News du lundi 08 septembre 2014
Intel mise gros en dévoilant son Core M
La semaine dernière Intel a dévoilé ses premières puces Broadwell gravées en 14nm, les Core M.
Avec ces puces la société vise le marché des ordinateurs ultra portables et celui des machines hybrides, tablettes avec un écran détachable.
Intel a réussi à faire fort et annonce que ces puces auront un TDP de seulement 4,5W contre 11,5W pour la précédente génération. Il y en aura trois déclinaisons, toutes dotées de 2 cœurs et 4 fils:
- Core M-5Y10 et Core M-5Y10a, dont la fréquence de base est 800 MHz et le mode Turbo capable d'atteindre les 2 GHz avec une partie graphique tournant entre 100 et 800 MHz selon les besoins,
- Core M-5Y70, dont la fréquence de base est 1,1 GHz et le mode Turbo capable d'atteindre les 2,6 GHz avec une partie graphique tournant entre 100 et 850 MHz selon les besoins.
Intel promet grâce à ces puces une autonomie en forte hausse et on attend avec impatience la fin de l'année pour que les premiers tests soient réalisés sur des machines qui en seront dotées. En attendant, sur le papier le fondeur semble avoir fait un bond de géant sur le front de la consommation des puces x86, peut-être assez pour les relancer face aux processeurs ARM. Certes, cela passe par une baisse drastique des fréquences de base et il faudra voir si l'on conserve des gains significatifs en charge pour vérifier que c'est une réelle avancée.
Si c'est bien le cas, Apple pourrait être tenté de les utiliser dans une nouvelle génération de MacBook Air. Sachant que la partie graphique de ces puces supporte le 4K, Apple pourrait en profiter pour passer ces modèles ou tout du moins leur haut de gamme aux écrans Retina. Dans ce cas, le gain de consommation sur le processeur pourra compenser l'augmentation de consommation liée à l'écran et à son rétro-éclairage plus gourmand.
Il n'est pas compliqué de pirater un compte iCloud
Suite aux récentes affaires de récupération de photos de célébrités, une journaliste de Mashable, Christina Warren, a décidé de s'essayer au piratage d'un compte iCloud.
Elle s'est donc documentée sur tout ce qui existait et s'est intéressée au logiciel Elcomsoft Phone Password Breaker. Il en existe plusieurs versions plus ou moins évoluées et elle a choisi d'acquérir une version à 200$ fonctionnant sous Windows.
Pour que ce logiciel puisse agir il faut avoir l'identifiant et le mot de passe iCloud. Elle a donc cherché des moyens de les obtenir. Pour commencer, il faut trouver un identifiant valable. Pour ça, la solution la plus simple est de tenter de créer un nouveau compte. S'il existe la requête sera refusée. On peut donc ainsi avoir la certitude qu'il est valide.
Ensuite, pour trouver le mot de passe elle a utilisé ce que l'on appelle l'ingéniérie sociale. Grâce à tout ce que les internautes postent sans forcément s'en préoccuper sur les réseaux sociaux il est assez simple de retrouver des réponses aux questions de sécurité, date de naissance, et autres informations. Elle a donc fini dans son test par réussir à faire générer un nouveau mot de passe.
Ensuite, il suffit de les rentrer dans le logiciel et il permettra, en contournant le système de double authentification, de récupérer dans les sauvegardes stockées sur le nuage d'Apple tout ce que l'on veut, soit une sauvegarde totale d'un iPhone soit seulement photos et vidéos par exemple.
Elle note pour finir qu'il existe une version encore plus puissante du logiciel en question, facturée 400$. Elle permet à distance par le réseau (local) ou en ayant un accès physique à un ordinateur de récupérer le jeton de transaction entre la machine et iCloud. Si une personne se connecte, ce jeton sera récupéré, et utilisé sans avoir à connaître l'identifiant et le mot de passe pour récupérer les données.
En bref, il y a encore énormément de travail à faire pour qu'iCloud et plus généralement tous les services de Cloud soient réellement sécurisés, en tout cas assez pour que n'importe qui, doté des bons outils en vente libre ne puisse aller se servir dans les données personnelles des autres.
Un petit point sur les rumeurs autour de l'iWatch
Il y a eu tant de rumeurs, parfois contradictoires, sur l'iWatch ces derniers jours que nous avons renoncé à en faire des brèves à chaque fois. En voici donc aujourd'hui un petit résumé qui vous permettra de rester informé sans avoir l'impression qu'on ne parle que d'elle, un produit qui pour le moment n'existe pas.
Commençons donc par celle qui est la plus troublante. Un designer d'Apple a rapporté des mots qu'aurait eus Jonathan Ive. Il aurait dit que la future montre connectée de sa société allait faire un grand tort à toute la Suisse. Il parle bien entendu de son industrie horlogère, qui est la plus active du monde et monopolise une bonne partie de ce marché et l'essentiel de ses bénéfices. On n'est pas certain que ce pays appréciera une telle rumeur, d'autant plus qu'Apple va se fournir en composants là-bas.
Ensuite, la question continue à se poser sur l'autonomie de cette montre. Au départ, Apple aurait visé une autonomie de quatre jours. Elle serait en fin de compte bien inférieure et il faudra la recharger très souvent. Afin d'en minimiser l'impact Apple aurait décidé de mettre en place un système de rechargement sans fil. La société aurait tout essayé pour étendre son autonomie, des systèmes de recharge par les mouvements du poignet en passant par de petits panneaux solaires, mais visiblement leur rendement était trop faible et la place prise est mieux occupée par une batterie plus grosse.
Passons maintenant à son fonctionnement. Aux dernières nouvelles et contrairement à d'autres produits, elle sera autonome et ses possesseurs pourront installer dessus des logiciels. C'est une bonne nouvelle même si elle participe certainement à ce que son autonomie soit plus faible.
Avec tout ça on n'est pas énormément avancé, et une dernière rumeur annonce maintenant que l'iWatch pourrait n'arriver qu'en 2015.
Free mobile toujours aussi peu performant en itinérance
Quand on est abonné chez Free mobile on utilise soit le réseau propre de la société, soit celui d'Orange, avec lequel Free a un accord d'itinérance.
ZDNET a réalisé cet été une vaste campagne de test des réseaux des 4 opérateurs. Ce test visait à mesurer le débit de téléchargement de fichiers sur les réseaux des opérateurs en plus de celui de Free en itinérance. Pour ça ils ont utilisé une méthodologie visant à mettre en avant certains bridages de fichiers multimédia. Les tests réalisaient donc soit le téléchargement d'un fichier doté d'une extension considérée comme neutre, un .xyz, soit un fichier à l'extension multimédia reconnue, (3gp, avi, mov, mp4, aac, mp3, doc, ppt, exe, iso, zip).
Pour en venir à l'essentiel de ce test, il n'y a que si l'on est chez Free et en roaming chez Orange que l'on note une différence significative entre fichiers multimedia et les autres. Le débit est trois fois inférieur et le taux d'échec (possibilité de le récupérer) s'envole.
Free continue donc à faire de la QoS sur le réseau d'Orange et à brider la récupération des fichiers multimédia.
Etes-vous tenté par le nouveau Mac mini M4 ?
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