Rififi autour des antennes relais GSM à Paris
En 2003, la mairie de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile avaient signé une charte portant sur le déploiement des antennes relais 3G. A l'époque, le point fort pour la municipalité avait été de forcer les opérateurs à limiter l'exposition à 2 volts par mètre.
Lors de la renégociation de cette charte, les opérateurs signataires, Orange Bouygues et SFR, ont voulu revoir ce seuil d'exposition largement à la hausse, en demandant à ce qu'il atteigne au moins 10 volts, ce que la municipalité ne pouvait accepter sans se mettre à dos nombre d'associations militant contre ces antennes relais.
La convention a donc été cassée, ce qui de fait bloquera l'installation de nouvelles antennes, au moins sur les toits des bâtiments municipaux, souvent les mieux placés et les plus hauts.
Ceci ne va pas aller sans poser de gros problèmes alors que l'on attend maintenant le déploiement du réseau 4G. Pour Free, la situation est encore plus complexe puisque la société doit aussi déployer un réseau 3G afin de ne pas trop dépendre d'Orange, surtout à Paris, la zone la plus dense en population de France.