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MacBidouille

iPhone nano : rumeur, contre-rumeur... Une communication adaptée ?

Le principe même d'une rumeur, c'est d'être difficilement vérifiable. Du moins, c'est ce qui arrive le plus souvent... Et si de grands noms de la Presse américaine s'y sont pourtant collés, c'est au tour du : The New-York Times de rédiger dans ses pages (numériques) que la firme de Curpertino n'aurait aucun de projet d'iPhone "nano" ou "mini" comme le The Wall Street Journal l'annonçait pourtant il y a quelque jours, précédé de Bloomberg. Nous avions alors souligné (lire : iPhone "nano", zéro mémoire et tout dans les "Cloud" services...), au regard du peu d'informations relatives aux spécifications de l'appareil, notre étonnement sur la finalité de son usage d'autant qu'il était présenté comme étant démuni ou presque de mémoire pour le stockage et que l'ensemble des services s'orientaient vers le "Clouding".
Aujourd'hui, avec le recul, on pourrait s'interroger sur une telle rumeur sachant que Apple est passé maître dans l'art et ce, depuis un certain temps, de verrouiller la communication autour de ses futurs produits, même si elle pu rencontrer quelques soucis avec la fameuse affaire de l'Antennagate. On remarque tout de même que cette dernière est tombée juste avant le fameux Mobile World Congress où la Pomme brillait par son absence. Coïncidence, ou parfaite organisation et maîtrise de sa Communication cette fois, on pourrait se laisser à imaginer tout un tas de scénarii. De spéculations aussi subtiles qu'abracadabrantes et d'en revenir toujours à la même question : s'agit-il vraiment d'une rumeur ? Apple aurait-t-elle volontairement laissé glisser auprès du New-York Times, une contre-info ?

Dans les faits, il ne faut pas perdre de vue, malgré la réactivité dont à fait preuve la concurrence, que les investissements en recherches et développements sont à la fois coûteux voire colossaux et requièrent du temps. Et sur un marché tel que celui de la mobilité aujourd'hui, 6 mois, c'est énorme ! Et Apple comme tout autre fabricant est soumis à diverses contraintes : financières, technologiques, d'approvisionnements et de brevets (même si ceux-ci sont souvent déposés très en amont) etc.
En résumé, même si l'on sait que la planification et le développement de produits sont tributaires de ces facteurs - clé -, nous ne serions pas surpris que ces bruits de couloir, en somme, aient été créés de tout pièce afin de maintenir ledit marché en alerte et de laisser planer le doute. Les protagonistes ne sachant, en définitive, plus sur quel pieds se tenir et sur quelle position camper. Comme quoi, l'art de la communication, constitue une arme stratégique de prédilection. Quoi qu'il en soit, par delà les hypothétiques issues, l'Avenir - sous peu - nous dira ce qu'il en était réellement.

 

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