Quand les téléphones chauffent trop
L'augmentation constante de puissance des smartphones peut avoir un revers. Dépourvus de toute ventilation, ils peuvent trop chauffer. Pour ça Apple a prévu sur ses iPhone une protection thermique, qui heureusement ne se déclenche que si la température ambiante est élevée, plus de 35°C ou plus rapidement si l'on a la mauvaise idée de le laisser en plein soleil.
Avec d'autres mobiles, dont le Samsung Galaxy SIII (source Fudzilla), les choses seraient encore plus délicates. Doté d'un processeur à 4 coeurs à 1,4 GHz, il chaufferait assez rapidement en usage intensif comme avec un jeu 3D par exemple. A ce moment-là, il passerait dans un mode de protection, qui diviserait exactement par deux sa puissance. Il semble probable étant donné la division précise de cette dernière que deux coeurs soient désactivés, ce qui diminuerait de manière conséquente la dissipation thermique du processeur.
Heureusement pour Samsung, ceci ne se détecte que si l'on réalise des benchs du mobile, la puissance résiduelle étant suffisante à garder un mobile réactif.
On touche toutefois ici les limites que les constructeurs de mobiles semblent vouloir ignorer, celles du design des smartphones. A moins de vouloir les doter de ventilateurs la course à la puissance sera infiniment plus difficile à tenir qu'avec des ordinateurs. Or, cette course est aujourd'hui calquée sur celle des ordinateurs, augmentation des fréquences, des coeurs en essayant de maintenir l'autonomie avec des gravures un peu plus fines et des batteries plus puissantes.
Pourtant, par essence ces appareils sont limités de par leur interface et la taille de leur écran. Donc à moins de vouloir un jour leur brancher un écran et un clavier, la puissance supplémentaire ne servira pas à grand chose d'autre qu'à donner un argument commercial aux produits, ce qui est déjà largement le cas.