MacBidouille

Voilà plusieurs années qu'Apple cherche à diversifier ses sources d'approvisionnement de ses processeurs. S'ils ont été fabriqués à une époque uniquement par Samsung, Apple fait maintenant aussi appel à TSMC. Les proportions de production attribuées à l'un ou l'autre sont variables et inconnues.
Jusqu'à maintenant, Apple semblait utiliser un fabricant unique par gamme. Les choses ont changé avec l'iPhone 6S.

Chipworks a en effet découvert deux modèles différents de puces A9.

La version de Samsung est un peu plus petite que celle produite par TSMC. A priori cela ne change rien au comportement des différentes puces mais il est probable qu'une étude poussée de la puissance délivrée et de la consommation puisse montrer qu'une puce soit plus efficace que l'autre.
Il faudrait faire des tests à grande échelle car il existe déjà des variations de spécifications entre des puces de même production.

[MàJ] Il semble qu'Apple ait décidé d'installer de manière préférentielle les puces TSMC dans les 6S plus et les Samsung dans les 6S. Cette supposition paraît cohérente étant donné que le premier a bien plus de place à l'intérieur.

En lançant son service Apple Music, Apple a fait un carton. Il faut dire que la période a été choisie avec soins, juste avant les vacances d'été et avec une gratuité de trois mois.
On arrive maintenant à la fin de cette gratuité.

Cela va être le moment de vérité pour ce service. Soit il a convaincu et les personnes l'ayant testé vont maintenant payer pour le conserver, soit il perdra des utilisateurs. Cela sera forcément le cas mais de la proportion de personnes se désistant dépendra le succès ou l'insuccès de ce service.

Afin de ne pas laisser Apple prendre le large ni Google retirer tous les bénéfices de son système de paiement maison, Samsung vient de lancer aux Etats-Unis son système de paiement par mobile, Samsung Pay.
Sur le papier ce système n'est pas très différent de celui d'Apple. La société a passé un partenariat avec Visa et Mastercard et a déjà des accords avec les émetteurs de cartes US Bank, Citi, Bank of America, et American Express.
Il est en revanche uniquement compatible avec les Galaxy S6, Galaxy S6 edge+ et la Galaxy note 5.
Il pourra fonctionner en NFC mais également avec un système appelé MST (non, pas cet acronyme là !). Hérité du rachat de Looppay pour 250 millions de dollars au début de l'année, ce système permet d'utiliser n'importe quel terminal de carte bancaire, y compris les millions de terminaux qui ne sont dotés (aux Etats-Unis) que d'un lecteur de pistes magnétiques.
Le système va tout simplement générer un champ magnétique qui simulera la piste d'une carte bancaire.
A priori il fonctionne très bien et pourrait donner un avantage à Samsung en lui ouvrant potentiellement tous les commerçants américains qui n'auront aucune adaptation à faire pour supporter son système de paiement.

Rendez-vous dans quelques mois pour savoir si Samsung Pay arrivera à s'imposer.

Parmi les nombreuses nouvelles fonctions d'iOS 9, Apple a ajouté ce qu'elle appelle l'assistance Wi-Fi.

Cette fonction activée par défaut et bien cachée tout en bas de la fenêtre de réglage des données cellulaires permet à l'iPhone de basculer sur le réseau 3G ou 4G si la connexion Wi-Fi sur laquelle vous êtes connecté est de mauvaise qualité.
Cela se fait de manière totalement transparente et sans intervention. Toutefois, il faudra vous en méfier car cette fonction pourrait vous jouer des tours en terme de consommation de données et de plafond de téléchargement mensuel.
Pensez-y et tant qu'à faire, désactivez la pour ne pas avoir de mauvaise surprise.

Des chercheurs ont réussi à créer ce qui est la première puce de stockage mémoire non volatile photonique.

Pour créer ce système, ils ont utilisé un alliage à base de germanium, d'antimoine et de terllurium. Cet alliage a la propriété de voir sa structure modifiée quand il est frappé par un laser de forte intensité. et peut passer d'une structure amorphe à une autre cristalline.

Pour finir, ils ont réussi à créer au sein de ces matériaux des tunnels qui s'entrecroisent pour faire des cellules lumineuses.
Ainsi, il suffit d'utiliser un laser de forte puissance pour écrire ou réécrire des données et un moins fort pour les lire.

Pour finir, ils ont réussi un autre exploit. En utilisant des lasers de longueurs d'ondes différentes, ils ont pu stocker l'équivalent de 8 bits par cellule, là où les SSD ne savent en stocker que trois ou à la rigueur 4.

Il est possible que dans un futur plus ou moins lointain ces produits ou leurs descendants servent de stockage de masse à des ordinateurs quantiques ou remplacent le successeur de la mémoire MLC dans les SSD.