Google ne sera pas opérateur mobile aux Etats Unis
La mise aux enchères des fréquences hertziennes autour des 700 MHz s'est terminée la semaine dernière aux Etats Unis.
Google n'a pas réussi à décrocher la plage de fréquence qu'il convoitait et qui lui aurait permis de devenir opérateur mobile. Il faut dire que les opérateurs déjà installé ont tout fait pour leur barrer la route, et ils y ont mis le paquet.
Jamais une telle enchère n'aura autant rapporté, près de 19,6 milliards de dollars. D'une certaine manière, Google a quand même eu droit à une demi victoire en forçant les opérateurs de téléphonie comme AT&T à investir bien plus que nécessaire, certainement de quoi les affaiblir au moins un peu.
En attendant, en France, on attend toujours de savoir si l'on aura un quatrième opérateur de téléphonie mobile. L'Union Européenne s'est prononcé favorablement à cette initiative, trouvant le marché français fort peu concurrentiel et le prix moyen des abonnements bien plus cher que dans de nombreux autres pays.
Free et Numéricable sont intéressés et devraient se battre à couteau tiré pour l'obtenir. En effet, elle semble devenue la clé de la survie alors qu'une convergence est en train de s'instaurer avec le rachat de Neuf par SFR et la volonté de Bouygues de rentrer sur le marché de l'ADSL.
Le but semble maintenant aux opérateurs de fournir à leurs clients des packs ou forfaits englobant tous leurs besoins en communication et en divertissement (téléphonie fixe, mobile, Internet fixe et mobile et ce qui circule dans les tuyaux à savoir télévision, musique...).
L'opérateur qui ne décrochera pas cette quatrième licence risque de ne pas pouvoir survivre à moyen terme et ne pourra que se faire absorber.