Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience.

MacBidouille

Apple et Greenpeace : un peu moins de vers dans le pommier

L'ONG Greenpeace vient de publier son dernier rapport sur l'efficacité verte du modèle "dans le nuage" (Cloud) d'Apple, et de ses centres de données (datacenters) associés.

Green Road Map

Après avoir communiqué sur ses intentions d'être un acteur important des énergies renouvelables, Apple voit les notations attribuées par Greenpeace plus favorables que celles connues par le passé. L'ONG reste néanmoins critique sur certains aspects.

Pour rappel, la firme à la pomme affirme devenir un acteur zéro carbone (coal free) d'ici 2013 sur son modèle Cloud et ses 125 millions d'utilisateurs iCloud.

Le tableau de notation (qui présente les bilans d'autres sociétés de la net-économie) fait apparaitre a priori une meilleure cotation pour Apple.

Greenpeace_Chart_Cloud

La part des énergies moins polluantes passe ainsi de 15 à près de 23 % par rapport à avril 2012, celle de l'énergie carbone baissant de 55 à 33%.

Apple reste au même niveau [D] sur la question de la transparence des sources énergétiques et de la consommation de ses centres de données : on retrouve la discrétion habituelle de la société...

En termes d'infrastructure (Infrastructure Siting), Greenpeace reproche néanmoins à Apple de ne pas travailler sur des perspectives à long terme quant à une adéquation fine entre l'implantation de ces centres et leurs sources d'approvisionnements futures.

L'efficacité énergétique et l'impact des gaz à effet de serre voit son évaluation monter d'un cran : le datacenter situé en Caroline du Nord est par exemple cité pour son haut niveau d'efficacité et d'innovation, mais le détail des performances reste difficile à évaluer.

Point positif, le passage de D à C sur les investissements en renouvelable s'explique en partie par la mise en place d'une ferme solaire de 40 ha en Caroline du Nord.

Greenpeace insiste aussi sur le fait que Apple devrait être plus direct à appliquer des pressions sur certains de ses fournisseurs d'énergie comme Duke Energy, afin que ces derniers travaillent à produire plus propre (réduction des centrales à charbon ou nucléaire).

In fine, Greenpeace propose ainsi une feuille de route à Apple sur des mesures à prendre dans l'avenir.

On ne peut que se féliciter de l'écoute que ces multinationales ont depuis quelques années sur l'impact environnemental de leurs activités. Apple ayant été dans le collimateur de l'ONG sur d'autres points (conditions de travail, matériaux utilisés, recyclage...), les relations avec Greenpeace ont souvent été tendues, mais cette dernière reconnaît quand même que l'esprit d'ingéniosité et d'innovation qui caractérisent Apple, mais aussi les moyens financiers, peuvent aider Apple à faire des améliorations substantielles sur l'énergie que son modèle Cloud utilise.

Un début de lune de miel ?

Aidons Apple à être vert

Sondage

Comptez-vous acheter un Vision Pro ?