Starry veut bousculer le marché de l'accès Internet aux USA
La start-up Starry, fondée par Chet Kanojia, veut jouer les trouble-fêtes sur le marché des fournisseurs Internet aux Etats Unis.
Face à des acteurs qui cannibalisent le marché sans véritable concurrence (on est loin des tarifs rencontrés en France), Starry parie sur ses offres à l'aide de technologies radio à très haute fréquence, permettant (en théorie) d'atteindre le 1 Gb/s. Pour le moment, l'offre promet un accès à 200 Mb/s, facturé 50 dollars US par mois.
L'avantage que met en avant cette société réside dans le fait d'utiliser une infrastructure moins onéreuse qu'une technologie optique : l'accès se fait à travers un réseau d'équipements du type téléphonie mobile, via un maillage réparti (antennes relais sur des immeubles ou des maisons).
A titre de comparaison, équiper une ville comme Boston couterait environ 10 millions de dollars US, contre environ 300 millions chez Verizon pour un accès optique.
Néanmoins, Starry doit faire face à quelques grosses pointures tel que Google (qui a acquis Webpass) ou Facebook, qui sont dans les starting-blocks pour, elles aussi, se préparer à devenir des acteurs sur de tels sujets.
Starry développe également son propre routeur d'accès, au design sympathique, qui sort des sempiternels blocs parallélépipédiques.