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MacBidouille

Test du Retour de Force

Le retour de Force sur Mac : gadget ou réel apport technologique ?


F1 Championship season 2000 (Feral Interactive)

Nous allons commencer par le plus classique des deux. La formule 1 étant très médiatisée et populaire en Europe, les jeux de ce type sont certainement les plus vendus des jeux de voiture avec les jeux de rallye (allez Feral, un petit effort, pourquoi pas un Colin Mac Ray 2 pour votre prochain portage ?). Ce type de jeu est facile à appréhender puisque nous connaissons les règles, les écuries, les pilotes, les circuits…
C’est donc avec un grand plaisir que nous avons appris son portage sur notre plateforme. Et c’est avec d’autant plus de plaisir que nous avons aussi appris qu’il gérait le retour de force ! Attention, pour accéder à cette technologie il va falloir préparer vos modems à quelques téléchargements, à commencer par l’indispensable Mac OS X 10.2.4 (la version minimum est la 10.2.3). Ensuite, la version du jeu livré sur le CD est la 1.0… qui ne supporte pas encore le retour de force sur Mac OS X. Vous devrez donc appliquer le patch 1.0.3 (version finale pr?vue pour Vendredi 19 Mars. Attention à la 1.0.2 a une fâcheuse tendance à décentrer votre volant pendant que vous jouez). Vous voilà enfin prêt pour un départ dans de bonnes conditions. Le jeu se lance impeccablement, le volant est enfin reconnu et se comporte parfaitement bien !
Après deux tours d’essais chronométrés, vous êtes troisième sur la grille de départ.Vous appuyez à fond sur l’accélérateur, déroulez vos doigts sur les manettes de changement de vitesse à l’arrière du volant, prêt à passer la première. Les feux rouges s’allument, les moteurs vrombissent.. Les feus s’éteignent, vous enclenchez la première et c’est parti !!
Les pneus patinent,vous relâchez légèrement l’accélérateur pour reprendre de l’adhérence, deuxième vitesse, à nouveau pied au plancher, troisième, vous vous insérez au centre de la piste entre les deux voitures qui sont devant vous par un léger coup de volant à droite, quatrième, cinquième, sixième vitesse, toujours pied au plancher, vous êtes maintenant à la hauteur des deux concurrent qui vous précèdent mais déjà le premier virage arrive. Vous attendez le dernier moment pour écraser de tout votre poids la pédale de frein. Le plus dur est de garder le bon angle avec votre volant pour ne pas partir en dérapage sur le côté, tout en rétrogradant avec votre main gauche. Vous entrez dans le virage, vous êtes obligé de lâcher la pédale de frein pour reprendre de l’adhérence et tout de suite après de tourner votre volant au maximum à gauche sans vous retrouver en sous virage. Ça passe où ça casse.
La trajectoire a l’air d’être la bonne. Heureusement, la dureté du volant vous aide à déterminer la limite de l’adhérence et de doser en conséquence. Vous commencez à voir l’aileron arrière de vos deux adversaires dans vos deux rétros. Vous vous rapprochez dangereusement de l’extérieur de la piste. Un léger relâchement de l’accélérateur vous remet dans le droit chemin, en direction du vibreur intérieur. Vous sentez que vous montez légèrement dessus lorsque votre volant se met à vibrer.
Bientôt la sortie du virage, vous appuyez doucement sur la pédale, votre direction devient de plus en plus souple, puis vous appuyez de plus en plus fort, jusqu’à sortir de ce virage à nouveau pied au plancher. Gagné ! Vos concurrents se sont rangés sagement derrière vous !

Je vous laisse imaginer la même situation avec votre clavier : Votre doigt à fond sur la touche Q pour l’accélérateur, première vitesse, go ! manque de chance, vous n’arrivez pas à partir car vos roues patinent, patinent…Vous passez la deuxième, troisième, mais vous n’avez toujours pas bougé ! Heureusement un concurrent impatient vous pousse. Vous commencez à prendre de la vitesse, malheureusement vous partez de travers sur la gauche, vous appuyez à fond sur la flèche de droite pour tenter de vous rétablir, mais vous voilà parti dans l’autre sens ! Après avoir joué à la danse des canards, vous voilà à l’envers et vous voyez passer vos concurrents les uns après les autres…
Bien entendu, je caricature un peu, mais je voulais vous montrer que les nuances que permet un volant avec ses pédales ne sont pas du luxe dans un jeu comme celui-ci ou la précision et le doigté sont de rigueur, et relancent complètement l’intérêt d’un jeu comme Formula One. Bien sûr, vous avez toujours la possibilité d’activer les aides à la conduite : vitesses automatiques, anti-patinage, ABS, trajectoire automatique… Mais arrivé à ce niveau, autant ranger votre Mac et allez vous regarder le prochain grand prix à la télé.

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