Premières impressions sur la GM de Lion
Alors que la rumeur annonce que Lion arrivera dans le courant de la semaine prochaine, nous tenions à vous donner nos impressions sur notre premier contact avec la GM, la version qui sera certainement celle distribuée par Apple. Il ne s'agit pas ici de refaire un point complet comme nous vous l'avions déjà proposé, mais réellement de vous dire ce que nous avons ressenti pendant son installation et juste après, en bref, le premier contact avec ce qui sera notre interface de travail pendant au moins un an.
Pour commencer, touchons un mot de son installation. Comme l'a souligné Philippe de MacPuissanceDix, il faudra commencer à s'armer de patience. Assez rapidement les serveurs destinés aux développeurs Apple ont saturé. Il faut espérer qu'Apple trouvera le moyen d'assurer le téléchargement rapide de ces 4 Go à des dizaines de millions de personnes pratiquement en même temps.
Une fois le téléchargement réalisé, il suffit de lancer l'installeur qui va mettre sur le disque les fichiers et redémarrer afin de finir l'installation. Sur un SSD, il y en a pour moins d'un quart d'heure.
Tout donne l'impression d'être très rapide, y compris le démarrage de la machine. Apple a d'ailleurs un peu triché pour ça en jouant avec des transitions qui donnent une grande impression de fluidité.
Passons à la nouvelle gestion de l'interface en tactile. Elle déroute, à commencer par l'inversion des mouvements pour faire défiler les ascenseurs, ce qu'Apple appelle le geste nature. Cela a beau être naturel, il est difficile de s'y faire quand on a fait l'inverse pendant près de 20 ans. Il en va de même avec tous les gestes. On a l'impression de devoir apprendre un nouveau langage des signes pour maîtriser sa machine, pas évident. Heureusement, tout est désactivable pour les plus récalcitrants à ces changements et l'on peut retrouver un fonctionnement identique à la 10.6 et celles qui lui ont précédé.
Pour le reste, mais c'est toujours subjectif, on garde cette impression de rapidité, comme nous le disions largement aidée par des effets d'interface où les mouvements rapides cachent parfois l'arrivée plus lente des informations.
Pour les entrailles du système, elles ne changent pas tant que cela. Beaucoup d'extensions sont communes à 10.6 et 10.7 et ainsi, il est possible d'activer le TRIM sous Lion avec les utilitaires de Snow Leopard ou d'utiliser Monolingual pour récupérer 1 Go (!) de place après installation.
Difficile de ne pas terminer sans parler de l'absence de Rosetta. Vous aurez certainement beaucoup de ménage à faire en jetant surtout de petits utilitaires que vous n'utilisiez qu'épisodiquement et jeter aussi certainement tous les vieux jeux qui vous donnaient encore tant de plaisir. Cerains ont comparé sa disparition à celle de Classic. Nous ne partageons pas cet avis. Classic est rapidement devenu un boulet de lenteur, Rosetta était tellement transparent qu'on l'utilisait sans s'en rendre compte.
Nous reviendrons bien entendu sur Lion avant et après sa sortie, mais nous sommes au moins déjà rassurés sur le point qu'il ne cassera pas forcément les habitudes de ceux qui n'ont pas forcément besoin de fioritures d'interface et qui utilisent avant tout leur Mac pour travailler.