MacBidouille

HP a officiellement confirmé une information apparue pendant le week-end. La société va se scinder en deux d'ici 2015.

On aura d'un côté HP Inc, qui s'occupera de la division PC et des systèmes d'impression de la société, et de l'autre côté Hewlett-Packard Enterprise, qui se concentrera sur les services apportés aux entreprises.
Cela va permettre au groupe d'avoir d'un côté une division PC qui tire la langue seule et de l'autre une division services qui n'aura plus ce boulet à traîner derrière elle.

Pour rappel, HP aurait été ravie de revendre sa division PC, mais personne ne semble prêt à mettre le prix pour ce business qui prend de plus en plus l'eau face aux Chinois comme Lenovo.

Bose a signé un contrat exclusif de partenariat avec la NFL, la ligue américaine de Football. Il en découle que dorénavant seule cette marque pourra être filmée sur les athlètes, ce qui interdit de citation Beats, qui était le chouchou de ces sportifs de haut niveau.
Cette interdiction concerne toutes les interviews télévisées de ces sportifs, les entraînements et la période qui court dans les 90 minutes suivant le coup de sifflet final.

La motivation est évidente, faire du tort à la marque passée sous le giron d'Apple, qui a pris une partie trop grande du marché des casques haut de gamme, essentiellement en signant des contrats individuels avec des stars qui s'empressent de porter ces produits dès qu'ils sont filmés.

Contrairement aux ventes d'iPhone, celles des iPad ont nettement marqué le pas lors du dernier trimestre fiscal. Apple se doit donc de proposer des produits aptes à les relancer et selon les plus récentes rumeurs la société annoncera de nouveaux iPad le 16 octobre.
On attend l'arrivée des processeurs A8x dont seront dotés de nouveaux iPad et iPad mini.
Le TouchID sera aussi de la partie au moins sur le modèle 
Il se murmure qu'à l'image des iPhone, la société pourrait aussi proposer différentes couleurs pour ces appareils.

On attend bien entendu surtout les apports d'iOS 8 sur ces appareils, qui devrait permettre une gestion multitâche plus avancée. L'autre chose que la société tente depuis quelques temps est de mettre en avant les outils de productivité sous iOS. Ils sont la clé du renouveau de ces produits et de la possibilité de leur ouvrir d'autres marchés. Le travail à ce niveau sera encore long, mais Apple n'a pas le choix pour relancer ses ventes.

KAKAL33, un membre de nos forums, a connu la même mésaventure que d'autres. Son iPhone 6 placé dans sa poche a au bout de quelques jours fini par se plier.
Il a été à l'Apple Store, qui a accepté un échange gratuit "à titre exceptionnel".

Des tests ont eu beau montrer que cet iPhone bien que nettement moins solide que les précédent modèles, le semblait largement assez, il semble clair qu'il faut impérativement éviter de le soumettre à toute sollicitation physique auxquelles les précédents résistaient sans problème.
Heureusement, la société a pris conscience de ce défaut comme en atteste l'échange gratuit. Il reste à voir si la situation sera tenable sur le moyen terme.

En août dernier, Microsoft annonçait avoir décidé de pouruivre Samsung devant la justice pour violation de brevet. Ce dépôt de plainte est intervenu après que Samsung ait décidé de ne pas signer un nouvel accord de licence pour se mettre à l'abri de poursuites dans le cadre de l'utilisation d'Android. Pour rappel, Microsoft a forcé toutes les sociétés qui vendent des appareils sous Android à lui verser de l'argent pour ne pas être poursuivies, Android étant censé utiliser des technologies couvertes par des brevets de Microsoft.
On apprend maintenant que les sommes versées par Samsung étaient astronomiques et que le dernier versement, que Samsung a refusé de payer, s'élève à 1 milliard de dollars !
A ce prix, Microsoft n'a pas besoin de vendre le moindre appareil sous son propre OS mobile pour bénéficier du boom des smartphones et c'est certainement ce qui a posé des problèmes à Samsung. Avec de telles sommes Microsoft a les moyens de financer son système d'exploitation mobile et même de l'offrir, de quoi agacer tout le monde.
Avec de tels montants Samsung a certainement tout intérêt à aller devant la justice, sachant que ces procédures, de moins en moins populaires, ont toutes les chances de faire passer Microsoft pour le méchant.
 

Il y a deux mois, nous vous avions parlé de la faille découverte dans le protocole USB par le chercheur Karsten Nohl. Il avait réussi en faisant de l'ingéniérie inversée sur le microcode de contrôleurs à trouver le moyen de le modifier afin de faire des périphériques utilisant ce protocole de puissants et indétectables systèmes espions.
Aujourd'hui, par défaut, quand on connecte un périphérique USB sur une machine, quel que soit son système d'exploitation, elle lui donne accès à tout ce dont il a besoin. C'est normal. Si l'on branche un clavier c'est pour entrer des données, un disque externe pour pouvoir accéder à son contenu ou en recopier dessus.
Nohl avait réussi à transformer un disque externe ou une clé USB en un puissant espion passant tous les barrages de sécurité. Il avait alors considéré sa découverte comme tellement ennuyeuse et pratiquement impossible à patcher qu'il ne voulait pas dévoiler les moyens mis en œuvre.
Dommage, deux autres chercheurs, Adam Caudill et Brandon Wilson, ont réussi à faire un travail pratiquement identique et ont dévoilé leurs méthodes avec assez de détails pour qu'elles soient exploitables par d'autres. Ils l'ont fait car ils considèrent que des agences d'état utilisent déjà certainement ces systèmes pour récupérer des données à l'insu d'utilisateurs.
Les systèmes qu'ils ont démontrés sont très sophistiqués. Selon ce qu'lls rapportent, ils sont capables de créer un système qui infecterait de proche en proche tous les périphériques USB et qui serait capable de s'auto-réécrire afin de stocker en son sein les données dérobées, rendant leur présence dans un périphérique impossible à détecter.

Il n'y a aujourd'hui qu'un moyen de pouvoir bloquer la propagation de tels systèmes, mettre en place un protocole de signature des firmwares de tous les appareils USB. Une fois signés, ils seraient vérifiés à chaque connexion pour s'assurer qu'ils n'ont pas été compromis et seul un logiciel dûment signé par le fabricant de chaque périphérique serait autorisé à mettre à jour ces firmwares.
Cette mise en œuvre est complexe, nécessitera une mise à jour des systèmes d'exploitation, des contrôleurs USB et tous les appareils déjà en circulation, des milliards, ne pourront pas supporter cela.