MacBidouille

Merci à Olivier de Macgestion pour l'info.

les versions 2010 de ciel Mac sortent cette semaine avec quelques mois de retard.
Il faut dire que TOUS les logiciels ciel Mac ont été portés sur Xcode, ça a été un très gros travail pour eux, vu l'ancienneté de leurs centaines de milliers de lignes de code...
Mais c'est là que l'on voie qu'ils se réengagent sérieusement sur mac !
Du coup, ils ne sont plus compatibles qu'avec les Mac Intel et n'intègrent pas de nouveautés ergonomiques...
Il y aura des déçus, mais il était nécessaire effectivement qu'ils passent une année complète à revoir tous les fondements de code de leur dizaine de logiciels monoposte et réseau.
Après, ce sera beaucoup plus facile et rapide d'intégrer de nouvelles fonctionnalités !
le logiciel ciel auto-entrepreneur facile (gratuit) pour mac intègre quand même un nouveau module d'indicateurs de bonne gestion (sous forme d'états), et ciel paye mac intègre un nouveau module de gestion de la DADSU pour les revenus 2009.
J'avais peur qu'ils suppriment maintenant les manuels imprimés dans les nouvelles versions (les versions windows n'ont plus depuis longtemps qu'un petit guide d'introduction imprimé, le vrai manuel n'est qu'en PDF, idem pour EBP sur Windows, et en fait quasiment tous les éditeurs de logiciels de gestion). Bonne nouvelle, ils les ont conservés et mis à jour ! c'est quand même chaque fois un bouquin de 200 pages extrêmement bien fait (je n'ai jamais vu de manuels aussi clairs et didactiques, que ce soit dans le monde windows ou mac !)

On peut au moins les féliciter d'être revenus sur leur décision du début 2007 (jamais annoncée) d'abandonner le Mac. Depuis, l'explosion des ventes de machines Apple a dû les réconforter.

Mauvaise nouvelle pour Microsoft. Alors que ses parts de marché dans le mobile fondent, la nouvelle version de son OS, Windows Mobile 7 ne sortira qu'à la fin 2010.
Lors de cette annonce, Phil Moore, responsable de la division mobile UK a avoué avoir été surpris en train de faire la sieste par Apple lors de la sortie de l'iPhone. On peut apprécier cette franchise qui coûte aujourd'hui très cher à la société, de nouveaux standards ayant été définis depuis que l'iPhone est arrivé.
Microsoft espère maintenant sortie fin 2010 un nouveau système dont l'interface graphique et les fonctions seront à la hauteur des attentes de leurs clients. D'ici là, de l'eau aura coulé sous les ponts et ils devront repartir pratiquement de 0 sur ce marché qui aura de plus encore évolué. 

Actuellement, il y a deux standards de taille pour les disques durs 2,5", le 9,5 mm, celui qui est le plus généralement vendu, et le 12,5 mm que l'on trouve sur certains disques de haute capacité, plus rarement accepté dans les ordinateurs portables. De manière anecdotique, les constructeurs jouent aussi à fabriquer des disques plus épais pour des besoins spécifiques, comme Seagate, qui commercialise dans des boîtiers externes un disque de 15mm, impossible à intégrer dans un portable.
Si les constructeurs ont besoin de disques encore plus fins, ils doivent aller vers les modèles 1,8" qui existent en 7 et même 5 mm. C'est ce dernier type de disques qu'Apple installe dans son Macbook Air.
L'arrivée des SSD a cependant un peu changé les choses. Si l'on démonte un tel disque 2,5", on remarque que la coque prend beaucoup de place et que le disque aurait pu être moins épais. On le remarque tout particulièrement avec les derniers SSD Intel X25-M Postville.

Intel a fabriqué un disque de 7mm d'épaisseur et a rajouté un cadre en plastique de 2,5 mm pour lui donner le format classique. Mais les SSD vont maintenant ouvrir la voie vers un nouveau standard de disque épais de seulement 7mm, la hauteur supplémentaire étant inutile pour y caser une carte électronique et des puces.
Il n'est donc pas surprenant que Seagate soit sur le point de sortir un disque dur doté d'un seul plateau et faisant lui aussi 7mm d'épaisseur, une première dans ce format. On ignore encore si cette taille réduite aura un impact sur les performances, ce qui reste probable, mais ces disques auront de toute façon une capacité réduite avec leur plateau unique, probablement 250 ou 320 Go au maximum. Son principal intérêt restera de proposer à un prix plancher des capacités supérieures aux disques 1,8" et d'être très compétitifs sur ce point face aux SSD.

[MàJ] Le disque a été officiellement annoncé. Il est disponible en 160 et 250 Go, tourne à 5400 T/min et a 8 Mo de cache.

L'arrivée de l'iMac Core i7 a fait un tort considérable à la gamme des Mac Pro. Dans la plupart des tests, l'iMac s'avérait au moins aussi rapide que le Mac Pro à 4 coeurs, ce qui n'a rien de surprenant, l'architecture des deux machines étant très proche, certainement trop aux yeux de certains.
Un test de Barefeats redonne des couleurs aux Mac Pro. Il s'agit d'un test de bande passante mémoire où les Mac Pro sont près de 3 fois plus rapides que les iMac. Ce n'est pas surprenant. Les Mac Pro peuvent utiliser simultanément 3 canaux mémoire et autant de barrettes simultanément là où l'iMac n'en a droit qu'à deux. Le lien mémoire de l'iMac est de "seulement" 2,13GT/s, contre 3,2GT/s pour le Mac Pro.
Un autre test réalisé sous After effect montre qu'un Mac Pro à 4 CPU reste 25% plus rapide que l'iMac Core i7. Avec 8 coeurs, il est deux fois plus rapide.
Pour terminer, Rob Art a fait une intéressante constatation. Les tests mémoire montrent que la bande passante est supérieure avec des banques remplies de façon homogène (soit deux barrettes identiques, soit 4 identiques). Mais dans tous les cas, au delà de deux barrettes, la bande passante mémoire baisse un peu. Au quotidien, la différence ne devrait pas être notable, et si vous utilisez beaucoup de logiciels gourmands vous constaterez certainement une accélération en rajoutant de la RAM même de manière hétérogène, ce que l'on voit parfaitement avec After Effects moins rapide avec 4 Go de RAM qu'avec 8 ou plus.

On a connu deux problèmes sur les nouveaux iMac 27". Le premier, celui qui a fait le plus de bruit a été celui de dalle en verre cassée au déballage sur des modèles core i5/i7. Selon nos informations, il a été depuis résolu en usine. Le second pose toujours des problèmes à de nombreuses personnes et provoque de temps à autre un flash du rétro-éclairage sur les écrans. Apple n'y a toujours pas apporté de solution.
Selon Computerword, c'est ce problème qui aurait provoqué la pénurie d'iMac 27", Apple ayant décidé d'y apporter une solution avant de sortir les machines des chaînes. Dans ce cas, nous souhaitons très fort que le règlement de ce problème passe par une mise à jour logicielle et ne soit pas lié à un problème matériel. Dans le cas contraire, ceux qui sont touchés seront confrontés à la politique d'Apple de ne pas faire de rappel massif de machines, quel que soit le problème et tant qu'ils n'y sont pas obligés par les autorités (voir affaire des iPod nano V1 au Japon). Les possesseurs de ces machines devront sinon faire le siège des SAV jusqu'à ce que leur problème soit réglé.

Si l'on prête un regard attentif à toutes les gammes sorties par Apple dans le passé et présentement, on s'aperçoit que la société a toujours fait très attention à partager ses achats de puces graphiques entre ATI et NVidia. Les Mac Pro ont toujours eu l'une de ces marques en bas de gamme et l'autre en haut de gamme. De même, si les iMac ont été dotés de carte ATI, les portables ont eu droit à des puces NVidia ou l'inverse.
Aujourd'hui, on a droit à des Geforce et des Radeon pour les Mac Pro, des Radeon pour les iMac et des Geforce pour les portables. A priori, les prochains portables auront aussi droit à des cartes NVidia pour épauler la maigre solution intégrée d'Intel hélas incontournable. En effet, le fabricant de puce au caméléon s'est octroyé la part du lion auprès des constructeurs de portables préparant leur nouvelle gamme de machines. Ils auraient décroché le marché pour 4 machines sur 5 grâce à leur nouvelle génération de puces gravées en 40nm et qui se marieraient particulièrement bien avec le chipset d'Intel.
Avec un peu de chance, Apple, Intel et NVidia trouveront le moyen de faire basculer le système d'une carte à l'autre en toute transparence en fonction des besoins, sans avoir à relancer la session. Ce serait un plus indéniable.