MacBidouille

OWC a réalisé un démontage en règle de l'iMac Pro de base. En voici une vidéo.

La machine, même dans sa version basique, utilise quatre barrettes de mémoire que l'on aperçoit à gauche du radiateur. Il faut en revanche sortir la carte logique pour y accéder. Cela implique également qu'il faudra changer les 4 barrettes pour augmenter la capacité de la machine sans ralentir la bande passante mémoire.

Bonne nouvelle, enfin relativement. La machine embarque deux SSD que l'on voit devant le radiateur de part et d'autre de l'encoche centrale. Ils sont démontables et fonctionnent donc de manière transparente en RAID 0 pour augmenter les débits.
Il sera donc peut-être possible à terme de pouvoir en changer. Cela dépendra quand même du fait qu'ils n'aient pas un contrôleur trop exotique car nous vous le rappelons, ils sont dépendants de la puce ARM qui a été ajoutée à ces machines.
Pour finir, notez que sans surprise, le Xeon n'est pas soudé à la carte logique. Il sera donc envisageable dans le futur d'en changer.

Les documents fournis par Apple nous apprennent qu'en 2017 Tim Cook a touché un salaire de base de 3,06 millions de dollars agrémenté d'un bonus en numéraire de 9,33 millions de dollars plus 89,2 millions en actions, soit un total proche de 102 millions de dollars.
Luca Maestri, Angela Ahrendts, Johny Srouji, Dan Riccio, et Bruce Sewell ont reçu eux aussi un bonus qui met leur rémunération pour 2017 à environ 24 millions de dollars.

On apprend dans la foulée que dorénavant Tim Cook n'utilisera plus de vols commerciaux mais utilisera un jet privé pour des raisons de sécurité, sa position étant devenue critique pour la société.

L'affaire provoquée par les investigations de GeekBench et les aveux d'Apple sur le bridage mis en place est loin d'être encore retombée.
Il y a maintenant 8 "Class Actions" en cours aux Etats-Unis. En France aussi une procédure est en cours. Elle a été déposée par l'association Halte à l’obsolescence programmée (Hop) qui s'était déjà illustrée en déposant une plainte contre les fabricants d'imprimantes en septembre dernier.
Elle utilise pour asseoir sa procédure la loi votée en 2015 et qui punit les entreprises qui réduiraient par des artifices quelconques la durée de vie d'un produit.

La procédure sera intéressante à suivre car Apple va arguer le contraire, affirmant avoir voulu prolonger la durée de vie des appareils en évitant des problèmes liés à leur batteries.
Hélas, la garantie légale étant maintenant de deux ans en Europe, elle aura du mal à faire tenir ces arguments, certains appareils ayant été bridés pendant cette période de garantie.

Dans tous les cas cette décision malheureuse (à notre avis) d'Apple aura des conséquences qu'il n'est pas encore possible de mesurer.