Cartes graphiques: un point sur la future gravure en 20nm
Les premières cartes graphiques gravées en 28nm sont arrivées à la fin 2011. Depuis, si les procédés de fabrication se sont améliorés et cette finesse de gravure généralisée, les fabricants n'ont pas réussi avec leurs fondeurs à descendre plus bas.
Il est vrai que les efforts à réaliser pour gagner des nanomètres sont maintenant colossaux, mais Intel a prouvé que l'on pouvait graver en masse en 22nm et que l'on passera en 14nm dans un avenir pas trop lointain.
Aux dernières nouvelles NVidia mettrait les bouchées doubles pour proposer d'ici la fin 2014 ses premières puces graphiques gravées en 20nm. Pour AMD les choses sont claires et officielles, il faudra attendre le courant 2015 pour que cette finesse de gravure soit utilisée.
Pourtant, AMD et Nvidia ont réellement besoin de graver des cartes graphiques plus finement. Pour s'en convaincre il suffit de voir la consommation des derniers monstres des deux sociétés. Elle bat de nouveaux records dans ce domaine et il est urgent pour eux de pouvoir mettre plus de transistors dans des puces qui consommeront moins d'énergie.
La faute en incomberait essentiellement à TSMC, qui aurait des problèmes à finaliser sa gravure en 20nm. La société aurait pris du retard, assez pour contrarier les projets de ses partenaires. On peut d'ailleurs se demander si cela aura aussi un impact pour Apple, qui devait faire graver une partie de ses futures puces par cette société.
Accessoirement, ce retard pourrait faire la joie d'Intel, qui songe de plus en plus sérieusement à fabriquer n'importe quelles puces à la demande. Récupérer Nvidia, AMD (plus délicat) ou Apple serait pour le fondeur une immense victoire même si elle aura nécessité une profonde remise en question.