de la pièce qu'on installe, qui est soit fournie par apple, soit avancée de notre stock de pièces local.
- sur les 130 centres de maintenance agréés en france, tous ont fait ce genre d'opération mais je dirais que 99% ne l'ont fait qu'à petite échelle ou proportion (2 ou trois réparation par mois sur une centaine "régulières") et n'ont jamais facturé de réparations à un client alors qu'apple la prenait en charge. - Il y a eu cependant un cas exemplaire de "brebis galeuse". Il est de notoriété publique qu'un centre de services agréé a mis en place une "arnaque massive à la garantie" qui consistait effectivement, ce centre faisant partie d'une chaine de 6 magasins, à facturer à Apple des réparations sous garantie fictives : c'est à dire à chaque machine neuve vendue en magasin, ils relevaient le numéro de série, et créaient une réparation dans GSX avec les bonnes coordonnées client sans bien sûr que la machine soit réellement tombée en panne. Simplement ils recevaient les pièces neuves d'apple et les renvoyaient immédiatement comme pièces défectueuses, touchant ainsi le remboursement d'Apple pour une réparation fictive ! Cette "arnaque" a été massive et a porté sur plusieurs centaines de milliers d'euros. Suite à la découverte (par méthodes statistiques) par Apple Inc. de cette arnaque, le centre a immédiatement perdu en été 2008 son statut de centre de services agréé.
il s'agit bien d'une "brebis galeuse" isolée, et pour laquelle Apple Inc. a très justement sévi : en exigeant le remboursement majoré d'intérêts de TOUTES les fausses réparations qu'ils avaient effectuées (donc remboursement de plusieurs centaines de milliers d'euros).
- je peux témoigner que c'est suite à cette affaire tous les gérants de centre de maintenance ont été convoqués au siège d'apple france en septembre 2008. Il faut bien avoir en tête que le problème est complexe : en effet, Apple France est responsable de "ses" centres de maintenance auprès d'Apple Inc. Dans le cas présent, Apple Inc. a demandé des comptes à Apple France et au cmaa indélicat : et Apple France étant mise en porte-à-faux entre Apple Inc. et le cmma indélicat, a bien du être obligée de resserrer la vis à tous les 130 centres, pour la faute massive d'un seul.
Les centres qui travaillaient déjà honnêtement n'ont pas eu à pâtir de ces mesures, sauf à considérer (et c'est le cas) que les nouvelles procédures de contrôle sont effectivement contraignantes et coûtent du temps, mais c'est aussi certainement une mesure qui aide à assainir le réseau !

[Mise à jour] Microsoft va retirer sa suite office de la vente aux Etats Unis

Afin de faire pression sur la justice qui lui a laissé 60 jours pour modifier son logiciel Word afin qu'il ne viole plus le brevet XML de la société I4i, Microsoft a annoncé qu'il risquait de devoir retirer sa suite office du marché américain. Le géant semble donc vouloir rentrer dans une nouvelle bataille en faisant comprendre aux autorités américaines le danger éventuel qui pèserait sur tout le monde dans le cas où Office ne serait plus vendu.
Ils jouent cependant à un jeu particulièrement dangereux, risquant de rappeler un peu trop fort qu'ils ont là aussi un quasi monopole. 

[MàJ] Entre temps, Microsoft avait réussi à obtenir une levée de l'interdiction jusqu'au procès d'appel dont le verdict a été rendu hier et confirme le ce qui avait été énoncé au premier procès. Microsoft a bien violé le brevet XML de la société I4I et doit non seulement leur payer 290 millions de dollars de dommages et intérêts, mais cesser la commercialisation de ses suites office violant le brevet au plus tard le 11 janvier sans possibilité de surseoir à cette décision. Tout en se navrant du verdict, Microsoft a annoncé que d'ici le 11 janvier, de nouvelles versions d'Office seront vendues et ne contiendront plus le code litigieux.
On peut présumer que ces versions étaient déjà prêtes avant le verdict et sont déjà en cours de pressage.

La FTC veut forcer Intel à s'ouvrir à la concurrence

Dans sa croisade contre Intel, la FTC semble vouloir tout faire pour obliger le fondeur à ouvrir une partie de son marché à la concurrence. Le grand bénéficiaire de cette procédure sera certainement NVidia. En effet, la FTC semble vouloir obliger Intel à permettre à ses concurrents à interfacer leurs produits avec ses processeurs. Or, c'est justement le point qu'Intel a barré à NVidia pour ne pas qu'un successeur du 9400M puisse venir se greffer sur les processeurs Arrendale, les successeurs des Core 2.
L'autre point qui doit aussi faire monter Intel au plafond concerne les licences X86. La société est actuellement détentrice de l'essentiel des brevets concernant les instructions X86 sans lesquelles il est impossible de fabriquer un processeur compatible. Actuellement, seul AMD et Via ont une telle licence ce qui leur permet de produire des puces aptes à exécuter le même code que les processeurs Intel, et ce dernier semble ne pas avoir la moindre envie de s'ouvrir à d'autres concurrents. On imagine sans peine que NVidia qui prône la puissance de calcul de ces puces graphiques serait ravi d'avoir une telle licence. Elle leur permettrait d'implémenter dans leurs produits ou à côté des instructions suffisantes pour venir assurer la compatibilité quitte à ce que ce soit ensuite le GPGPU qui assure le rôle de puissance brute à côté.

En résumé, la FTC veut venir jouer son rôle de gendarme de la concurrence pour qu'elle puisse jouer à nouveau à plein et qu'Intel soit obligé de rentrer dans le rang en se comportant comme un compétiteur et plus comme in chef d'orchestre jouant du marché et avec le marché pour garder sa position totalement dominante. Ceux qui doutent encore de cet état de fait n'ont qu'à se souvenir que les processeurs où Intel est sans concurrence sont infiniment plus coûteux que ceux où AMD est présent. C'est tout particulièrement le cas des plate-formes mobiles  qu'Apple et donc nous, consommateurs payons au prix (très) fort. 

Toshiba a produit les premières cartes SDXC

Le format des cartes SDHC a vécu, ou presque. La faute en incombe largement à la spirale de l'augmentation des capacités qui a rapidement atteint sa limite, 32 Go. En janvier dernier un nouveau format a été introduit, le SDXC. Il repousse la capacité maximale à 2 To, et les débits à 300 Mo/s. Depuis, on avait plus entendu parler de ce format, si ce n'est au mois d'août ou Toshiba avait annoncé son intention de produire une carte 64 Go.

On y est presque. ils ont annoncé avoir produit les premières cartes de test. La production en masse et la commercialisation de ces cartes débuteront au printemps 2010. Il faudra d'ici là que des appareils compatibles existent pour créer un marché. Les premiers seront certainement les camescopes HD et les appareils photo haut de gamme.

Le Scorpio blue 2,5" de 1 To vendu en interne

En juillet dernier, Western Digital avait annoncé le premier disque dur 2,5" de 1 To. Il n'était alors commercialisé qu'en version externe, dans des boîtiers USB. Sa connectique était d'ailleurs spécifique puisqu'il n'y avait pas du tout d'interface SATA.

Le constructeur vient enfin d'annoncer des modèles SATA vendus nus.

Le WD10TEVT tourne à 5200 tours par minute, il a 8 Mo de cache et une interface SATA II. Attention, ce disque a une épaisseur de 12,5mm. Il ne rentrera donc pas dans tous les portables. En résumé, les Mac unibody peuvent accepter les disques 2,5" de 12,5 mm en revanche, les MacBook polycarbonate (avant unibody) et MacBook Pro (avant Unibody) ne supportent pas les disques de plus de 9,5 mm d'épaisseur.
Selon nos informations, ce disque sera facturé dans les 300$ soit près de 200 Euros HT. 

De nouvelles rumeurs sur le premier Xeon à 6 coeurs

Fudzilla aurait obtenu de nouvelles informations sur le premier processeur dotés de 6 coeurs d'Intel, le Core i7 980X. Il serait cadencé à 3,33 GHZ et atteindrait grâce au mode Turbo Boost les 3,6 GHz si tous ses coeurs ne sont pas occupés. Le lien QPI sera à 6,4T, comme celui des Xeon 4 coeurs haut de gamme et il gardera un support pour la mémoire DDR 1066 (et pas 1333).
Il aura un TDP de 130W. Ce dernier point a son importance. En effet, actuellement, Apple n'utilise qu'un seul processeur ayant un TDP de 130W, il s'agit du processeur à 3,33 GHz qui n'est proposé en option que sur les Mac Pro dotés d'un seul CPU. Sur les Mac Pro dotés deux deux processeurs, le TDP maximum qu'Apple utilise par CPU est de 85W. S'ils veulent nous proposer de tels monstres, ils devront soit revoir le refroidissement de leurs machines, soit choisir des modèles moins véloces.

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