MacBidouille

Non content de proposer l'un des SSD les plus performants du marché, avec son M4, Crucial se permet d'être agressif sur les tarifs, avec des promotions fréquentes.

Après le M4 256 Go à 150€ d'il y a quelques semaines, le constructeur lance une nouvelle promotion ciblant les utilisateurs de Mac (mais également ouverte aux autres) : 7% de réduction sur la mémoire et les SSD pour toute commande de mémoire ou de SSD effectuée sur le site de Crucial dans une plage de 48h à compter d'aujourd'hui à 17h.

Pour en profiter, il suffit de passer commande sur le site de Crucial en saisissant le code "JOURSAPPLE" au moment de la confirmation de la commande.

Bonne nouvelle : dans le monde Mac relativement pauvre en logiciels de benchmarks, il y a un nouveau venu.

GPU Test, actuellement en version 0.2, permet de faire des stress test basés sur FurMark en Open GL 2.1 et 3.2. Une seconde partie fait des tests de tessellation basés sur TessMark.

Autre bonne nouvelle, le logiciel est disponible sous OS X, Windows et Linux, ce qui permettra des comparatifs de performances entre les 3 systèmes d'exploitation.

Pour le télécharger:
http://www.geeks3d.com/gputest/download/

Attention, nous vous déconseillons de stresser trop longtemps vos cartes graphiques, surtout certains modèles comme les Radeon HD 4870 qui ont un étage d'alimentation incapable de supporter ce genre de stress pendant de longues périodes. Il pourrait tomber définitivement en panne. Les cartes plus récentes ont des sécurités pour éviter ce genre d'accident et surtout des alimentations mieux calibrées.

Depuis la brève d'hier, nous avons réalisé quelques tests sur un Fusion Drive, mais ce sont surtout les membres des forums qui nous ont apporté de nombreuses informations suite à leurs propres tests.

Pour rappel, il est possible sur n'importe quel Mac doté d'un disque dur et d'un SSD de créer un volume Fusion Drive. Le système va alors transformer les deux disques physiques en un seul volume logique. Le SSD sera en premier et le disque dur en second.

Pour commencer, Kalm nous a apporté une bonne nouvelle. Le système est plus intelligent qu'il ne le laisse penser au premier abord. Il a la capacité de déplacer seul d'un disque à l'autre des données et ainsi, un système installé une fois le SSD plein sera migré sur ce dernier pour accélérer la machine. Apple n'avait pas communiqué de détails techniques sur cette technologie (comme d'habitude), on est donc agréablement surpris.

Au niveau du fonctionnement, une fois le système sur le SSD, les données seront d'abord écrites dessus. Une fois qu'il est plein, le système écrira sur le disque dur tout en préservant sur le SSD un espace de 4 Go servant de cache. On en ignore le fonctionnement fin, mais visiblement le système remplit sa cache puis quand la machine est peu sollicitée envoie les données sur le disque dur.
Donc, dans les faits, le système aura une réactivité proche de celle que l'on aurait si on l'installait sur un SSD. Une fois ce dernier plein, on bénéficiera d'une accélération des transferts du disque dur grâce à la cache en écriture. Cela fonctionne assez bien tant que les fichiers transférés ne dépassent pas les fameux 4 Go, ou peut-être un peu plus si le système commence à vider la cache pendant qu'elle se remplit à l'autre bout. Il y a encore beaucoup d'inconnues sur le fonctionnement fin de cette cache. De toute façon, une fois le tampon rempli on retombe dans les performances du disque dur seul, ce qui ne sera pas très fameux pour le 2,5" à 5400 tours par minute d'un iMac 21,5".

C'est une solution radicalement différente de ce que l'on trouve dans le monde PC, une sortie d'hybride entre les disques déjà hybrides dotés de mémoire cache et des systèmes qui utilisent tout un SSD pour servir de cache.

On peut considérer que c'est un compromis choisi par Apple et lié à ses spécificités commerciales, et surtout au prix prohibitif auquel sont vendus ses SSD. Il aurait été difficile d'expliquer la coûteuse disparition du volume total d'un SSD en vue de l'accélération d'un disque dur.

Il y a quelques mois, Apple fermait le service iWork.com, son ébauche de suite bureautique en ligne (sans fonctions d'édition...), resté trois ans en beta, mettant ainsi un terme à l'espoir de voir naître une alternative en ligne à Google Docs ou Microsoft Office Online.

Cet espoir renait désormais du côté de la fondation Apache, qui a promis l'arrivée prochaine d'une version web de la suite bureautique OpenOffice.org, que la fondation gère depuis l'été 2011, après la défection d'Oracle.

Les travaux ont déjà été largement entamés, et la fondation a fait lors de l'ApacheCon une première démonstration de la suite accessible via un navigateur, même si l'interface web est encore loin d'être pleinement optimisée pour cet usage.

Contrairement aux suites de Google et de Microsoft, qui sont relativement limitées, Apache promet que la version en ligne d'OpenOffice.org proposera toutes les fonctionnalités de la version classique de la suite (les mauvaises langues diront donc qu'elle sera limitée...).

Par ailleurs, il semblerait qu'Apache envisage d'héberger une version web accessible à tous, contrairement par exemple à la suite "sœur" de la Document Foundation, LibreOffice, dont une version web est également prévue, mais sans que la Document Foundation ne fournisse une version hébergée, ce qui en rendra l'utilisation bien plus contraignante (mais en contrepartie, elle permettra de bien mieux répondre aux problématiques de vie privée et de confidentialité, en particulier dans les entreprises, qui pourront héberger la suite sur leur réseau local).

Dans les suites à rallonge de la condamnation d'Apple en Grande-Bretagne à publier de manière très humiliante la décision de justice, le tribunal en a remis une couche. La justice a considéré (à raison à notre avis) qu'Apple n'avait pas respecté les termes de sa condamnation en faisant tout pour minimiser l'impact des publications de la décision de justice.
Le tribunal a donc condamné Apple à rembourser à Samsung les frais de justice engagés pour que la première décision de justice soit respectée.

Le juge a eu la dent très dure face à Apple en disant la phrase suivante:

"J'espère que le manque d'intégrité mis en avant dans cet incident est tout à fait atypique d'Apple"

Difficile de ne pas lui donner raison.

Ce qui devait arriver depuis des années s'est (enfin) produit. Les industriels qui siègent à la commission Copie Privée ont annoncé avoir tous démissionné, abandonnant les 6 sièges qui leur sont consacrés. Les derniers siégeants qui ne sont pas acquis à la cause des ayants-droit seraient aussi sur le point de claquer la porte de cette commission qui n'est qu'une parodie de fonctionnement consensuel. En effet, de par la répartition des droits de vote, les ayants-droit ont systématiquement la certitude de voir leurs décisions votées et on en connaît systématiquement la teneur, revoir les assiettes de la redevance à la hausse ou les élargir.

Ces démissions en cascade vont poser à ces ayants-droit de gros problèmes. En effet, la commission n'est maintenant plus à même de prendre la moindre décision qui ferait force de loi. Ainsi, on devrait gagner un répit plus ou moins long avant l'explosion de la redevance, en particulier sur les tablettes, qui atteindrait les 30 euros pour un modèle 32 Go et 60 pour un modèle 64 Go !

Nous allons donc assister dans les prochaines semaines à des grandes manœuvres et des pressions multiples sur les politiques. D'un côté les ayants-droit vont tout faire pour reconstruire la commission au plus vite de manière inchangée pour ne pas rater les fêtes de fin d'année et la manne qui va les accompagner. De l'autre côté, les industriels et autres votes hostiles à ces hausses aveugles et injustifiées vont tout faire pour que leur coup d'éclat provoque une prise de conscience des politiques sur les aberrations de cette commission où ceux qui ont le pouvoir sur les consommateurs sont aussi ceux qui vont directement encaisser (ce n'est pas une taxe) les revenus générés par ces redevances. 

Les industriels vont donner dans la matinée une conférence de presse pour clarifier leurs positions.

Si l'on ne peut profiter de la 4G sur l'iPhone 5 en France faute de fréquences compatibles, ce n'est pas le cas dans d'autres pays comme l'Australie. Olivier, qui est là-bas, nous a envoyé cette capture d'un test de performances qu'il y a fait.

Les performances en téléchargement sont proches de ce que l'on peut avoir de mieux en ADSL et très supérieures à tout xDSL en envoi de données. Seule la fibre optique offre de tels débits en upload !

[Màj] Une autre capture envoyée de Nicolas aussi en Australie avec encore des débits très supérieurs en voie montante: