[Mise à jour] Petit rappel sur la veille profonde sous OS X
À de très nombreuses reprises, nous vous avons parlé de la veille des portables sous OS X. Dans son mode par défaut (réinstauré automatiquement au passage de Lion), elle va écrire l'intégralité du contenu de la RAM sur le disque dur avant de laisser la machine se mettre en veille. Le but est louable, permettre en cas d'épuisement de la batterie d'assurer un retour automatique à l'état précédent.
Sous Lion, comme le rappelle Tuaw cette fonction est moins intéressante puisque le système garde en mémoire ce qui a été ouvert lors de la précédente session même si ce n'est pas le cas pour tous les logiciels encore.
Nous conseillons toujours à ceux qui ne craignent pas une extinction inopinée de leur portable en bout d'autonomie de désactiver ce mode de veille pour plusieurs raisons, non seulement pour avoir une mise en veille incomparablement plus rapide, mais surtout pour ceux qui ont des SSD de les économiser. En effet, à chaque mise en veille ce sont 2, 4 ou même 8 Go qui sont inscrits sur le disque. Ainsi, si vous mettez votre portable en veille cinq fois dans une journée, ce seront avec 8 Go de RAM 40 Go qui seront inscrits sur le disque, autant dire de quoi diminuer significativement la durée de vie d'un SSD même s'il n'est pas certain dans ce cas qu'il mourra avant votre Mac.
Bien entendu, en désactivant cette veille, vous récupèrerez également cette capacité, égale à celle de la RAM de la machine qui autrement est monopolisée par le système. Voici les commandes "terminal" à utiliser :
- Pour désactiver l'écriture sur le disque de la RAM : sudo pmset -a hibernatemode 0
- Pour récupérer l'espace immobilisé : sudo rm /var/vm/sleepimage
- Si vous souhaitez revenir dans le mode par défaut : sudo pmset -a hibernatemode 3
[Màj] Merci à manubb membre des forums de nous signaler que le contenu de la mémoire est dorénavant compressé sous Lion avant d'être écrit ce qui divise d'environ un facteur deux la taille du fichier par rapport à la RAM et donc la quantité de données écrites. Mais en échange, il faut le temps de compresser ou plutôt compacter (en bon français) ces données.