FBI vs Apple: Bill Gates prend le parti du premier
L'essentiel de l'actualité autour d'Apple se focalise dans sa joute avec le FBI.
On en est actuellement à compter les supports de chaque camp. A ce jeu, Tim Cook s'est fendu hier d'un courrier interne à ses employés, les remerciant de soutenir la position de la société face à la justice et aux autorités fédérales. Mark Zuckerberg fait aussi partie des soutiens d'Apple.
A l'opposé, Bill Gates a un avis moins tranché. S'il s'oppose à une ouverture globale, il considère que la demande du FBI est spécifique et ciblée et ne devrait pas se faire opposer un refus aussi catégorique. En bref, selon son avis, dans des cas très particuliers, il ne faudrait pas mettre en balance les libertés individuelles de manière globale et faire obstacle à la justice.
Somme toute, il n'a dans l'absolu pas tort. En refusant catégoriquement d'aider les autorités, Apple joue le jeu de ceux qui font tout pour pousser le législateur à imposer des portes dérobées. Une position plus souple éviterait probablement un clash majeur.
Il est probablement trop tard pour cela. Apple a décidé de prendre une position tranchée, défendant officieusement ses intérêts et officiellement la liberté individuelle (quand cela l'arrange). Elle ne peut plus reculer sans perdre la face et préfèrera que l'on lui impose par la force une décision finale qui ne lui sera pas favorable dans ses opinions mais le sera au niveau de l'image de marque.