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MacBidouille

News du lundi 07 décembre 2009

[Mise à jour] iPhone et Orange, Facturation du Wi-Fi ?

Il y a quelques mois, un lecteur nous avait annoncé qu'il avait eu des dépassements de forfait DATA avec son iPhone sous Orange (mais sans abonnement iPhone)  alors même qu'il n'avait utilisé que le Wi-Fi. Orange lui aurait alors dit que c'était normal et que dans son forfait, le Wi-Fi était facturé. Depuis nous n'avions pas eu d'autre témoignage et les choses étaient tombées dans l'oubli jusqu'à ce matin. Voici un autre témoignage, de Yoann:

Je vous écris pour vous faire part d'une mésaventure qui m'est apparu très étrange avec Orange et mon iPhone. J'estime qu'elle est suffisamment éloquente pour éventuellement mettre en garde la communauté des Macbidouilleurs.
J'ai acquis un iPhone début 2009 et souscris avec celui ci un forfait "Origami ZEN" standard. Etant quasiment systématiquement à mon domicile ou sur mon lieu de travail, qui disposent d'accès WIFI, j'ai jugé qu'accéder à internet en dehors des ces points d'accès m'était inutile, et j'ai choisi de faire l'impasse sur les forfaits iphone. Je précise que, pour éviter tout manipulation qui aurait malencontreusement alourdi ma facture, j'ai jailbreaké mon iphone pour bloquer les communications DATA via le 3G et le EDGE (et jamais activé SSH ! ;) ).
Tout s'est ainsi très bien passé jusqu'au jour ou j'ai upgradé mon iphone de l'OS 2 vers l'OS 3.1.2, à la mi-octobre dernier. Car lors de la réception de la facture du mois en question, j'ai constaté avec stupeur une dépense de 140 € pour des "Sessions multimédias" !! Et les premiers jour du mois de novembre était déjà gratifié dans mon suivi de conso de près de 60 € pour les même raisons ! Très inquiet de la tournure des choses, et n'arrivant pas à comprendre la nature de ces sessions, j'ai donc appelé Orange.
Après plusieurs échanges courtois avec une personnes du service réclamation, j'ai pu obtenir remboursement de ces dépassements. Mais passé le soulagement, c'est la raison donné à ces sessions qui m'a interpellée.
En effet, selon la conseillère (qui a consulté entre autre son service technique), en ayant contracté un forfait "non iphone" et n'incluant pas le Wifi, tout accès Wifi, même via mes FAI personnels (des freebox en l'occurrence, aussi bien chez moi qu'au boulot) me serait facturé !!
La raison de la non facturation pour mes 9 premiers mois chez Orange seraient dû à un "manque de contrôle" de leur part (une fleur, donc). Autant dire que je suis extrêmement étonné qu'un accès à mon réseau personnel me soit facturé sur mon abonnement GSM !! A noter que je n'ai pas trouvé trace de cette limitations dans les CGV ou dans le contrat Origami... et mon interlocutrice m'a conseillé d'ôter la carte SIM pour me connecter en Wifi et ne pas sortir du cadre de mon forfait !
De plus à cette page http://assistance.orange.fr/2752.php , on trouve, je cite
"Si le forfait que vous utilisez avec votre iPhone n'inclut pas la data, il est vivement conseillé de vous connecter en Wi-Fi le plus souvent possible plutôt que sur les réseaux EDGE ou 3G, car la connexion Wi-Fi vous permet de ne pas être facturé pour vos transferts data."
Pour le moins contradictoire...
Voilà, bien qu'ayant obtenu remboursement, il m'est apparu utile de faire part de cette mésaventure, afin que d'autres personnes n'aient pas la désagréable surprise de découvrir des factures astronomiques (ça peut monter très très vite, à 50 centimes la connexion/déconnexion).
Je reste pour ma part dubitatif sur cette limitation d'Orange, je pense même que l'explication d'Orange est erronée et que la vérité est ailleurs.

Nous aurions encore hésité à parler de tout ça, tant la chose semble ubuesque si notre lecteur n'avait pas reçu un courrier d'Orange mettant par écrit tout ceci.

Non, ce n'est visiblement pas une blague, même si nous ne comprenons pas de quel droit un opérateur pourrait facturer un service auquel il ne participe en rien de près ou de loin.

[MàJ] Après de longues discussions sur les forums et de nombreux échanges, nous en sommes arrivé à la conclusion (qui reste cependant temporaire faute de certitudes absolues) qu'Orange ne facture pas les accès Wi-Fi en tant que tels. Le problème semble lié de manière étroite à l'iPhone, ou plutôt au fait qu'il soit impossible de désactiver totalement sa partie DATA, ce qu'Apple n'a pas prévu. A moins de faire très attention à bloquer toutes ses connexions avec de faux APN, à la moindre occasion, il essayera de communiquer en 3G ou à défaut en Edge ou encore en GPRS. Or, lorsque l'iPhone connecté en Wi-Fi passe en veille, le se désactive de ce réseau et bascule sur les réseaux mobiles. Pour peu qu'une notification Push soit activée, chose de plus en plus fréquente avec les applications, et il se connectera, provoquant des facturations hors forfait, souvent à la session.
On peut ici essentiellement regretter que certains employés Orange soient prêts à faire des courriers contenant des informations erronées. La portée d'un écrit est largement supérieure à une bêtise dite au téléphone !
Pour en revenir au témoignage, ceci se produit d'autant plus facilement avec l'iPhone OS 3.0 pour deux raisons. La première est donc lié au Push. La seconde, plus vicieuse est liée à la mise à jour des APN des opérateurs qui ont été revalidés sur les téléphones, même chez ceux qui ava ient fait l'effort de choisir un "Fake APN".
Nous conseillons vivement à tous ceux qui n'ont pas de forfaits de données d'avoir une vigilance extrême à ce sujet et demandons à Orange de bien vouloir accepter de désactiver sans avoir à insister l'accès aux données cellulaires aux clients qui en feraient la demande. Là encore, c'est souvent la roulette russe avec beaucoup de refus pour peu d'acceptations. 

Google lorgne maintenant sur les DNS

L'une des pierres angulaires de l'Internet est représentée par les serveurs DNS. Ce sont eux qui font correspondre l'adresse Internet que vous tapez dans la barre de votre navigateur avec l'adresse IP d'un serveur. Sans eux, ce sont des suites de chiffres que vous auriez à rentrer pour accéder à Macbidouille ou à n'importe quel autre site.
Dans l'immense majorité des cas, vous ne vous occupez pas de rentrer l'adresse des serveurs DNS. Elle est automatiquement donnée par votre opérateur Internet, chacun ayant ses propres serveurs destinés à cet usage.
Malgré le fait que personne ne manque de DNS, Google a décidé de proposer ses serveurs DNS et a lancé le Google Public DNS. N'importe qui peut utiliser les serveurs de Google au lieu de ceux de son opérateur Internet d'autant plus facilement que Google a fait très fort en définissant leur adresse IP, 8.8.8.8 et 8.8.4.4. Difficile de les oublier :)

Nous avons fait des tests avec ces serveurs. Comme à son habitude, Google fait très bien les choses et ses DNS sont très rapides et très faciles d'accès. Distance oblige, ils répondent un peu moins vite que les DNS de Free qui sont forcément plus proches de notre machine de test puisque placés chez l'opérateur.

Dans certains cas, une panne de DNS bien que fort peu probable (il y en a toujours deux) pouvant arriver, Google pourra jouer le sauveur. Il pourra également rendre service à ceux dont l'opérateur a décidé de jouer avec ses DNS. Ceci arrive dans deux cas. Dans le moins fréquent, l'opérateur décide d'utiliser ses serveurs DNS pour bloquer l'accès à un site. Cette méthode peut efficace est rarement utilisée. Le second cas est de plus en plus fréquent. Plutôt que de vous afficher une erreur 404 en cas de faute dans l'URL d'un site ou si le serveur n'est pas joignable, ils vous proposeront de vous orienter ailleurs, souvent vers des sites qui les rétribuent pour ça. Cette situation est parfois agaçante, et prendre d'autres DNS évite d'avoir à la subir. Ce sera tout du moins le cas tans que Google n'en fera pas autant. Il faut garder à l'esprit que Google a toujours cherché à créer des services en vue de les monétiser ultérieurement, et cette méthode est très facile à mettre en oeuvre.

Notez pour terminer que Google considère que son système de DNS peut aussi apporter un gain en sécurité, ces serveurs étant souvent un point d'entrée pour réaliser des phishings parfaits en vous orientant de manière totalement transparente et invisible vers de faux sites bancaires ou Paypal, mais ces cas sont rarissimes.

Une technologie d'écran intéressante

Nous donnons la parole à Christophe

Nous vous faisons part d'une info intéressante d'une entreprise innovante dans le domaine des écrans LCD (unipixel) Cette dernière conçoit un écran dit TMOS , c'est un LCD très lumineux, consommant peu. Le principe, résumé, est le suivant: au lieu d'ajouter en même temps du vert, du rouge, et du bleu d'intensités différentes (notre oeil en fait la somme, et cela donne les millions de couleur) ici, on allume le bleu, puis le vert, puis le rouge, pendant des temps très court mais je suppose différents. Un pixel n'est pas 3 del mais un micro miroir (http://www.unipixel.com/assets/equities_2009-09.pdf) qui réfléchi la lumière envoyée sur les cotés.. Notre oeil fait à nouveau la somme, mais temporelle cette fois ci (le temps de réponse de l'oeil est assez long à l'échelle des circuits électroniques) et on obtient les couleurs. sur un principe d'un seule source par pixel (pas de sous pixel rouge vert bleu).
La performance est dans l'exécution (ce qui fait que l'idée fonctionne) : faire un film de micromiroirs très dense (même flexible d'après Unipixel), pour atteindre des résolution de 300 dpi ! l'écran LCD est toujours retro éclairé, mais au lieu d'avoir plein de couches empilées entre la source de lumière et le film protecteur coté utilisateur, il y a beaucoup moins de couches, et donc la lumière est beaucoup moins absorbée par l'écran.
Unipixel explique que 95% de la lumière utilisée au rétroéclairage d'un LCD est classique est absorbé dans la dalle, contre un tiers avec cette technologie..
La fabrication de la dalle se fait dans les usines actuelles, en enlevant des machines ! La fabrication du film de miroirs est elle chasse gardée d'Unipixel qui la vend au fabricant de dalles.
Le communiqué de presse (http://www.unipixel.com/assets/press20091001.pdf) parle d'un nouveau client, qui ne souhaite pas être identifié (ça rappelle la license ARM d'Apple ou la license PowerVR d'Apple ...) , et une production en gros volumes début 2010... Date souvent évoquée pour la sortie de la tablette d'après un grand nombre de rumeurs.. Il est en plus question d'un film résistant aux traces de doigts.. Enfin unipixel a passé un accord industriel avec Samsung en février.. Un partenaire privilégié d'Apple dans la production des iPhone et iPod (processeurs, mémoire RAM, mémoire NAND...).
De quoi espérer qu'on puisse éclairer un écran de 10 pouces en consommant moins d'énergie que pour l'éclairage d'un iPhone 3GS à luminosité égale!!

Cette technologie a l'air très intéressante, surtout au niveau de sa consommation, point toujours capital dans la fabrication d'appareils mobiles de petite taille.

Vers un nouveau système de formatage des disques durs

La semaine dernière, une information avait laissé entendre que Western Digital allait changer ses disques dur 2 To en début d'année. Si la société nous a démenti que ces disques passeraient au SATA III, il y aura bien un changement. Pour les utilisateurs il sera minime et invisible, mais pour l'industrie du disque dur, il sera énorme puisqu'il mettra fin à un système vieux de 30 ans. Il s'agit tout simplement de changer le système de formatage physique des disques durs.

Depuis près de 30 ans, tous les disques durs à plateau ont le même agencement de leurs données.

Elles sont réparties en blocs de 512 octets, avec au début de chacun un en-tête permettant de le reconnaître, et à la fin un séquence ECC permettant de vérifier l'intégrité des données écrites. Avec l'arrivée des SSD on a gardé des structures similaires, mais on a créé des blocks de 4 Ko 8 fois plus longs, correspondant mieux aux besoins actuels.

C'est aussi la structure qu'adopteront les nouveaux disques 2 To de WD qui arriveront début 2010, puis rapidement tous les disques durs, car il y a de nombreux avantages à changer ce système de formatage.

  • Il y a moins d'en-têtes et le nouvel ECC bien que plus long ne l'est pas 8 fois plus que le précédent. Il en découlerait un gain de 7 à 11% en capacité utilisable sur le disque.
  • La partie ECC étant plus longue, elle permettra une correction d'erreur plus efficace, et donc plus de chance de récupérer des données corrompues.
  • L'écriture des blocks de 4 Ko, les plus courants et ceux qui servent d'étalons aux SSD seront plus rapides puisqu'il suffira de n'écrire qu'un block, et pas 8.

Pour éviter des problèmes de compatibilité avec les systèmes actuels, il y aura un système d'émulation des blocks de 512 octets.

Tous les ordinateurs et systèmes d'exploitation pourrront donc utiliser ces disques sans rien changer, sauf Windows XP qui aura besoin d'un logiciel spécifique à n'utiliser qu'une fois.

A terme, on devrait pouvoir se passer de cette couche de translation d'adresse ce qui fera encore gagner en performances mais aussi allonger encore la taille des blocks. Il faudra encore trouver la taille idéale permettant de gagner le maximum de capacité pour les utilisateurs sans en perdre trop dans le cas d'écriture de fichiers plus petits que la taille des blocks.

Un iPhone ou presque sur une barrette mémoire SO-DIMM

Voici sans aucun doute l'une des miniaturisations les plus poussées du moment.

Bien que ce module ressemble à une barrette mémoire SO-DIMM telle que l'on en trouve dans nos portables, il est l'équivalent d'un ordinateur. Il comprend:

  • Un processeur ARM Cortex A8 à 800 MHz
  • 128 Mo de RAM et 128 Mo de FLASH NAND
  • deux contrôleurs pour cartes SD
  • Un contrôleur d'affichage gérant des écrans tactiles jusqu'en 1280x768 et supportant les accélérations 3D Open GL ES 2.0
  • Un contrôleur USB 2.0
  • Un contrôleur Ethernet

En résumé, cette barrette contient à peu de choses près l'essentiel de ce qui fait fonctionner un iPhone ou plutôt un iPod Touch. Ce produit commercialisé prochainement à 227$ devra bien entendu être installé dans une station d'accueil qui contiendra interfaces et écran, de quoi produire met mettre à jour facilement des téléphones mobiles ou plus probablement des petites Tablet PC.

Intel annule la première mouture de Larrabee

Voilà longtemps qu'Intel n'avait pas connu d'échec. Chaque sortie de produit, les processeurs Core, les ATOM... avait été un succès sans faille. Mais se lancer sur un nouveau marché est toujours difficile, et ils ont raté leur première tentative d'entrée sur le marché des puces graphiques, ou plutôt ce qui est selon leur vision du futur l'avenir des puces graphiques, Larrabee.
Annoncé il y a deux ans, ce système devait révolutionner l'affichage 3D en replaçant les circuits spécialisés des puces graphiques par de nombreux coeurs X86. Après avoir été prometteuse sur le papier, cette technologie s'est noyé entre retard et manque de performances.
Il n'est donc pas surprenant d'apprendre qu'Intel a renoncé à commercialiser la première version de ce système sur lequel ils travaillent depuis au moins 3 ans. Officiellement Intel n'a pas renoncé à ce projet, mais il prendra encore plus de retard, de quoi laisser le champ libre à ATI et NVidia, peut-être assez pour qu'ils viennent réellement taquiner les processeurs Intel sur le marché de la puissance brute avec le GPGPU qui lui aussi promet infiniment plus qu'il ne donne.

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