Samsung aurait des difficultés à préparer la fabrication de son Galaxy S4
Aux dernières nouvelles, Samsung pourrait se voir obligé de reporter la sortie de son Galaxy S4 à cause de problèmes dans la production en masse de son futur écran. En effet, Samsung voudrait frapper un grand coup et proposer sur ce mobile un écran 5" OLED 1080p, soit une résolution de 441 DPI. Or, personne n'a jamais réussi à fabriquer en masse des écrans OLED de ce genre et la division chargée de la production au sein de Samsung aurait encore plusieurs défis technologiques à surmonter pour y arriver, ce qui va encore prendre du temps.
Ces potentiels problèmes ne sont pas sans rappeler ceux qu'a subi Apple dans le passé et encore plus actuellement, que ce soit dans la production de l'iPhone 5, de l'iPad mini ou encore dans les futurs iMac.
Ils sont liés à un emballement technologique provoqué par une concurrence énorme. Tous les fabricants veulent rivaliser au niveau technologique avec leurs concurrents pour se démarquer, quitte à choisir des solutions ou des processus de fabrication pas encore éprouvés.
Il en découle des retards de production finissant par nuire au chiffre d'affaires et dans une moindre mesure aux réputations des sociétés, qui rentrent dans ce cercle vicieux d'où il devient très difficile de sortir, chaque concurrent devant surenchérir sur les annonces des autres.
Cette accélération des choses provoque un autre phénomène, le raccourcissement progressif du cycle de vie des appareils, comme avec l'iPad. Cela permet certes de rester avec un produit aussi abouti que possible, mais cela peut provoquer un effet de décrochement des consommateurs qui, faute de pouvoir suivre, risquent de se lasser de ces changements incessants, ce qui pourrait avoir un effet inverse de celui souhaité. Au lieu de forcer au renouvellement accéléré des parcs de produits, ces changements de plus en plus rapides pourraient au contraire convaincre (ce qui n'est pas plus mal) les clients les plus "Geek" de garder leurs produits plus longtemps plutôt que de vouloir suivre de plus en plus souvent ces changements, toujours très coûteux.