Des preuves obtenues par le FBI en piratant un ordinateur rejetées
Le FBI a subi un gros revers devant la justice. Il s'agit d'une affaire dont une des ramifications avait fait grand bruit, le démantèlement d'un très important réseau d'échange de documents pédopornographiques, avec à la clé des centaines d'arrestations.
Pour arriver à retrouver les personnes participant à cette entreprise criminelle (que nous condamnons sans réserve), le FBI avait utilisé des chevaux de Troie introduits sur les machines de personnes soupçonnées d'y participer.
Si la méthode est légale dans certaines conditions, le FBI les a visiblement oubliées. L'agence a demandé à un juge de district de signer un mandat. Or, il n'avait pas cette compétence qui revenait à un magistrat plus haut placé dans la hiérarchie.
Toutes les preuves récupérées par ce piratage ont été annulées par le tribunal et le présumé innocent risque fort de rentrer chez lui libre comme l'air.