L'Iran accusé d'attaques internet massives et de haute volée
Si l'affaire Stunex a pu faire penser que l'Iran avait pris beaucoup de retard en cyberguerre, un rapport publié par le cabinet de sécurité Cylance jette un regard nouveau sur leur capacités.
Un groupe de ce pays, certainement sous le contrôle de leur état aurait perpétré ces deux dernières années plus de 50 attaques dans 16 pays, dont les États-Unis, la Corée du Sud, Israël et le Pakistan.
Ce sont surtout les compagnies aériennes et les systèmes de défense qui ont été ciblés, de quoi permettre de contrôler la sécurité des aéroports ou tout du moins de la rendre caduque.
Le groupe n'est toutefois pas aussi inventif que d'autres et utilise des failles de sécurités connues mais pas forcément encore comblées afin de commencer à pénétrer les réseaux visés. Ensuite, ils utilisent ces machines infectées pour progresser de proche en proche et tenter de monter de niveau de sécurité.
On commence seulement à prendre conscience de la guerre que se livrent tous les pays via les réseaux. C'est réellement une nouvelle guerre froide. La seuls différence notable est que les espions sont assis devant des écrans et que ceux qui dévoilent des informations capitales le font la plupart du temps à leur insu.