iPhone : le potentiel de l'IA dépendra du modèle
S'il est une chose qui a considérablement progressé ces deux dernières années dans le monde informatique, c'est le concept d'IA. On est passé en un temps incroyablement court d'une curiosité à un énorme engouement public et donc des industriels.
A ce jeu Apple a loupé le coche. La société n'a pas su anticiper cet engouement et son potentiel pour son business. On est passé en quelques mois d'une volonté de protéger ses clients de l'intrusion des IA à celui de se lancer à fond dans ce segment.
Heureusement, Apple a maintenant les moyens de faire son retard très rapidement que ce soit grâce à ses ingénieurs qu'avec l'aide de ceux qu'elle peut récupérer soit en rachetant des startup, soit en les débauchant pour des ponts d'or.
iOS 18 devrait marquer l'apport massif de ces systèmes experts dans les iPhone. Sans grande surprise (via 9to5Mac), il semble que les fonctions disponibles dépendront du modèle d'iPhone. Visiblement, seuls les modèles 15 Pro auront droit à toutes les possibilités.
Je parlais de "sans grande surprise" car c'est un fait coutumier d'Apple de segmenter plus ou moins artificiellement ses gammes et le potentiel de ses appareils, réservant aux seuls plus coûteux des possibilités à la pointe, quitte à ce que cette disparité soit artificielle.
Elle ne le sera pas forcément car la société a fait le choix de traiter l'essentiel de requêtes en local. Elle aurait pu, comme avec Siri actuellement, les déléguer à des serveurs externes, mais pour des raisons de protection des données personnelles des utilisateurs (elle a quand même bon dos cette protection, de manière récurrente) les données seront traitées en local. Donc plus le CPU sera puissant à ce niveau et plus on pourra faire de choses.
On peut donc sans surprise comprendre ce qui distinguera dans le futur un iPhone 16, 17 et 18 du précédent modèle, sa puissance de traitement de certaines données, chose dont on a très peu l'intérêt actuellement d'une génération à l'autre.