MacBidouille

Nous venons d'apprendre d'une source commerciale qu'Apple aurait retardé la sortie des iMac annoncés il y a déjà 3 semaines. Alors que la sortie du modèle 21,5" était prévue pour novembre et celle du 27" pour décembre, il se pourrait maintenant que toute la gamme rate les fêtes de fin d'année.

Si aucune raison n'est évoquée, Apple semble avoir encore plus de problèmes que prévu à cause du nouveau procédé de fabrication de ces iMac, qui passe par un système de soudure de l'aluminium sous fortes pressions, système déjà utilisé pour assembler les ailes de certains avions comme l'Airbus A380.

C'est une très mauvaise nouvelle pour Apple, dont les ventes de Mac se sont avérées décevantes au dernier trimestre. L'iMac est certainement le modèle qui aurait permis à la société d'engranger de nombreuses ventes. Apple va maintenant devoir tout miser sur ses portables, qui ont certes du succès mais probablement pas assez pour relancer à la hausse les ventes de Mac.

[Màj] 9to5Mac a eu des informations contradictoires avec les notres et annonce qu'Apple lancera en temps et en heure ses iMac, les 21,5" en novembre et les 27" en décembre. Nous en serions ravis étant donné que ce sont les vraies nouveautés Mac annoncées ces derniers temps et serions ravis de les toucher. Hélas, nous craignons toujours qu'en cas de lancement seul une faible partie des clients pourra avoir une machine dans un délai raisonnable.

A l'image d'Apple, qui continue à faire un carton sur son Refurb Store, qui sert largement à écouler les invendus sans faire de soldes, eBay a aussi lancé une section dédiée aux produits Apple reconditionnés (merci 2012).

Inutile de se précipiter, pour le moment il n'y a rien à vendre. Toutefois nous sommes ravis qu'il puisse y avoir de la concurrence, Apple vendant parfois fort cher des produits largement dépassés.

Aux dernières nouvelles, Apple lancera sa campagne de bêta test d'OS X 10.8.3 prochainement, juste après les fêtes de Thanksgiving.
A ce moment-là, on devrait savoir ce qu'apportera cette nouvelle version. Nous continuons à espérer qu'Apple prenne enfin le temps de consacrer des ressources humaines aux pilotes graphiques, qui n'ont évolué qu'à minima depuis des années.
Il y a un travail considérable qui pourrait être réalisé dessus, non seulement pour les optimiser au maximum (on en est loin), mais aussi supporter les versions plus récentes d'Open GL, Apple semblant avoir cessé toutes améliorations à ce sujet depuis la version 3.2.
Apple pourrait aussi supporter le nouvel OpenGL Loader Generator. Il permet de ne pas avoir à charger en permanence tout le code Open GL présenté sous la forme d'une grosse extension monolithique mais de lancer seulement les modules nécessaires, ce qui permet une baisse de l'occupation mémoire lorsque l'on a besoin que de certaines fonctions basiques, en gros l'essentiel du temps. 

Pendant longtemps Sony-Ericsson a développé des téléphones mobiles de premier plan, souvent privilégiés par les utilisateurs de Mac grâce à leur compatiblité et la facilité de les transformer sous Mac OS en modem GSM.
Le passage aux smartphones a laminé les parts de marché de la société. Depuis, Sony a racheté la totalité des parts à Ericsson et décide seul de la destinée des téléphones liés à sa seule division mobile.

La société devrait lancer au début 2013 à l'occasion du CES son nouveau smartphone haut de gamme destiné à concurrencer l'iPhone et le Galaxy S III. Il devrait tourner sous Android mais Sony suivrait aussi de près ce que fait Microsoft avec sa nouvelle version de son OS mobile.

Sony aura fort à faire, étant donné que tout le monde ou presque se casse les dents à tenter de retrouver des couleurs sur ce marché totalement trusté par Samsung et Apple.

Apple et HTC ont enterré la hache de guerre en passant un accord de licence valable 10 ans. Les clauses de cet accord sont totalement secrètes, on sait seulement que HTC paye une certaine somme sur chaque appareil vendu pour ne pas être inquiété.
Comme il fallait s'y attendre, Samsung est très intéressé par cet accord et a demandé à la justice de forcer Apple à en rendre publiques les clauses.

Si Samsung ne veut pas d'un tel accord, elle tient surtout à connaître ses détails pour tenter de mettre en porte à faux Apple par rapport à certaines affirmations faites par la société durant ses nombreux procès. En effet, Apple a toujours affirmé qu'il n'était pas possible de licencier certains brevets comme celui de la forme de ses tablettes ou certaines fonctions liées à iOS car le préjudice serait trop important par rapport à ce que rapporterait un accord de licence. Samsung espère qu'Apple a pu faire l'erreur d'accepter justement de licencier à HTC l'un de ces brevets. Ce serait pour Samsung la preuve qu'Apple a non seulement menti à la justice mais aussi décidé de fausser le jeu de la concurrence.

Apple va maintenant devoir se défendre pour éviter la publication de ces documents, ce qui promet de nouvelles et longues batailles.

Après l'Italie, qui a réussi à l'obliger à supporter une garantie de 2 ans sur tous ses produits, c'est l'Europe qui a décidé de regarder à la loupe les pratiques d'Apple.
Viviane Reding, la très opiniâtre commissaire européenne à la justice a écrit aux 27 pays européens afin de leur demander d'enquêter sur les pratiques d'Apple en terme de garantie et de publicité afin de voir si la société a un comportement répréhensible à l'image de ce qui s'est passé en Italie.
Cette enquête a été lancée après que des associations de consommateurs de nombreux pays européens ont lancé une plainte à ce sujet. 

Il faudra pas mal de temps pour que des mesures soient prises, mais il est probable qu'à ce moment-là Apple soit obligé de supporter une garantie constructeur de 2 ans et que les contrats Apple Care disparaissent, tout du moins sous leur forme actuelle.

Notez qu'Apple aurait tout intérêt à anticiper une condamnation et à étendre à l'échelle mondiale sa garantie à 2 ans. Certes, cela aurait un coût non négligeable mais la société en a largement les moyens. De plus, cela donnerait confiance aux clients potentiels, la réputation de fiabilité des produits de la société ayant été assez souvent écornée ces dernières années, comme par exemple avec les iMac.

Microsoft ne commercialise pas de version 16 Go de sa tablette Surface, mais démarre avec une capacité de 32 Go. La raison en est simple, 16 Go de la capacité de la mémoire Flash sont déjà inaccessibles à l'utilisateur, étant donné qu'ils contiennent le système d'exploitation et les logiciels installés par défaut.
Or, Microsoft ne communique qu'a minima sur ce point, et il faut fouiller le site web ou avoir la tablette en main pour s'en rendre compte.

Il n'en a pas fallu plus pour qu'un client, Andrew Sokolowski (qui est surtout avocat), décide de déposer plainte contre Microsoft devant la justice afin d'obtenir réparation. Il en est au stade où il tente de transformer sa plainte individuelle en class action, afin que la condamnation éventuelle (mais probable) de Microsoft implique un reboursement partiel du prix de la tablette à tous ceux qui auraient voulu l'acheter.

Microsoft tente de se défendre en mettant en avant la valeur ajoutée des applications préinstallées sur la tablette. Reste à savoir si cet argument suffira à convaincre la justice d'abandonner les poursuites. 

Depuis l'éviction de Google avec iOS 6 et la crise provoquée par les défauts de l'application maison d'Apple, la rumeur annonce que Google prépare une nouvelle application de cartographie pour les appareils iOS.

Le Wall Street Journal en remet une couche et annonce que Google a commencé à distribuer à quelques personnes externes à la société une bêta de Google Maps pour iOS. Elle serait pratiquement terminée et proche de l'ultime étape de sa distribution, la soumission aux cribles (parfois aléatoires) d'Apple.
Google aurait tout particulièrment optimisé son application afin qu'elle retrouve sa place perdue, et le statut d'application incontournable dans les iPhones.

Il ne s'agit bien entendu pas de sauver les utilisateurs iOS de la faible qualité de son application Plans, mais de récupérer un pan important de business, l'application ayant un fort potentiel commercial via de la publicité localisée. Google ne se privera certainement pas non plus de comparer à toutes les sauces la précision de ses cartes par rapport à celles d'Apple, qui sont il est vrai encore souvent approximatives, même dans des grandes villes comme Paris, que ce soit par l'oubli de certaines petites rues ou par un positionnement totalement imprécis des adresses localisées.
Ainsi, il nous est arrivé à plusieurs reprises d'être induits en erreur par l'application d'Apple, qui peut décaler de plusieurs centaines de mètres un numéro de rue, faussant totalement le cheminement pour s'y rendre, avec à la clé une grosse perte de temps lorsque la rue est en sens unique. 

Il subsiste une forte interrogation sur la validation de l'application Google. Elle respectera très certainement tous les points réglementaires d'Apple sauf forcément l'un d'entre eux utilisé de manière aléatoire, le fait que l'application va reprendre une fonction déjà proposée par Apple sous iOS. Nous présumons toutefois qu'Apple n'osera pas refuser de la valider pour cette raison, ce qui lui vaudrait de très fortes critiques.