Un député veut épingler les pratiques de certains opérateurs de téléphonie mobile
Décidément, les opérateurs de téléphonie mobile ont beau vouloir se drapper d'un nouvel habit immaculé ces derniers temps, leur nouveau vernis pas encore sec commence déjà à se craqueler.
Après l'appel à témoin de Que Choisir, c'est un député qui pose ouvertement une question sur certaines pratiques douteuses:
M. René-Paul Victoria attire l'attention de M. le secrétaire d'État ...sur des pratiques malhonnêtes des opérateurs de téléphonie mobile. En effet, l'opérateur contacte un client afin de lui proposer ce qu'il appelle un avantage (remise, SMS gratuits...). À son insu le contrat du client est prolongé d'un ou deux ans, du fait d'avoir accepté verbalement ce cadeau. Lorsque le client s'aperçoit de la manoeuvre, le fournisseur invoque le fait que le client avait sept jours de délai de rétractation....Des centaines de cas sont recensés sur les forums de consommateurs. La DGCCRF semble informée de ces pratiques, mais il y a une anomalie : l'article L. 121-27 ne possède pas de sanctions pénales en cas de non-application, ce dont les fournisseurs abusent allègrement. Si le client a un peu d'instruction, il peut faire des recherches et se défendre, auquel cas les fournisseurs finissent par rendre raison au client. Mais dans le cas où le client est timoré et se laisse impressionner par les coups de téléphone menaçants, il finit par se soumettre. Ceci est inacceptable. Aussi, il lui demande quelle est la position du Gouvernement en la matière.
Si nous vous en parlons, c'est que nous avons également failli être victimes de telles pratiques que nous considérons comme malhonnêtes étant donné que les "téléconseillers" tentent de fourguer leurs cadeaux empoisonnés même si l'on annonce en préambule ne pas vouloir être réengagés.