Acheter un iMac Pro ? Pourquoi pas mais à certaines conditions
Dans la journée, Apple va lancer la commercialisation de son iMac Pro. Depuis son annonce, cette machine déchaîne les passions.
Imaginez, dans le format d'un banal iMac 27" arriver à caser un processeur allant de 8 à 18 cœurs, une carte graphique professionnelle et jusqu'à 128 Go de RAM a de quoi faire rêver. On attendait depuis des années le retour d'Apple sur le segment des stations de travail puissantes !
Certes le prix a de quoi inquiéter votre banquier, la machine devant être commercialisée à partir de 5.000 euros, et encore hors taxes, ce qui devrait la faire grimper vu le coût du dollar à plus de 6.000 €. Pour le haut de gamme qui arrivera en 2018, on dépassera probablement les 10.000 euros. Mais après tout, nous parlons de stations de travail, pas de consoles de jeux. Si l'outil est productif et permet de dégager des marges, son prix est presque secondaire dans le cadre d'un exercice professionnel.
On peut certes également se demander comment Apple va refroidir ces machines et à quel prix (sur les performances), mais les premiers tests montrent que ces iMac Pro sont véloces et silencieux. Les ingénieurs ont donc visiblement bien fait les choses.
Certes encore, cette machine n'est pas évolutive, mais c'est maintenant dans l'air du temps. Quand un produit ne convient plus, on en change et c'est tout. Après tout, cet iMac Pro n'est rien d'autre que l'évolution naturelle du Mac Pro 2013 dont l'intégration a juste été poussée un peu plus loin encore.
Arrivé là, certains se diront : "Macbidouille a enfin tout compris". D'autres diront : "pas croyable, ils abandonnent !". Ni l'un ni l'autre, et nous continuons tous à espérer qu'un vrai Mac Pro finisse par arriver un jour.
Dans le titre, nous disons ne pas être hostiles à ce concept de Mac Pro à certaines conditions. Ces conditions sont liées à des années d'expérience sur les iMac. Ce sont des machines géniales tant qu'elles marchent bien, mais si quoi que ce soit coince, c'est l'enfer.
Donc, voici ce que nous voudrions avant d'envisager sereinement de confier une activité professionnelle à ces outils :
— une garantie de trois ans pièces et main d’œuvre ou un Apple Care à un prix minime pour ce service
— la possibilité d'avoir une garantie avec intervention sur site sous 24h avec obligation de résultat rapide
— que les SAV agréés Apple aient en permanence en stock toutes les pièces nécessaires à refaire partir au plus vite un iMac Pro.
Pour certains ces demandes paraîtront déraisonnables, mais si vous sortez du monde Apple pour aller chez des fabricants de PC professionnels comme Dell ou HP, vous verrez que ce genre de service est monnaie courante, surtout pour des machines coûtant ces prix et parfois bien moins.
Dans ces conditions, nous serions rassurés et prêts à un tel investissement. Certes, nous nous inquiétons peut-être pour rien, mais dans ce cas, ces services ne coûteront pas grand chose à Apple et rassureront ceux qui comme nous restent circonspects sur la réactivité de la société en cas de problème.
[MàJ] Notez que depuis cette semaine, Apple reconnaît la législation en Australie et Nouvelle Zélande et applique les trois ans de garantie légale obligatoire.