MacBidouille

Barefeats a testé la carte PCI-Express USB 3.0 commercialisée par Caldigit dans un Mac Pro, le résultat est sans appel par rapport au Firewire 800.

Le résultat est sans appel et largement en faveur de cette nouvelle interface au niveau des débits qui viennent saturer ceux de la mécanique du disque dur, laissant entrevoir encore une marge de progression significative pour peu que l'on mette par exemple un SSD dans un boîtier USB 3.0. Sans évolution, le Firewire aura du mal à survivre à cette déferlante annoncée.

[MàJ] On vient de nous informer que CalDigit a visiblement bridé les pilotes Mac de ses cartes. Ils ont constaté en voulant la tester qu'ils n'obtenaient que des débits médiocres de 27 Mo/s avec des périphériques USB 3.0 d'autres marques. Elles ne fonctionnent à plein régime qu'avec des boîtiers de la même marque.
Si l'on peut comprendre que la société ait souhaité tirer le parti maximum de ses produits, il aurait été préférable qu'elle en avertisse les clients potentiels. L'AMUG nous conseille donc d'attendre qu'un autre fabricant propose des cartes et des pilotes sans aucun bridage.
PS: il faut savoir qu'actuellement toutes les cartes PCI-Express et autres utilisent le même contrôleur NEC. Si un fabricant sort des pilotes non bridés, ils auront toutes les chances de fonctionner avec toutes les cartes. Il est tout aussi certainement possible de débrider les pilotes de Caldigit, mais bien entendu nous ne le ferons pas préférant attendre des solutions légales et moins conflictuelles. 

Nous vous avons fait part des inquiétudes qui pèsent sur l'avenir de la mémoire flash et la diminution régulière de sa capacité à subir sans dommage des cycles d'écriture. Cette menace pèsera bien entendu sur les disques SSD qui pourraient voir dans l'avenir leur durée de vie raccourcir si rien n'est fait pour endiguer ce phénomène.
Le JEDEC qui fixe les normes liées à la mémoire a décidé de proposer deux tests standard que les fabricants de SSD devront faire subir à leurs disques avant de les commercialiser. Ainsi, le client final, qu'il soit un particulier ou un professionnel (les usages et besoins sont de loin différents) pourront être fixés sans mauvaise surprise.
Les tests mesureront plusieurs aspects de l'usure des SSD, la quantité de données totales qu'il sera possible d'écrire dessus avant que la mémoire ne se dégrade et le temps que les cellules seront capables de rester lisibles. Une bonne partie de ces aspects seront réalisés dans des conditions réelles et fixées par la norme, le reste sera basé sur des extrapolations statistiques, sachant qu'il n'est pas question de tester un disque pendant des années avant de le vendre.
Globalement, on peut considérer que les SSD vendus aujourd'hui sont des produits fiables, et bien que leur volume de vente soit très faible, il est exceptionnel que l'on entende parler de panne. Cette norme devrait éviter que les choses ne changent dans le futur. 

Hardware.fr a décidé de s'intéresser à une catégorie de SSD dont on parle peu mais qui représente l'essentiel des ventes, les disques de petite capacité ayant des prix plancher.

Si l'on ne trouvait il y a quelques temps que des disques ayant des piètres contrôleurs, les choses ont depuis changé. Ces disques présentent des performances très honnêtes surtout en lecture, ce qui est le principal pour la réactivité de ces produits.
Bien entendu, il vaut mieux avoir une machine dotée de plusieurs emplacements de disque pour pouvoir laisser le seul système sur le SSD et stocker les données ailleurs !

http://www.hardware.fr/articles/802-1/8-ssd-abordables-32-64-go.html