MacBidouille

Apple a pu rapatrier une bonne partie de son cash grâce à de nouvelles incitations fiscales. Certains imaginent maintenant comment la société pourrait l'utiliser pour renforcer ses positions et surtout relancer sa croissance de manière indépendante des ventes d'iPhone.
JPMorgan imagine déjà que la société puisse racheter Netflix, Activision Blizzard ou Sonos.

Pour les analystes, la croissance de la société pourrait repartir en grand si elle proposait plus de services sous la forme d'abonnements mensuels.

Il n'est pas dans l'habitude d'Apple de faire de coûteuses acquisitions. Ce serait peut-être un bon moyen à terme d'utiliser ses bases solides pour lancer un nouveau processus de croissance.
Nous souhaitons seulement, quel que puisse être son rachat, qu'elle mette aussi de côté sa trop grande frilosité envers tout ce qui peut choquer certains publics. Sans cela, un rachat de Netflix par exemple, expurgé de tout ce qui choque ou saigne, viendrait seulement transformer un truc qui marche en un produit insipide.

Si nous devions faire un pari, nous présumerions qu'Apple veuille maintenant devenir un acteur majeur du jeu vidéo. Cela relancerait les ventes d'Apple TV, d'iPhone et... d'iPod Touch dont on dit qu'un nouveau modèle serait en préparation.

John Gruber, l'une des personnes les mieux informées du monde Apple, a déclaré dans son talk show qu'Apple perdait de l'argent sur les ventes de HomePod. Sans avoir de source formelle pour cette information, il affirme que le coût de ces produits est supérieur à celui auquel ils sont vendus. Pour l'Apple TV, on serait proche de la vente sans bénéfices.
On pourrait le comprendre malgré le prix élevé de ces produits, si Apple cherchait réellement à pousser ses services.
Pour rappel, le HomePod n'a pas grand intérêt sans abonnement à Apple Music, et depuis peu un abonnement familial.

L'information a toutefois été démentie par Mark Gurman de Bloomberg. Pour lui, si Apple perd éventuellement de l'argent là dessus, c'est que les ventes sont bien en deçà des prévisions et du seuil de rentabilité.