Le jailbreak est un business très lucratif
Voià maintenant bientôt 4 ans qu'est sorti le premier iPhone et presque autant de temps que le jailbreak existe. Tout a commencé de manière presque habituelle sur un produit Apple, lui apporter des fonctions parfois basiques qu'Apple avait refusé d'intégrer, comme de changer le fond d'écran du téléphone, chose que tout mobile de l'époque, même doté d'un petit écran en noir et blanc permettait de faire. Le Jailbreak a rapidement connu la gloire lorsqu'il a permis de désimlocker les iPhones vendus seulement alors aux Etats-Unis, mais surtout d'installer les premières applications créées alors même que ce n'était probablement même pas en projet pour Apple.
Depuis, ce qui était une bidouille est devenu un marché très lucratif. Selon le Washington Post, Cydia, l'autre App Store des iPhone jailbreakés rapporterait à lui seul 10 millions de dollars par an et aurait 4,5 millions d'utilisateurs actifs.
A ces gains, il faudrait rajouter aussi les pertes économiques qu'engendre le jailbreak, par le piratage, même si comme toujours il est impossible d'en estimer le coût réel sans tomber dans des banalités et des extrêmes et également l'activation de fonctions comme le Tethering sans bourse délier aux opérateurs.
Jusqu'à maintenant, Apple n'a réagi que très mollement à ce jailbreak, se contentant et encore de manière relativement molle de combler les failles le permettant. A titre de comparaison, Sony a montré une forme de violence incroyable à l'encontre de ceux qui avaient débloqué sa PS3.
Nous présumons qu'Apple ne luttera pas, tout du moins dans l'immédiat avec plus de force. Pour commencer, comme l'a prouvé Sony, ce serait incroyablement impopulaire. Ensuite, Apple a beau jeu de récupérer de bonnes idées en toute liberté pour enrichir son système. Nous pensons plutôt qu'ils ne feront rien, à l'image de Microsoft avec Windows 95 ou d'Adobe, tant que ce jailbreak aidera à la croissance de son parc d'iAppareils, ne représentant qu'une perte financière somme toute acceptable; Mais le jour où la croissance ne sera plus là, ils auront toujours latitude de durcir leurs règles pour ramener ces brebis égarées dans le bon chemin, celui qui leur rapportera leurs fameux 30% chiffre qui devient dogmatique pour la société.