MacBidouille

Merci à Nicolas de nous avoir trouvé l'une des adresses de site exclusivement destiné à propager le cheval de Troie Mac Protector.

Le site se fait passer pour une fenêtre du Finder en anglais et déclenche un pseudo scan qui va détecter une palanquée de virus et proposera de les retirer. Si l'on accepte, le téléchargement de MacProtector.mpkg.zip est déclenché.
Vous connaissez la suite puisque l'on en a parlé longuement.
Visiblement, les adresses changent très vite et régulièrement pour contourner les blocages aussi rapidement mis en place. Notez qu'il a trouvé cette page par hasard en effectuant des recherches sur la toile. Un initié ne se fera pas avoir, mais quelqu'un de moins expérimenté, peut-être.

Businessweek aurait obtenu des informations intéressantes sur le futur coffre fort musical en ligne d'Apple.
Le service utiliserait une nouvelle version d'iTunes (tiens donc) qui serait capable de scanner la bibliothèque musicale afin ensuite d'en proposer l'équivalent en ligne. Le service pourrait aller encore plus loin et proposer lorsque c'est possible une version en ligne mieux encodée que celle de l'ordinateur. Ce n'est pas surprenant dans le système de fonctionnement de cet iCloud.
Il ne faut pas penser que la bibliothèque musicale de chaque personne sera envoyée sur les serveurs d'Apple. Il faudra de très longues heures et parfois même des jours aux débits montants de l'ADSL, et le stockage serait rapidement problématique pour des morceaux répétés des millions de fois sur les disques.
Le système va plutôt avoir sur ses serveurs l'équivalent du contenu d'iTunes et peut-être plus, et se contenter de gérer la liste des morceaux détenus par chacun afin qu'il puisse y accéder comme il le fait en local. Dans ces conditions, autant lui donner la meilleure écoute possible en fonction du débit qu'il aura.
Sachant qu'Apple devra payer des royalties aux majors, il n'y a pratiquement aucune chance que ce service soit proposé gratuitement. Il reste donc à savoir combien coûtera l'abonnement mensuel et s'il sera proposé dans le cadre d'un abonnement MobileMe plus large.

Depuis quelques années Apple utilise des batteries Lithium Polymère dans l'essentiel de ses produits. Elles ont comme principal avantage de prendre pratiquement n'importe quelle forme puisque l'électrolyte est coulé dans des sacs avant d'être placé dans sa protection. On en avait eu la preuve dans l'affaire des batteries gonflées.

Apple a déposé un brevet décrivant les moyens d'éviter que ce genre d'accident ne puisse provoquer une explosion.

En résumé, rien de révolutionnaire, la société décrit les moyens de créer des points de faiblesse dans l'enveloppe des batteries pour qu'en cas d'accumulation de gaz ils cèdent et laissent la pression s'évacuer sans risque d'explosion. En résumé, il s'agit tout simplement de créer des soupapes de sécurité.

Si le marché des disques durs est encore en croissance, certains indicateurs montrent qu'il ne semble pas loin d'avoir atteint son apogée. Pour commencer, on a assisté dernièrement à des concentrations sans précédent, Western Digital ayant racheté la division disque dur d'Hitachi alors que Seagate en a fait de même récemment avec celle de Samsung, réduisant le marché à deux acteurs. Ensuite, les bénéfices des constructeurs de disques durs ont fondu ces derniers temps, guerre des prix oblige mais aussi difficulté à vendre des disques aux capacités de plus en plus grandes tout du moins au format 3,5".
Si les SSD ont une influence potentielle sur ce lent retournement de situation, il reste encore anecdotique. Le vrai facteur qui joue en défaveur des disques à plateaux est l'explosion des téléphones mobiles et de leurs usages de plus en plus proches de celui d'un terminal mobile et de la forte croissance des tablettes. Tous ces produits ont en commun de n'utiliser que de la mémoire Flash comme support de stockage, et cet usage se généralise aussi sur de petits portables comme les MacBook Air.
Le marché des disques à plateaux n'en est pas pour autant mort, et il devrait même encore croître dans les prochaines années grâce au Cloud. Tous ces centres de données à l'image que celui d'Apple finit de construire sont d'énormes consommateurs de disques durs qu'il n'est en aucun cas envisageable pour le moment de remplacer par de la mémoire Flash.
Ce sera en tout cas encore vrai pendant quelques années, ensuite tout dépendra des prix de la mémoire Flash ou de ce qui lui succèdera alors. C'est seulement une question de temps. Si vous n'en êtes pas convaincus, amusez-vous à comparer le prix d'une clé USB de 32 Go avec ce qu'elle valait il y a seulement 2 ans.

Lundi, Steve Ballmer a fait sensation en annonçant que la prochaine version de Windows arriverait en 2012. Il semblait très sûr de lui, expliquant même que plusieurs déclinaisons en seraient simultanément disponibles, pour PC, tablettes et téléphones mobiles.
Cette annonce a mis en émoi le reste de la société. Visiblement, ils n'avaient pas prévu ce genre d'annonce et depuis ont fait marche arrière, jeu délicat sans totalement renier la parole du patron. Cela s'est fait de manière progressive, mais c'est maintenant officiel, Windows 8 n'arrivera pas en 2012.
La société se refuse à donner même approximativement une date de sortie, mais ce sera très probablement dans le courant de l'année 2013. D'ici là, Apple aura le temps de peaufiner Mac OS X ou peut-être d'ici là iOS Desktop. Il serait temps, les évolutions de notre système favori n'ont rien eu de révolutionnaire ces dernières années.

Aux dernières nouvelles, Tim Cook aurait tout spécialement pris l'avion la semaine dernière afin d'aller rendre visite à Samsung. Le but de ce déplacement serait de travailler avec eux à l'élaboration d'un écran Retina AMOLED destiné à l'iPad 3.
Comme souvent maintenant, il aurait proposé un gros chèque d'avance à Samsung afin de sceller un accord.

Sur le papier, un iPad doté d'un tel écran gagnerait non seulement en visibilité et richesse des couleurs mais aussi en autonomie. Cela en serait également fini des fuites de lumière que l'on connaît sur certains iPad, les écrans OLED étant totalement dépourvus de rétro-éclairage. Ce dernier point permet aussi de les rendre encore plus fins.
Jusqu'à maintenant, il y avait deux obstacles à l'adoption de cette technologie. Pour commencer, les capacités de production sont encore très faibles, la technologie étant encore très jeune. Ensuite, le second point d'achoppement est au niveau du prix de ces dalles. Ainsi, Sony commercialisait en 2008 le premier téléviseur OLED qui coûtait 2500$ pour une diagonale de 11".

Il y a bien entendu un troisième écueil, et ce sera certainement le plus gros. Apple et Samsung sont maintenant en guerre devant les tribunaux, Apple considérant que Samsung copie ses designs de mobiles et tablettes. Dans ce contexte, on peut présumer que Samsung se montrera très dur en affaire avec Apple et pourrait même préférer garder ces écrans pour ses propres produits histoire de leur donner un avantage sur l'iPad.