SSD OWC Mercury Extreme 200GB : reloaded
OWC a changé le contrôleur de son SSD Mercury Extreme Enterprise. Que vaut vraiment cette nouvelle mouture à base de SF-1200 ?
Présentation du Mercury Extreme v2
Après cette longue digression, revenons donc à mes aventures avec OWC. Du fait du changement de MTTF de 10000000 à 2000000, et de la sortie simultanée du SF-1200 en version 3.0.5 final, j’avais bien compris que OWC avait changé son fusil d’épaule et remplacé le contrôleur SF-1500 hybride par un contrôleur SF-1200 classique. Assez outré de cette façon de faire (proposer un produit en théorie inférieur, au même prix et sous le même nom, tout en changeant discrètement les spécifications sur le site internet), et assez inquiet sur la dégradation des performances en écritures, je les ai donc contactés. Assez gênés par cette histoire (à priori Sandforce n’a pas toujours été très clair avec ses partenaires sur les spécifications exactes du produit) ils ont été assez ouverts, et ils ont bien voulu répondre à mes questions. Après avoir eu confirmation que le nouveau Mercury Extreme utilisait un SF-1200 classique, j’ai finalement accepté l’échange de disque au lieu d’un remboursement, pour savoir ce que valait réellement ce Mercury Extreme nouvelle mouture.
OWC a d’ailleurs appris de cette histoire, car désormais le descriptif du disque (voir en bas de page, section spécifications) ne laisse aucun doute sur ce que contient réellement le Mercury Extreme. Vous noterez que le MTTF est repassé à 10000000, à priori Sandforce a revu celui-ci à la hausse pour le SF-1200. Vous noterez également que les performances en écritures aléatoires 4K sont maintenant précisées, jusqu’à 30000 IOPS en pointe. Ce qui est bien entendu différent des 30000 IOPS soutenus que propose le SF-1500, et que proposait le Mercury Extreme premier du nom. Alors, au-delà des spécifications marketing, qu’en est-il réellement ?