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MacBidouille

News du jeudi 27 février 2014

Intel présente un SSD overclocké

A une époque, OCZ avait proposé des SSD dont le contrôleur avait été overclocké pour en améliorer les performances.
C'est au tour d'Intel de présenter un tel produit. La société a présenté son SSD 730. Proposé en 240 et 480 Go ce SSD a un contrôleur à 600 MHz contre 400 MHz pour le modèle précédent et un bus de Flash NAND, qui passe de 83 à 100 MHz.
Au niveau performances, on atteint selon Intel les 550 Mo/s en lecture séquentielle et 470 Mo/s en écriture séquentielle (pour le 480 Go). Il sera vendu à 249$ pour le 240 Go et 489$ pour le 480 Go.
C'est plutôt cher pour un produit qui n'a pas des performances réellement fabuleuses par rapport à la concurrence qui s'approche des 0,5$ le Go. Intel semble ici jouer sur la carte des "enthousiastes", qui hélas pour la société sont aussi les mieux informés de ce qui se fait en informatique.

Les autorités anglaises ont piraté les webcams des internautes

Le Guardian rapporte que le GCHQ, pendant anglais de la NSA, a réussi durant l'année 2008 à récupérer les images transitant via les services de chat de Yahoo et de s'en faire une jolie collection. Parmi elles, comme on peut s'en douter, il y avait une bonne quantité d'image à caractère sexuel, 3 à 11% du total. Elles auront certainement agrémenté le quotidien des fonctionnaires chargés de les collecter et ont pu servir de moyen de chantage puissant.
Le nom de ce programme était "nerf optique", tout un programme. Pour des raisons techniques les vidéos ne pouvaient être capturées en permanence et seule une image toute les 5 minutes était récupérée et stockée.

Officiellement, dans le côté officieux, cette initiative n'a duré que 6 mois et visait à aller à la pioche de personnes recherchées activement...

Encore un cheval de Troie destiné à voler les bitcoins

Il y a peu de temps nous vous annoncions l'arrivée d'un cheval de Troie destiné à dérober les bitcoins des Mac users. Une variante en a été trouvée, tout du moins dans sa méthode de distribution.
Plutôt que de chercher une faille pour l'installer, des pirates ont décidé de le cacher dans des versions pirates de logiciels très prisés comme BBEdit, Pixelmator, Angry Birds ou encore Delicious Library.

La prudence est donc plus que jamais de mise car dorénavant les utilisateurs de Mac sont très recherchés comme sources potentielles de gains mal acquis.
Notez pour finir qu'une fois encore la faille se situe entre le clavier et le dossier de la chaise.

Achats In-App: Apple et Google devant la Commission Européenne

Dans un communiqué, l'Europe a annoncé la tenue d'une réunion formelle concernant les applications mobiles et leurs réels tarifs. Derrière se cachent les fonctions d'achats In-App qui sont de plus en plus utilisées et masquent donc largement le coût réel du produit tant que l'on ne l'a pas acquis. En plus d'autorités de régulations européennes, Apple et Google y participeront. En voici le contenu:

La Commission et les États membres mettent en avant les inquiétudes des consommateurs à l’égard de l’industrie des applications mobiles

Le marché européen des «applis» est en plein essor. Il emploie plus d’un million de personnes et devrait rapporter 63 milliards d’euros dans les cinq prochaines années. Selon Distimo, spécialiste de l’analyse des plateformes mobiles, environ 80 % des revenus d’un fournisseur – estimés à plus de 10 milliards d’euros par an – proviennent de ce que l‘on appelle communément les achats dans l’application, c’est-à-dire des achats effectués par les consommateurs à l’intérieur d’une application dans le but d’accéder à un contenu ou à des éléments particuliers. Pour que ce secteur industriel développe tout son potentiel et reste innovant, les consommateurs doivent avoir confiance dans ses produits. Aujourd’hui, plus de la moitié des jeux en ligne sur le marché de l’Union sont des jeux annoncés comme «gratuits», alors qu’ils nécessitent souvent l’achat d’applications supplémentaires, parfois coûteuses, en cours de jeu. Il est fréquent que les consommateurs ne soient même pas conscients qu’ils dépensent de l’argent, parce que leurs cartes de crédit sont débitées par défaut. Les enfants sont particulièrement exposés aux offres de téléchargements de jeux gratuits qui, en fait, ne sont pas des «jeux gratuits». En réaction à des plaintes émanant de toute l’Europe, la Commission européenne rencontre aujourd’hui et demain (27 et 28 février) les autorités nationales chargées de veiller à l’application de la législation et de grandes sociétés de développement technologique dans le but de discuter de ces problèmes. Il sera demandé à l’industrie des applications mobiles de s’engager à trouver des solutions, selon un calendrier clairement défini, de manière à assurer une protection appropriée aux utilisateurs d’applications.

Mme Viviane Reding, vice-présidente de la Commission chargée de la justice, s’est exprimée en ces termes:«L’industrie européenne des applications mobiles possède un énorme potentiel, à la fois pour créer de l’emploi et de la croissance et pour améliorer notre vie de tous les jours grâce à des technologies innovantes. Pour que le secteur en question puisse exprimer son potentiel, les consommateurs doivent avoir confiance dans les nouveaux produits. Il est évident que le bon modèle économique ne consiste pas à induire le consommateur en erreur, ce qui du reste est aussi contraire à l’esprit du droit européen sur la protection des consommateurs. La Commission européenne attend de l’industrie des applications qu’elle apporte des réponses très concrètes aux inquiétudes soulevées par les citoyens et les associations nationales de consommateurs».

Le Commissaire Neven Mimica, chargé de la politique des consommateurs, a déclaré: «Les consommateurs et, plus particulièrement les enfants, doivent être mieux protégés contre les dépenses indues liées à des achats d’applications en cours d’utilisation. Les autorités nationales chargées de veiller à l’application de la législation et la Commission européenne discutent avec l’industrie des applications mobiles en vue de déterminer comment résoudre ce problème, qui non seulement porte préjudice aux consommateurs sur le plan financier, mais peut aussi compromettre la crédibilité de ce marché très prometteur. L’élaboration de solutions concrètes le plus rapidement possible sera une initiative qui profitera à tous».

Au cours de ces réunions avec les représentants de l’industrie, les autorités nationales des États membres de l’UE chargées de l’application de la législation exposeront leur position commune sur la manière d’appliquer les règlements utiles sur la protection des consommateurs dans ce secteur du marché. L’initiative est menée par le Médiateur danois des consommateurs. La France, le Royaume-Uni, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et la Lituanie, membres du réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC), qui est chargé de veiller au respect des droits des consommateurs sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne, participeront également à ces réunions.

Les quatre principaux problèmes rencontrés par les consommateurs seront discutés au cours de ces réunions (voir des exemples dans l’annexe):

  • les jeux annoncés comme «gratuits» ne devraient pas induire le consommateur en erreur quant aux coûts réels impliqués;

  • les jeux ne devraient pas encourager directement les enfants à acheter des applications intégrées dans un jeu ou persuader un adulte d’en acheter pour eux;

  • les consommateurs devraient être dûment informés des modalités de paiement et les achats ne devraient pas être débités au travers de paramètres par défaut sans le consentement exprès des consommateurs;

  • les sites de vente devraient indiquer une adresse de courriel pour que les consommateurs puissent les contacter s’ils veulent poser une question ou se plaindre.

Prochaines étapes: Les réunions sont l’occasion pour la Commission et les autorités des États membres d’aboutir à un compromis avec l’industrie afin de répondre aux inquiétudes des consommateurs. En tout état de cause, la Commission européenne, en concertation avec les autorités nationales chargées de veiller au respect des droits des consommateurs, continuera à surveiller ce secteur du marché et à prendre toute mesure jugée nécessaire.

Contexte

Le marché des jeux en ligne et des applications mobiles est en plein essor dans l’Union. En 2011, les consommateurs britanniques, allemands, français, italiens, espagnols, néerlandais et belges auraient dépensé 16,5 milliards d’euros en jeux sur la toile. Selon une étude externe réalisée par Bitkom (une association représentant l’industrie des télécommunications et des TIC en Allemagne), rien qu’en Allemagne, les revenus des achats dans l’application ont doublé entre 2012 et 2013 et atteint 240 millions d’euros. Plus d’un million de consommateurs sont des enfants et des adolescents âgés de 10 à 19 ans.

Le règlement de l’UE sur la coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) (CE n° 2006/2004) engage les autorités nationales compétentes dans un réseau européen d’application de la législation. Grâce à ce réseau, une autorité nationale dans un État membre peut faire appel à son pendant dans un autre État membre, pour qu’elle intervienne dans une affaire d’infraction transfrontalière aux règlements de l’Union sur la protection des consommateurs.

La coopération dans l’application desdits règlements s’étend à divers domaines, comme la directive sur les pratiques commerciales déloyales ou la directive sur les clauses de contrat abusives.

Les principes publiés le 30 janvier 2014 par l’«Office of Fair Trading» du Royaume-Uni sur les jeux en ligne et les achats d’applications intégrées dans les jeux sont cohérents avec ladite initiative.

Mise à jour iTunes 11.1.5

Apple propose une nouvelle mise à jour iTunes, qui évite le plantage du logiciel quand un appareil est connecté à la machine et améliore la compatibilité des eBooks avec Mavericks.
Elle est disponible via la mise à jour de logiciels ou en ligne.

Une mise à jour SMC pour les Mac Pro 2013

Apple propose une mise à jour du SMC des Mac Pro 2013.

Elle permet à ces machines d'utiliser le mode Power Nap sans activer le ventilateur dans la plupart des cas et élimine de rares cas où des périphériques USB n'étaient pas reconnus au démarrage.

C'est à notre connaissance la première fois qu'une machine à base de Xeon peut, même pendant très peu de temps, fonctionner sans ventilation forcée.

http://support.apple.com/kb/DL1724?

Nintendo, un bel exemple d'obsolescence programmée

On parle souvent d'obsolescence programmée, cette méthode utilisée par les industriels pour pousser au renouvellement des produits, que ce soit en créant un maillon faible dans la conception des produits, souvent un condensateur dont la durée de vie est très précise, assez pour provoquer pratiquement à coup sûr une panne après x heures de fonctionnement. 
Il y a aussi l'obsolescence logicielle que l'on a souvent connue avec Apple dans ses mises à jour diverses et variées. Nintendo vient d'en annoncer un "magnifique" exemple. 
Le 20 mai prochain la société va couper les serveurs destinés à permettre de jouer en réseau sur les Wii et DS. Après cette date ces consoles seront donc déconnectées et ceux qui veulent continuer à partager des parties avec leurs amis devront passer à la Wii U ou la 3DS.

Le coup est rude pour les clients qui n'avaient probablement pas pensé à ça au moment de leur achat mais Nintendo doit convaincre d'acheter ses nouveaux produits même peu sexy sous peine de continuer à voir son business péricliter.

iOS: Apple à la conquête des institutionnels et entreprises

Apple a un lourd passif avec les marchés professionnels. La société les a souvent courtisés, aussi souvent qu'elle les a mis de côté. Lors de leur sortie les premiers iPhone visaient un marché grand public. Si des professionnels s'y sont intéressés c'était des initiatives isolées, non motivées par Apple qui a toutefois fait des efforts devant cette nouvelle clientèle, comme avec le support d'Exchange.
Maintenant, avec la déconfiture de BlackBerry et la forte concurrence sur le marché grand public, les professionnels sont devenus de nouveau un marché à conquérir et qui a l'avantage d'être plus fidèle, d'avoir une forte inertie au changement.

La société vient de mettre à jour ses documentations iOS destinées aux marchés professionnels et de l'éducation. Elle leur a simplifié la vie, que ce soit au niveau de l'enregistrement des appareils, des achats en volume ou du déploiement en grand nombre de ces appareils.

Elle a aussi, chose très attendue, publié un PDF décrivant le fonctionnement du TouchID. On apprend ainsi que les empreintes sont stockées dans une zone totalement inaccessible au reste de l'iPhone. Les données y sont chiffrées et seul un module d'interface permet de savoir si l'empreinte est la bonne ou pas sans connaître directement la réponse.
C'est une méthode puissante de protection semblable à celle des cartes bancaires, dont le code pin n'est pas inscrit sur la puce et qui permet pourtant d'authentifier les transactions.
Ce document vise à rassurer les professionnels sur tous les aspects de sécurité liés à iOS et si vous êtes intéressés vaut le détour.

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