MacBidouille

Nous ne reviendrons pas sur ce qui nous fait considérer que les Macbook Pro 2016 sont mal nés. Nous en avons largement assez parlé.
Selon Bloomberg, Apple pourrait mettre à jour ses portables à la WWDC. Cela concernerait aussi bien les MacBook Pro que les MacBook Retina et le MacBook Air 13".
Si à une époque les mises à jour bisannuelles étaient fréquentes, cela n'a plus été le cas depuis longtemps.
Souhaitons qu'Apple revoit à la hausse la capacité de la batterie de ces machines et à la baisse la surtaxe Touch Bar.

On a peu de détails sur ces mises à jour, sinon qu'elles devraient permettre l'arrivée des processeurs Kaby Lake d'Intel.

Selon BGR, Apple aurait décidé d'abandonner la gamme d'iPad mini ou tout du moins de la laisser mourir progressivement.
La source Apple qui affirme ces propos annonce que la société aurait décidé de ne pas le remplacer, espérant que les clients se tourneront naturellement vers les prochains modèles 9,7", qui seront de plus en plus légers et dont les bordures tendront à mincir toujours plus.
Apple espère aussi qu'une partie de ce marché sera récupérée par les iPhone à grands écrans.

Il est amusant de voir la société abandonner ce modèle d'iPad sachant que Steve Jobs ne voulait pas en entendre parler.

De toute façon, à moins d'un miracle, il y a peu de chances que le marché des tablettes reparte de sitôt à la hausse.

La CNIL a annoncé avoir infligé à Facebook une amende de 150 000 euros. Il s'agit de l'amende maximale qu'elle peut infliger et elle fait suite à une enquête qui a mis en évidence de nombreuses entorses à la loi "Informatique et Libertés". Voici ce qui est reproché à Facebook:

- Concernant la combinaison de données dont font l’objet les utilisateurs de FACEBOOK, les sociétés FACEBOOK INC. et FACEBOOK IRELAND effectuent ce traitement en l’absence de base légale. En effet, si les utilisateurs disposent de moyens pour maitriser l’affichage de la publicité ciblée, ils ne consentent pas à la combinaison massive de leurs données et ne peuvent s’y opposer, que ce soit lors de la création de leur compte ou a posteriori. Ils sont donc dépourvus de tout contrôle sur cette combinaison.
- Concernant la collecte des données de navigation des internautes, via le cookie « datr », l’information dispensée via le bandeau d’information relatif aux cookies est imprécise.
- Les sociétés ne délivrent aucune information immédiate aux internautes sur leurs droits et sur l’utilisation qui sera faite de leurs données notamment sur le formulaire d’inscription au service.
- Les sociétés ne délivrent aucune information immédiate aux internautes sur leurs droits et sur l’utilisation qui sera faite de leurs données notamment sur le formulaire d’inscription au service.
- En renvoyant au paramétrage du navigateur, les sociétés ne permettent pas aux utilisateurs de s’opposer valablement aux cookies déposés sur leur équipement terminal.
- Les sociétés ne démontrent pas en quoi la conservation de l’intégralité des adresses IP des internautes pendant toute la durée de vie de leur compte est nécessaire.

On savait que Facebook faisait tout pour faire reculer la notion de confidentialité, en voici une preuve légale. Hélas, cette amende n'est en aucun cas assez élevée pour être dissuasive.

The Information rapporte qu'Apple, en quête de contenus pour iTunes, chercherait à engager une pointure comme responsable des programmes. La société aurait ainsi auditionné Michael Lombardo, qui tient ce rôle chez HBO.

Pour Apple il semble s'agir d'une priorité sachant que la société tente maintenant, avec un succès mitigé et surtout des retards, de proposer des contenus exclusifs à l'image de ce que font ses concurrents, Netflix ou Amazon.
Le défi est de taille car il faut trouver des contenus de qualité à produire tout en évitant de braquer les autres Majors qui fournissent les leurs.
C'est toutefois devenu un cap à franchir inévitable pour assurer une forte croissance des abonnements sans avoir à lancer une guerre des prix.

Il y a deux semaines nous vous parlions de Netflix qu'un pirate avait tenté de rançonner après avoir réussi à récupérer des épisodes de séries à venir sur les serveurs d'un sous-traitant.
Disney serait en train de vivre la même histoire. Un pirate aurait réussi à récupérer un de ses futurs longs métrages et menacerait de le diffuser en ligne si une rançon n'était pas versée.

Cette affaire pourrait coûter très cher à Disney. Elle met surtout en avant, une fois encore, le fait que le piratage informatique soit entré dans une nouvelle ère criminelle.

Apple a toujours cherché à ce que ses boutiques soient plus des lieux de visite que de simples points de ventes. Pour cela elle a investi des lieux prestigieux, comme le Louvre, ou fait des efforts de design. Elle va encore pousser plus loin de concept à Milan.

L'entrée de la boutique sera dissimulé sous une fontaine.

Heureusement, vous en prendrez pas de douche en rentrant. En revanche, certains risquent de se faire rincer ou essorer à l'intérieur. Mais après tout, les Apple Store sont avant tout des temples de la consommation, non ?

Microsoft a déposé un brevet dont voici le résumé officiel:

Les objets dans un système de stockage partagé peuvent être marqués comme incluant des contenu illicites. Les incidents dans lesquels des documents marqués ont été découverts peuvent être stockés dans un historique d'incident associé à un utilisateur responsable de ces objets. L'historique des incidents peut être traité pour identifier les récidivistes et modifier les privilèges d'accès de ces utilisateurs. Cependant, lorsque les objets sont partagés par un utilisateur avec un autre utilisateur, le contenu interdit est bloqué, mais le reste des objets partagés peut être consulté par l'autre utilisateur. Les fonctions qui permettent le partage du contenu sont mises en place de manière à empêcher le partage de contenu interdit avec un autre utilisateur tout en permettant l'échange d'autres contenus. Si un groupe de fichiers ou d'objets est partagé, la présence de contenu interdit dans un objet du groupe entraîne le non-partage de ce contenu interdit, mais les fichiers ou les objets restants sont toujours partagés.

En bref, Microsoft a déposé un brevet destiné à éventuellement inclure dans des systèmes d'exploitation la surveillance des fichiers contenus et le blocage d'éventuels contenus illicites ou obtenus illégalement.

Nous présumons que la société n'aura pas la folie suicidaire de vouloir imposer cette surveillance dans tous les Windows. Nous présumons que cela serait plutôt réservé aux versions S de Windows destinées au monde de l'éducation et à des machines prêtées ou mises à disposition d'étudiants.