News du vendredi 22 août 2014
Les produits d'Apple qui ont changé notre vie. 20
Aujourd'hui, c'est un lecteur, Olivier, qui nous a rédigé la brève:
Le produit Apple qui a changé ma vie : le MacBook Pro
Cela peut paraître étrange de mettre en avant une machine aussi banale… Mais elle a changé ma vie. Ma vie de salarié esclave de son ordinateur de travail, en tous cas : c'est celle qui m'a permis de switcher au Mac, et pas mal d'autres avec moi.
Je travaille chez un éditeur de logiciels d'entreprise et tous les gens sérieux, qui devaient courir les réunions ou les clients avaient un laptop noir mat de chez Dell, Lenovo et consorts. Il y a quelques années, il y avait assez peu de choix dans les formats : ou bien des 12 pouces relativement légers et souffrant de mauvaises performances (surtout pour ceux équipés de disques durs de 1,8", que les propriétaires des premiers MacBook Air connaissent bien), et des 14 ou 15 pouces dépassant allègrement 2,5 à 3 kg, non compris une alimentation souvent lourde et volumineuse.
Au moment de remplacer une telle machine en 2009, il devenait évident pour quelqu'un qui passe pas mal de temps avec sa machine sur l'épaule qu'un MacBook Pro unibody 13 pouces, 2 kg pile, le même processeur que les PCs, un disque correct et une autonomie deux fois supérieure était tout simplement le meilleur compromis hardware du moment - et ce à un prix tout à fait acceptable. C'est un choix qui pouvait être fait sur le simple critère du hardware, indépendamment des questions de chapelles, de supériorité de tel OS. Cette machine a en fait introduit un facteur de forme inédit dans le monde PC - 13 pouces, soit la taille d'une feuille A4, sans concession par rapport à un grand, à l'exception de la partie graphique intégrée - qui a fait florès depuis. Il est ironique que ce soit un fabriquant relativement récent d'ordinateurs portables à base de processeurs x86 qui invente un format gagnant, auquel ceux qui en faisaient depuis longtemps n'avaient pas cru ou pas pensé. Ce coup sera renouvelé quelques années plus tard, avec encore plus de maestria, avec le MacBook Air.
C'était mon premier Mac mais je n'étais pas tout à fait le premier à avoir un Mac dans la boîte - il y avait le graphiste, bien sûr, et un grand amateur de produits Apple… Il a fallu se débrouiller pas mal seul les premiers temps, et pour s'intégrer aux systèmes de l'entreprise, en se passant de l'aide de l'IT - et de tout le bloatware, antivirus&co qu'ils installent sur les PCs Windows. On avait bien installé Windows sous Parallels, au cas où… mais il n'a jamais vraiment servi. On passait un peu pour le frimeur de service en clientèle et en réunion… puis on a commencé à voir progressivement de plus en plus de Macs, avec des motifs de switch assez complexes : goût personnel, format, recherche de la meilleure productivité, effet d'entraînement au sein des fonctions créatives et de la culture start-up, et encore un peu de frime certainement. Il a eu également un effet sillage de l'immense succès de l'iPhone, qui a éveillé certains à la qualité fonctionnelle de ce que fait Apple, et qui a nous a aussi obligé à faire du dev d'applis iPhone - sur Mac, donc. Et puis les execs se sont mis à avoir des iPads, et les départements informatique ont pris l'habitude de voir des pommes partout… Puis le Mac vient de fait son entrée officielle au catalogue du département IT du groupe de 10000 personnes dont nous faisons désormais partie.
Mon souhait ? Qu'en dépit des revenus faramineux générés par les appareils iOS, Apple continue à produire d'excellentes machines pour ceux qui ont besoin de ce qu'on appelle encore un ordinateur.
Une seconde bêta publique de Yosemite
Apple propose aux personnes qui se sont enregistré à son programme de bêta publique une seconde version de Yosemite.
Elle correspond à la sixième bêta disribuée aux développeurs alors que la première correspondait à la bêta 4.
HealthKit: Apple discute avec les assurances
Après s'être rapprochés d'unités de soins ce qui est un passage obligé pour obtenir une légitimité, Apple serait maintenant en train de courtiser les assurances pour les convaincre de signer des partenariats via HealthKit.
Le but serait de leur proposer ces outils afin que les assurances (américaines) puissent ensuite inviter leurs clients à les adopter et ainsi améliorer à terme leur santé et donc diminuer les risques morbides à long terme.
Nous n'étions pas très loin de la vérité lorsque nous imaginions qu'Apple voudrait faire financer ses appareils par les systèmes de santé. Après les opérateurs de téléphonie mobile ce sont donc les assurances qui vont subventionner au moins en partie les appareils iOS capables de suivre l'état de santé des personnes.
Nouvelles mises à jour chez Apple
Apple propose des mises à jour pour Keynote, Numbers, Pages et iMovie.
La description est très succinte...
[Mise à jour] Brésil: un juge demande le retrait à distance d'applications sur des smartphones
Un juge brésilien a pris une décision inédite. Il a demandé à Apple et Google de retirer de leurs boutiques en ligne l'application "Secret" destinée aux smartphones. Mais il a été bien plus loin et exige des sociétés qu'elles effacent à distance ce logiciel des appareils, une première.
Si cette demande peut paraître irréalisable, Apple et Google ont des outils permettant de le faire ou tout du moins d'interdire le lancement d'un logiciel à distance. Ces procédures ont été créées dans le cas où un logiciel malveillant arriverait à se propager massivement.
Maintenant, il est certain que ni Google ni Apple n'ont envie d'activer ces mécanismes, qui n'ont jamais été utilisés et qui sont uniquement destinés à des cas graves. Les deux sociétés vont donc certainement se battre pour faire annuler ce jugement excessif
Pour le fond de l'histoire, la demande de retrait de cette application est liée au fait que l'application a permis de publier des photos d'une personne nue avec un commentaire laissant entendre qu'elle est séropositive.
[MàJ] Apple a retiré l'application fautive de l'App Store au Brésil.
En revanche, la société n'a pas activé à distance son effacement. Il est probable que son actuel système ne permette pas de le faire pour un pays uniquement.
Vous pouvez voir la liste, toujours vide, des applications bloquées à l'adresse suivante:
https://iphone-services.apple.com/clbl/unauthorizedApps
Etes-vous tenté par le nouveau Mac mini M4 ?
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