Réseaux Wi-Fi scannés: Google n'en est qu'au début de l'affaire
Maintenant que l'on sait que les voitures de Google Street View ont snifé des réseaux Wi-fi ouverts, enregistrant tout ce qui y transitait à ce moment là, un peu partout dans le monde les machines judiciaires se sont mises en marche pour juger cette affaire sur le fond.
Aux Etats-Unis ce sont 30 états qui ont décidé d'étudier ensemble ce manquement au droit au respect de la vie privée. Savoir que Google regrette ces enregistrements involontaires ne leur suffit plus. Ils veulent maintenant comprendre pourquoi et comment ces voitures ont stocké des centaines de téraoctets. Il semble en effet peu probable qu'un bug soit à la source de cette capture de données. A un moment quelconque, il a bien fallu coder les instructions qui ont permis ces captures. La justice veut également savoir si quelqu'un a pu accéder à ces données.
Il semble bien que Google doive faire face à la première crise ouverte avec les autorités des pays occidentaux. Ce n'est pas la première fois que les véhicules Street View et ce qu'ils enregistrent se retrouvent dans le collimateur des autorités, mais cette fois-ci, il y a matière à attaquer, et aucun pays ne semble avoir envie de s'en priver.