MacBidouille

Une rumeur apparue en fin de semaine dernière annonçait qu'Apple avait dans ses cartons un prototype de MacBook Air doté d'un processeur A5. Si cette rumeur a fait beaucoup de bruit, elle ne nous a pourtant pas surpris. Il a toujours été évident à nos yeux qu'Apple testait aussi ses processeurs ARM dans des Mac, et le MacBook Air est pour ça la machine idéale dans sa forme. Nous vous rappelons que pendant toutes les années des Mac G4 et G5, Apple entretenait aussi des prototypes dotés de processeurs X86 et une version de Mac OS X compatible ce qui leur a permis en 2006 de faire si facilement la transition d'une architecture à l'autre.
Pour en revenir à cette hypothétique machine à base de A5, elle permet certainement de tester sa viabilité et de maintenir le développement d'un Mac OS X ARM ce qui n'est pas compliqué étant donné qu'iOS est développé dessus.
Bien entendu, il pourrait s'écouler des années avant que ce MacBook Air soit commercialisé s'il l'est un jour. Il ne suffirait pas de le lancer pour qu'il soit un succès, il faudrait aussi que des logiciels dédiés soient développés car il ne serait pas concevable de créer un Rosetta entre l'ARM et le X86 à moins d'avoir un processeur ARM plus puissant qu'un Intel ce qui n'est pas encore pour demain. 

En revanche, il est bon de se rappeler qu'Intel semble faire de gros appels du pied à Apple pour devenir le fabricant de ses puces A6. Si les deux sociétés arrivent à une entente encore plus poussée, Intel pourrait peut-être accepter de fabriquer juste pour Apple des processeurs X86 embarquant en plus des coeurs ARM avec une bascule à la volée. Ce serait une formidable opportunité, mais quand on voit l'énergie que met Intel à contrecarrer la déferlante ARM elle reste très improbable.

[Màj] Dans une interview, le DG de la compagnie a indiqué qu'il comptait truster d'ici 2015 50% du marché des ordinateurs portables mobiles, ce qui donne encore plus de corps à la rumeur du MacBook Air ARM.

C'est officiel, l'Apple Store de Lyon ouvrira samedi prochain.

Tout comme le reste du centre commercial, il sera ouvert du lundi au samedi, mais sera fermé le dimanche.

PayPal a annoncé avoir lancé une procédure judiciaire contre Google, l'accusant de copier le fonctionnement de son système de paiement.
Tout a commencé il y a quelques années lorsque les deux sociétés se sont rapprochées, Google cherchant justement un système de paiement en ligne. À cette époque, PayPal lui avait communiqué beaucoup d'informations confidentielles pour sceller cet accord qui n'a en fin de compte pas vu le jour.
Ensuite, Google a débauché Stephanie Tilenius, une employée clé de PayPal. Ces derniers ont accepté de la laisser partir contre un engagement de ne pas tenter de débaucher d'autres collègues. Pourtant elle l'aurait fait en tendant une perche à un collègue, Osama Bedier, un message sur Facebook dans lequel elle lui disait l'importante opportunité qu'il aurait de la rejoindre, ce qu'il a fait. 
La semaine dernière, c'est justement lui qui chez Google a fait la démonstration du nouveau service de Google, Google Wallet un concurrent direct de PayPal.

PayPal considère donc que Google a utilisé les informations données à l'époque et ses ex-employés pour créer son service de porte-monnaie numérique.

Cette procédure n'en est qu'une de plus dans le monde des géants de l'Internet. Contrairement aux industries plus classiques nécessitant du savoir-faire et un outil industriel, l'Internet ne nécessite que du savoir-faire. Tous les acteurs cherchent donc à ratisser le plus largement possible quitte à aller copier les idées des autres, en les améliorant si possible, mais le plus souvent en se contentant de les adosser à leurs services déjà en place. Il n'y a donc plus de frontières réelles, et tous savent qu'une bonne idée peut faire la fortune des uns et l'infortune des autres ce qui les oblige à sans cesse innover d'un côté et copier de l'autre pour ne pas laisser leurs concurrents envahir de manière durable un segment du marché potentiellement rémunérateur.

Actuellement, chaque fabricant de SSD met en avant sa méthodologie de tests afin de montrer son produit sous son meilleur jour. Cela rend la comparaison entre ces produits délicate pour ne pas dire impossible sachant que certains compressent les données à l'écriture ce qui avantage les tests répétitifs réalisés sur des donnés hautement compressives, tandis que d'autres, ou les mêmes perdent beaucoup de leurs débits dès qu'ils ont été remplis une fois.
La Storage Networking Industry Association, qui s'intéresse à toutes les solutions de stockage destinées au monde professionnel a décidé de standardiser les tests afin de pouvoir obtenir des chartes de comparaison fiables.
Les tests seront parfaitement décrits afin de pouvoir être répétés à l'envi et commenceront avec un SSD neuf sorti de sa boîte avant de l'user et d'en tester les performances dans le cadre de protocoles copiant des usages habituels.
Deux versions de cette norme seront proposées, la première destinée aux marchés professionnels et la seconde plus orientée vers le grand public où les besoins ne sont pas les mêmes. Prenons par exemple un chiffre souvent mis en avant, celui des IOPS, pour opérations d'entrée et sortie par seconde. Il est capital car s'il est trop faible, le SSD sera lent en usage courant du système qui passe justement son temps à lire et écrire une multitude de petits fichiers. En revanche, au-delà d'un certain niveau, il sera impossible à un particulier de voir la différence sauf à faire tourner à fond sur son SSD des tas de bases de données ayant des accès concurrentiels et intensifs. Donc, s'il y a ralentissement, il sera ailleurs. Mais pour un SSD mis en réseau avec de très nombreux clients, la limite au-delà de laquelle plus d'IOPS n'apporteront plus rien est très supérieure.

Ces batteries de tests avec leur sceau de standard devraient arriver dans le courant du troisième trimestre 2011. Il y en a déjà un brouillon:
SSS_PTS_Enterprise_v1.0_Draft.pdf

Chaque année vers la fin mai, Apple met à jour son opération "Back to School".

Officiellement, elle permet aux étudiants d'acquérir pour pas grand-chose un iPod en plus de leur portable. Officieusement, elle servait aussi à faire baisser les stocks d'iPod avant leur renouvellement annuel à la rentrée.
Selon MacRumors, la version 2011 de cette offre sera présentée durant la WWDC. En revanche, elle pourrait avoir un succès sans précédent sachant que l'iPad pourrait en faire partie, remplaçant alors dans certaines conditions et avec une réduction de 200$ l'iPod touch.
Nous présumons que ce sera uniquement le cas si, d'ici là, Apple arrive à se sortir de la pénurie chronique de sa tablette qu'il est pratiquement impossible de trouver en stock dans un quelconque point de vente. 

Mauvaise nouvelle pour ceux qui comptaient faire l'impasse sur les gammes de MacBook Pro et iMac Sandy Bridge de 2011, ils auront à attendre jusqu'au printemps 2012 pour voir arriver les machines qui leur succèderont.
En effet, alors que tout le monde attendait la nouvelle plateforme au nom d'Ivy Bridge pour la fin 2011 / début 2012, Intel parle maintenant officiellement à ses partenaires d'une sortie planifiée entre mars et avril.
Au niveau de l'architecture, le dessin de l'Ivy Bridge reprend largement celui de son prédécesseur avec quand même des optimisations attendues au niveau de l'encodage vidéo, de la puissance graphique, l'apport du PCI-Express 3.0 mais surtout l'arrivée tant attendue de l'USB 3.0.
Il est probable que ce retard soit plutôt lié à la manière dont seront gravées ces puces. Utilisant une finesse de gravure de 22 nm, ce seront surtout les premiers produits fabriqués à l'échelle industrielle à être dotés de transistors gravés en 3D, ce qu'Intel appelle le Tri-Gate. 

Il est probable que le fondeur ait décidé de se donner un peu d'air en prenant un trimestre de plus à préparer la sortie en masse de ces produits. Après tout, d'un point de vue commercial cela n'est pas très gênant pour Intel qui n'a pas pour le moment de concurrence farouche de la part d'AMD.
Cela sera en revanche plus ennuyeux pour ses partenaires, dont Apple, qui devront tenir un trimestre de plus sans proposer de changements profonds de leurs gammes, surtout que l'on attend à cette occasion le remaniement total du design des MacBook Pro.