MacBidouille

Afin d'éviter que Siri ne se transforme en faille de sécurité béante, Apple a limité les choses qu'il peut réaliser quand il est utilisé sur un écran verrouillé. Cela a fait suite à plusieurs cas où il a été possible d'accéder au contenu de l'iPhone, photos ou contacts, sans avoir à rentrer un mot de passe.
Tout n'est toutefois pas encore parfait comme l'ont découvert certaines personnes.

Ainsi, si l'on demande à Siri de désactiver le réseau cellulaire (passer en mode avion) sans rentrer le mot de passe, on sera invité à déverrouiller l'appareil pour le faire.
En revanche, si l'on prononce seulement réseau cellulaire, le bouton pour passer en mode avion sera affiché comme vous pouvez le voir sur cette capture (le cadenas en haut prouve que l'iPhone est verrouillé).

Il y a donc une petite faille, sans grande incidence, sauf à agacer quelqu'un qui a posé quelque part son iPhone. Toutefois, cela prouve qu'en cherchant plus loin il serait peut-être possible de trouver une faille plus intéressante.

Bloomberg rapporte qu'Apple travaillerait au développement d'une puce spécialement dédiée aux tâches dont a besoin une intelligence artificielle, que ce soit la reconnaissance vocale, faciale ou d'autres choses liées à ce contexte. Elle porterait en interne un nom, Apple Neural Engine.
Cette puce dédiée qui serait intégrée aux différents produits de la société aurait également l'avantage d'éviter de solliciter le processeur et la carte graphique lors de ces calculs complexes.
Si l'on résumait les choses, Apple voudrait donc fabriquer un coprocesseur spécifiquement câblé pour des calculs liés à ses APIs d'IA. Cela permettrait accessoirement de limiter la consommation des machines et pourquoi pas de se passer de connexion internet lors de certaines demandes à Siri.

Il est possible qu'Apple commence à parler de cette puce et de ses implications logicielles lors de la WWDC.

Nvidia a présenté sa nouvelle puce graphique destinée aux ordinateurs portables, la GeForce MX150.

Difficile de dire si Apple va refaire une place de choix à Nvidia dans le futur, ses actuelles gammes de machines dotées de puces graphiques utilisant toutes des puces AMD.

TSMC a annoncé qu'elle comptait démarrer en 2019 la production de puces en 5nm. Ce sera au départ une expérimentation visant à évaluer les problèmes qui se posent à une telle finesse et on sait qu'ils seront nombreux.
En attendant, la production de puces gravées en 7nm est en ligne de mire et semble progresser de manière satisfaisante. La société va aussi commencer à monter des usines visant l'une des ultimes étapes, la gravure en 3nm.

Pour rappel, si la gravure est de plus en plus fine, les transistors ont gagné en hauteur à l'image du passage des barres d'immeubles à des hautes tours pour caser plus de monde dans un espace au sol inférieur.

Intel cherche toutefois à forcer l'industrie à revoir sa manière de mesurer la gravure des puces et de ne plus donner la taille minimale mais une moyenne du volume de chaque transistor qui lui serait plus favorable.

Si au niveau des SSD grand public Samsung est largement en tête, il n'en va pas de même dans les marchés des entreprises.
Ce marché qui représente 10% du marché global des SSD est dominé par Intel, qui en prend 40% des parts de marché, largement devant Samsung qui n'en a que 25%.

Toutefois, Intel a du mal à conserver son avance. En effet, Samsung est à la pointe de la technologie avec ses puces de 3D-Nand, qui lui permettent de proposer des SSD de très grande capacité mais aussi de baisser significativement le coût au gigaoctet. Pour ne pas perdre des points sur ce marché juteux, Intel a baissé le prix de ses produits et tout fait pour montrer qu'il y avait une grande adéquation entre ses serveurs et ses SSD.

Il faut dire que le timing est critique. Tous les géants de l'internet sont en pleine crise de croissance dans leurs centres de données et s'équipent à tour de bras. Il est donc important d'être bien placé pour s'y faire une place durable.