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MacBidouille

SSD OWC Mercury Extreme 200GB : reloaded

OWC a changé le contrôleur de son SSD Mercury Extreme Enterprise. Que vaut vraiment cette nouvelle mouture à base de SF-1200 ?


Etat des lieux des disques Sandforce

Sandforce est un nouveau venu dans la jungle des contrôleurs SSD grand public, mais la société possède déjà une solide expérience dans les SSD professionnels (à destination des serveurs par exemple). L’originalité de leurs contrôleurs réside dans l’utilisation d’une technologie propriétaire appelée DuraWrite™ qui combine différentes techniques de compression et de calcul de parité des données pour :

  • améliorer les vitesses d’écriture (données compressées=moins d’octets à stocker)
  • améliorer la fiabilité (somme de parité=possibilité de récupérer des données altérées)
  • s’affranchir de la perte de performance dans le temps que subissent les SSD «classiques» dûe à l’absence de suffisamment de cellules vides contiguës (aussi palliée par la commande TRIM non supportée par Mac OS X à l’heure actuelle).

Dans les disques Sandforce actuels, 28% de la mémoire présente est réservée pour le stockage de la parité et pour une cache d’écriture, c’est pourquoi un disque de 200GB possède en fait 256GB de mémoire flash. A noter que nous pourrions voir dans un avenir très proche des disques Sandforce avec une réserve de seulement 14%, sans perte notable de performance, mais sans doute au détriment de la fiabilité (une simple mise à jour de firmware suffirait à modifier les disques actuels, pour peu que les constructeurs la proposent). Accessoirement, l’amélioration de la fiabilité du stockage permet d’utiliser de la mémoire flash de moins bonne qualité, donc moins chère. En contrepartie, les contrôleurs Sandforce étant plus complexes, ils coûtent plus chers que les contrôleurs concurrents.

Sandforce propose à ses partenaires intégrateurs 2 contrôleurs, basés sur la même puce hardware, mais utilisant 2 firmwares différents. Ces contrôleurs se différencient sur les points suivants :

  • le SF-1500 « professionnel » :
    • 10000000 MTTF
    • Gestion des puces mémoires MLC et SLC
    • Ecritures aléatoires 4K : 30000 IOPS
    • Présence d’un condensateur dit « SuperCap » pour éviter la perte de données en cas de coupure d’alimentation (ceci est lié au mode d’écriture particulier du SF-1500).
  • Le SF-1200 « grand public » :
    • 2000000 MTTF
    • Gestion de la seule mémoire MLC
    • Ecritures aléatoires 4K : 10000 IOPS

Autour de ses spécifications officielles, plusieurs produits ont vu (et voient en ce moment même) le jour, avec parfois des particularités :

  • OCZ Vertex LE : un hybride SF-1200/SF-1500, avec MLC et sans SuperCap.
  • OCZ Vertex 2 : un SF-1200 exclusif, avec écritures aléatoires 4K à 30000 IOPS.
  • OCZ Agility 2 : un SF-1200 classique en version 3.0.5 final.
  • OWC Mercury Extreme 1ère version : un SF-1500 hybride, avec MLC et sans SuperCap, sans doute très proche du Vertex LE, ou des Corsair série F.
  • OWC Mercury Extreme 2ème version : un SF-1200 classique en version 3.0.5 final.
  • Corsair série F : un SF-1200 en version 3.0.1, non final, dont une fonctionnalité de mise en veille a été désactivée par Corsair à cause d’un bug. Ce firmware de pré-série possède également des écritures aléatoires 4K à 30000 IOPS, ce qui aurait dû rester une exclusivité du Vertex 2. Il n’est pas dit qu’une future mise à jour du firmware ne ramène pas les performances au niveau d’un SF-1200 classique.

Mais au-delà des chiffres sur le papier, que veulent dire réellement ces notions, et quelle importance doit on leur donner ? Le MTTF, clairement, 10000000 ou 2000000, cela n’a pas de réelle importance pour une utilisation grand public, ou même professionnelle en dehors du monde des serveurs hautes performances. La gestion de la SLC ? Là encore, cela n’a pas grand intérêt, nous ne sommes pas prêts de voir des cellules SLC en dehors des data centers étant donné leur coût unitaire élevé. Par contre, en ce qui concerne les performances en écriture aléatoire, on peut raisonnablement se demander quel est l’impact à l’usage.

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