Polémique sur le taux d'imposition d'Apple
Tout comme la France, les Etats-Unis sont en période électorale et, tout comme dans la plupart des pays industrialisés, une grosse partie de la campagne porte sur la réduction des déficits. Là-bas aussi les sociétés réalisant de très gros bénéfices sont pointées du doigt pour ne pas payer assez d'impôts.
Le New York Times a publié samedi un article de 5 pages, dans lequel il décortique les ficelles utilisées par Apple pour minorer son imposition.
Tout y passe, de la délocalisation d'une partie des activités dans des états américains pratiquant des taux d'imposition proches de 0 aux délocalisations d'activités européennes en Irlande ou encore au Luxembourg pour iTunes.
Apple a très rapidement réagi à l'article et tenu à rappeler qu'elle avait payé en impôts aux Etats-Unis déjà 5 milliards de dollars durant la première moitié de son exercice 2012, qu'elle a 47000 employés à plein temps dans les 50 états, qu'elle ferait directement travailler 500 000 américains (chiffre déjà donné lors de la polémique sur la production en Chine).
Pour Apple c'est donc clair. La société paye assez d'impôts (il aurait été surprenant qu'elle dise le contraire) et nourrit une part non négligeable de la population américaine (le chiffre de 500 000 personnes reste difficile à vérifier).
La polémique ne retombera probablement pas avant l'élection présidentielle.