Quelques infos sur le futur de nVidia
À l'occasion de l'ouverture de la GPU Technology Conference, nVidia a levé le voile sur ses nouvelles roadmaps, à la fois dans le monde des GPU (GeForce et cie) et dans celui des SoC mobiles (Tegra).
Côté GPU, nVidia a confirmé que l'architecture Maxwell succédera à l'actuelle architecture Kepler au début de l'année prochaine. Gravée en 20nm, sa principale nouveauté sera la mémoire virtuelle unifiée, qui va permettre de gérer la mémoire centrale et la mémoire dédiée du GPU dans un espace d'adressage unique, ce qui simplifiera la programmation des solutions GPGPU.
Plus tard, à l'horizon 2016, c'est Volta qui devrait prendre le relais, avec une gravure en 14nm et l'intégration d'empilements de die mémoire aux côtés du GPU dans un package unique. Une solution qui va permettre de faciliter la montée en fréquence de la RAM et l'élargissement du bus mémoire, avec à la clé une interface mémoire atteignant un débit de 1 To/s. C'est quatre fois plus que sur la GeForce Titan, le monstre lancé par nVidia il y a quelques semaines.
Du côté des SoC mobiles, après Tegra 4 et 4i cette année, la relève sera assurée par Logan (Tegra 5 ?), qui intégrera un GPU Kepler et sera le premier SoC nVidia à supporter OpenCL et, bien sûr, CUDA. Il devrait arriver début 2014. Un an plus tard, Parker lui succédera, avec un nouveau GPU basé sur Maxwell, une gravure FinFET (l'équivalent du Tri-Gate d'Intel) et surtout, un CPU Denver. Il s'agira d'une puce ARM 64 bits entièrement développée par nVidia, qui s'était jusqu'à présent contenté de faire quelques adaptations mineures sur les modèles de référence ARM Cortex. nVidia marcherait ainsi dans les pas de Qualcomm, qui développe depuis quelques années déjà ses propres architectures, avec Scorpion puis Krait.