Une maman programmable : "Mother" et ses "Motions Cookies"
Une maman programmable : voilà une accroche du produit détaillé dans cette nouvelle qui ne manque pas de piquant ou d'audace de la part de son fabricant.
La société SEN.SE, créé par Rafi Haladjian, inventeur du "lapin" communicant Nabaztag, met en vente (pré-commande) une série de produits qui pourraient faire parler d'eux dans l'avenir.
Sen.se propose donc un drôle de gadget : une sorte de poupée (Mother) et des capteurs programmables (Motion Cookies). L'élément principal (la poupée) est chargée de centraliser et diffuser les données des capteurs, que vous posez sur un objet, une personne ou même votre chat !
Ces petits capteurs capables de mesurer mouvement et température peuvent se placer en plein d'endroits :
- Vous voulez contrôler le nombre de cafés pris par jour ? Et hop sur la machine à café...
- Vous souhaitez savoir si vos enfants sont bien rentrés ? Et hop sur le porte-clefs...
- Est-ce que Félix est bien à dormir bien au chaud ? Et hop sous le panier...
- Mamy a bien pris ses médicaments ? Et hop un capteur sur le pilulier...- Etc...
Chaque capteur est reprogrammable à souhait, offrant ainsi un éventail de (ré)utilisation complet. La limite sera celle que chaque possesseur voudra bien leur donner...
Une série d'applications pour iOS/Androïd sera à la disposition des utilisateurs pour la consultation des données, notifications, etc.
Le terme "cookies" fait quand même penser aux traceurs qu'un site Internet crée, utilise et collecte : Big Brother en perspective ? La société le précise :
"Les données générées par les objets que vous achetez sont à vous. Rien qu'à vous. Point final."
Au-delà de ce dernier point, force est de constater que de plus en plus d'objets sont ou seront connectés : c'est la réflexion du concepteur qui l'a poussé, entre autres, à concevoir ce produit. La domotique des objets connectés est en marche, avec ses avantages mais aussi ses dérives.
Cocorico, le produit sera présenté au prochain CES de Las Vegas du 7 au 10 janvier 2014 : envoyons notre ministre du redressement productif au plus vite se féliciter de cette innovation !